Suite au live du M. Fehmi Krasniqi, diffusé samedi 02 mars 2024, intitulé « Chronologie de l’histoire de l’Afrique. L’humanité est devant le choix », je reviens sur cet apport importantissime de l’homme noir dans la civilisation universelle.
Dans un récent article, je revenais sur l’acuité de la conférence du Pr Cheikh Anta Diop, à Niamey au Niger en 1984, sur » L’APPORT DE L’AFRIQUE A LA CIVILISATION UNIVERSELLE « . Il rappelait alors, les acquis depuis le complexe de Djozer du grand architecte Imhotep (celui qui veut la paix). Ces enseignements du Savant Sénégalais sont approuvés récemment par M. Fehmi Krasniqi, auteur du film K 2019 ou la construction de la Grande Pyramide et la nouvelle histoire de l’humanité dévoilée. A Niamey, ce grand historien et scientifique dont l’université de Dakar porte le nom, affirmait que si l’Humanité était restée seulement en Afrique, elle ne se serait pas différenciée en races, soutenant que la race est une notion géographique. De son avis, c’est parce que l’Homo Sapiens Sapiens est sorti de l’Afrique, il y a 40 000 ans, pour aller peupler l’Europe en particulier, qu’il est entré en Espagne et en France, où il a séjourné dans des conditions extrêmement dures, pendant la dernière glaciation. « C’est par cette sortie qu’il s’est opéré une différenciation raciale… l’Homo Sapiens Sapiens, qui est né en Afrique, il y a 120 000 ans, était nécessairement négroïde. ».
A lire aussi : <strong>Chronique : Et si AIMS ciblait le Next Moumouni Forum
Pour faire un bref rappel, les vestiges et les fossiles trouvés en Afrique ne laissent plus aucun doute sur le fait que l’Afrique est le Berceau de l’Humanité. Si les 6 spécimens d’hommes sont nés en Afrique, les 3 premiers (Australopithèque Robustus, Australopithèque gracile et Homo Habilis) n’ont pas atteint, semble-t-il dans l’état actuel de la recherche, un potentiel suffisant pour sortir de l’Afrique, mais les 3 autres en sont sortis pour peupler les autres continents. Ces derniers sont l’Homo Erectus qui a paru en Afrique, il y a environ 2 millions d’années, l’homme de Neandertal qu’on appelait l’Homo Faber, appelé pat le suite Homo Sapiens, et l’Homo Sapiens Sapiens, sont sortis de l’Afrique pour aller peupler le reste du monde, ont prouvé les archéologues. Les inventions, qui se situées au niveau de la pierre, à cette époque, étaient de véritables révolutions. C’était le sommet du progrès, vu que c’était le moment où l’homme devait affronter la nature, une nature quasi-vierge pour la dompter.
Précurseurs de l’écriture, de la science…
« Cette période est caractérisée par l’apparition de l’écriture. Là encore, c’est la Vallée du Nil qui devance le reste du monde pour des raisons bien simples. L’évolution de l’Europe était freinée par cette fameuse glaciation birimienne qui ayant duré pratiquement 100 000 ans, de -80 000 à -10 000. Pendant toute cette période, l’Afrique a évolué normalement, n’ayant connu que des périodes tantôt sèches, tantôt pluviales. Le processus cumulatif de la civilisation était plus intense en Afrique qu’en Europe où on vivait dans des grottes. Il en résulte le fait que l’Afrique entre la première dans la période historique. Les égyptiens ont défini une longueur qui permet de construire un carré double et qui est égale à a√2 (a racine carrée de 2) qui est le nombre irrationnel par excellence. Par conséquent, la définition d’une longueur qui s’appelle le double-remenet qui consiste précisément à réaliser la duplication du carré, dans la géométrie égyptienne impliquant à la fois la connaissance du côté multiplié par √2 (racine carrée de 2) qui donne la diagonale qui donne le côté du carré double, montre à n’en pas douter que l’égyptien connaissait le théorème, attribué frauduleusement à Pythagore »
C’est cette même veine que M. Fehmi Krasniqi démontre la découverte de l’unité Universelle de mesure (le centimètre, donc le mètre dans son film La Grande Pyramide K 2019 à la base de la science-physique, de la géométrie et des mathématiques. Si les mesures de la coudée royale, le pied… pouvaient être aléatoires et dépendantes de la taille variable du Pharaon, la goutte d’eau du Nil (autour de 47 :12), elle, restait invariable pour retrouver et délimiter, pendant les périodes de cultures, les limites des champs effacées par les crues. Dans son film culte K 2019, qui devrait être diffusé, dans les amphis de toutes les facultés des universités d’Afrique et du monde, il le démontre allègrement et explique comment les pyramides ont été construites.