Guinée : la CNRD ratifie la Convention de Co-développement de la Compagnie Transguinéenne

Les membres du conseil national de transition se sont réunis pour la Ratification de la Convention de Co-développement de la Compagnie du Transguinéen. (Crédit : DR).

Adoption ce samedi à l’unanimité par les  membres du Conseil National de la Transition (CNT) des textes de loi relatifs  à l’autorisation de ratification de la Convention de Co-développement de la Compagnie du Transguinéen et des Ajustements aux Conventions minières bipartites de Winning Consortium Simandou (WCS) et Simfer SA. Les travaux se sont déroulés  à l’hémicycle du palais du peuple à  Conakry.

Les membres du conseil national de transition se sont réunis pour la Ratification de la Convention de Co-développement de la Compagnie du Transguinéen. Dans son intervention, le rapporteur Mory Dounoh, a affirmé que le projet Simandou est un projet phare, si ce n’est le gros actuellement en Guinée Conakry car c’est le plus grand gisement de minerai de fer de haute qualité inexploité au monde. Son exploitation a été au cœur des préoccupations des projets de développement des différents gouvernements que le pays a connu depuis son indépendance. Ceci étant, le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) qui a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’état a fait du projet sa priorité. Toutes choses qui passent par une  relecture au peigne fin pour une prise en compte effective des intérêts de l’État guinéen dans une approche de partenariat qui se veut gagnant-gagnant. Cette approche prône d’un côté le co-développement des infrastructures du projet Simandou et d’un autre, l’importance crucial de l’élaboration d’une politique de Contenu local fiable, a-t-il poursuivi.

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Le rapporteur de l’hémicycle n’a pas manqué de rappeler les quatre composantes du projet  intégré de Simandou à savoir : deux gisements de minerai de fer développés par Winning Consortium Simandou (blocs 1&2) et Rio Tinto/ Simfer (blocs 3&4) ; une aciérie de 500.000 tonnes par an et une usine de pellet de 2 millions de tonnes par an ; un chemin de fer à double voie reliant les mines situées dans les préfectures de Beyla et de Kérouané au port ; un port situé à Moribaya dans la préfecture de Forécariah. Par ailleurs, il a souligné que le projet offre de l’emploi actuellement à  environ 11.000 guinéens et guinéennes, ce nombre pourrait augmenter de près de 85.000 employés en 2023  et jusqu’à 120 000 emplois entre 2024 et 2025. Il faut noter  que les revenus attendus augmentent graduellement entre 2026 et 2030, passant d’environ de  500 millions USD en 2026 à 1.1 milliards en 2030 pour se retrouver autour de 1, 8 à 2 milliards en 2040, a conclu Mory Dounoh.

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