la 27e édition du rapport Africa's Pulse de la Banque mondiale dresse un état des lieux peu reluisants de la situation économique de l'Afrique subsaharienne ainsi que des perspectives malgré quelques raisons d'espérer une nouvelle dynamique de croissance.
La saison des prévisions économiques pour la nouvelle année a été lancée avec la publication par la Banque mondiale de sa première édition des premières perspectives pour 2023 qui s'annonce pas de bonne augure avec une croissance mondiale qui va fortement marquer le pas sous l’effet de l'inflation, de la hausse des taux d'intérêt, de la diminution des investissements et des perturbations causées par la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
Réunis à Washington, du 10 au 16 octobre 2022, aux Assemblées annuelles des Conseils des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) et du groupe de la Banque mondiale, des dirigeants du secteur public, notamment gouverneurs de banques centrales, ministres des Finances et du développement… du privé, mais aussi des universitaires et autres experts, ont planché sur les grands dossiers mondiaux de l’heure. Loin d’être une série de rencontres de plus, elles ont tablé sur comment contourner une austérité qui perdure.
Dans sa lutte contre les inondations et l’assainissement du cadre de vie, le Bénin a reçu un soutien de taille. La Banque Mondiale a accordé une enveloppe financière de 200 millions de dollars, soit environ 130 milliards de FCFA, pour la mise en œuvre du projet BRIC (Building Resilient and Inclusive Cities).
Dans son rapport « Africa’s Pulse », la Banque mondiale exhorte les États africains à réorienter leurs politiques publiques vers des secteurs à impact sur le développement. Un réajustement à opérer au moment où le ralentissement de la croissance, et le contexte macroéconomique difficile affectent durement le continent.
La Banque mondiale a augmenté de 19% son financement des projets verts, par rapport au montant déjà historique de 26,6 milliards de dollars atteint au cours de l’exercice précédent. Les investissements ont pour but d’aider les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du changement climatique.