Depuis quelques semaines, on assiste à une véritable levée de boucliers des abonnées des principaux opérateurs télécoms dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest qui jugent le coût des services excessifs. Une grogne provoquée par la récente hausse des tarifs de certaines offres, notamment l'Internet mobile, annoncée dans certains pays et qui se manifeste par des appels spontanés à des mouvements de boycott qui s'amplifient sur les réseaux sociaux.
Partis du constat qu’en Afrique en général la prospective reste marginale, le Dr. Cheikh Oumar Ba et ses collègues ont créé l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) en 2004. L’un des premiers think tank ouest-africains sur l’agriculture et le monde rural, l’IPAR mise sur la recherche, la renforcement des capacités et le dialogue politique. Au cœur des réflexions : le changement climatique, l’agriculture et l’agrobusiness, la migration et l’emploi des jeunes, la gestion des ressources naturelles et foncières.
Au Sénégal la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement signent un accord de prêt de 205,66 millions d’euros pour développer l’élevage et construire de nouvelles infrastructures. Les projets développés devraient créer des emplois pour la jeunesse dans le secteur de l’élevage et de favoriser l’intégration sous-régionale.
Le FMI accorde au Sénégal une prolongation de crédit jusqu'en janvier 2023 après examen. L’approbation a été faite alors que le FMI vient dans un bulletin de pointer les forces et faiblesses de l’économie sénégalaise.
Le Sénégal est depuis le mardi 25 octobre dernier, pays membre du Forum des pays exportateurs de gaz - Gas Exporting Countries Forum (GECF) - en qualité d’observateur. Le pays qui va devenir membre à part entière dès le début de l'exploitation de ses champs gaziers en 2023, compte porter sa voie et défendre ses intérêts au sein de cette « OPEP du gaz » dont le poids géopolitique ne cesse de prendre de l'ampleur sur la scène internationale. Et ce, en raison de plusieurs enjeux stratégiques notamment ceux liés à l'exploitation des ressources naturelles face aux défis climatiques.
Dans une économie mondiale aux perspectives des plus incertaines et qui marque le pas, l'Afrique subsaharienne semble tirer son épingle du jeu malgré le relatif ralentissement auxquels s'attend le FMI et la Banque mondiale dans leurs dernière projections publiées la semaine dernière. Certains pays, notamment en Afrique, bravent même la crise comme en témoignent les prévisions de croissance du PIB pour 2023 à l'image du Sénégal et du Niger. Les deux pays font figure de nouveaux champions africains de croissance pour 2023.