
La Banque africaine de développement et le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) investissent 40 millions de dollars dans la plateforme de capital-investissement Zafiri pour accélérer l’accès aux énergies renouvelables en Afrique. Zafiri s’aligne sur la stratégie décennale de la Banque (2024-2033) visant à promouvoir l’investissement privé dans les infrastructures énergétiques, dans les « High 5 », notamment « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie » |
La Banque africaine de développement et le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) investissent 40 millions de dollars dans la plateforme de capital-investissement Zafiri pour accélérer l’accès aux énergies renouvelables en Afrique. Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé un investissement de 40 millions de dollars dans le projet Zafiri, une plateforme de capital-investissement transformatrice et une initiative phare de la Mission 300. Cet investissement accélérera l’expansion de l’accès aux énergies renouvelables en Afrique. Zafiri, développé conjointement par la Banque, le Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires, vise à remédier à la pénurie critique de capitaux propres patients et à long terme, nécessaires pour dérisquer et développer à grande échelle des solutions d’énergies renouvelables décentralisées (ERD) pour les communautés mal desservies du continent. A lire aussi : RDC : Des projets d’infrastructures soutenus par la BAD L’énergie renouvelable décentralisée est le moyen le plus rapide, le plus rentable et le plus durable d’élargir l’accès à l’électricité dans les zones rurales d’Afrique. Contrairement aux réseaux centralisés, les solutions d’ERD, telles que les mini-réseaux et les systèmes solaires domestiques autonomes, peuvent être déployées rapidement et à moindre coût, même dans les zones reculées ou fragiles. Dans le cadre de la Mission 300, qui vise à raccorder 300 millions de personnes supplémentaires à l’électricité d’ici 2030, l’ERD jouera un rôle central pour garantir qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte. Ces systèmes décentralisés sont modulaires, évolutifs et parfaitement adaptés à la dispersion des populations et aux défis géographiques du continent. Plus de la moitié des nouveaux raccordements à l’électricité d’ici 2030 devraient provenir de l’ERD. A lire aussi : Maroc : le Royaume champion africain des énergies renouvelables Zafiri est structuré comme un véhicule de capital permanent avec une capitalisation cible d’un milliard de dollars, levée par étapes. La phase 1 vise un total de 300 millions de dollars d’engagements, répartis en parts égales entre les actions de premier rang et les actions de deuxième rang, ces dernières servant de catalyseur clé pour attirer le secteur privé sur ce marché à haut risque et sous-capitalisé. La contribution de 40 millions de dollars de la Banque africaine de développement se compose de 30 millions de dollars en actions de premier rang provenant de son bilan et de 10 millions de dollars en actions de second rang provenant du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), un fonds spécial multidonateurs géré par la Banqu |