Chronique : Commerce international  – Ces barrières qui ne disent pas leur nom

Aussi bien en commerce conventionnel qu’en e-commerce, les mesures de protection sont constatées au sein d’économies qui se soucient de leur pérennité. Si les mesures de sauvegarde sont prévues dans les clauses des traités de commerce pour atténuer, voire éliminer les barrières tarifaires, celles dites non tarifaires, plus subtiles peuvent persister y compris dans le commerce électronique.

Que les défenseurs des zones de Libre-échange ne s’y méprennent… même parmi les économies, considérées comme avancées en Afrique, où existent des « champions » parmi les défenseurs d’un commerce international ouvert, des barrières non tarifaires pourront affecter les conventions. Au-delà des mesures de sauvegarde qui sont des mesures temporaires, mises en place pour protéger les industries nationales contre une augmentation soudaine des importations qui pourrait leur causer un préjudice grave, la protection n’épargne même pas le e-commerce. Pour un même article, on peut constater de grandes différences de prix dans deux aires géographiques distinctes. Cette barrière du paiement vise à décourager le client dans le pays qui entend protéger son économie.

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Das le commerce conventionnel, un pays peut ériger des normes et réglementations techniques qui sont des exigences relatives à la qualité, à la sécurité et à d’autres caractéristiques des produits. Evoquées pour protéger les consommateurs, elles peuvent être utilisées pour limiter des importations. D’autres obstacles peuvent rendre le commerce plus difficile et plus coûteux pour les entreprises. Ces entraves administratives comprennent les procédures complexes, des exigences en matière de documentation, des délais d’attente aux frontières et autres formalités administratives. A cela peut s’ajouter du contingentement avec des restrictions quantitatives qui limitent la quantité de produits à importer. Ces restrictions peuvent prendre la forme de quotas d’importation ou de licences d’importation.

Des freins au e-commerce

Comme je l’ai signifié plus haut, les barrières de paiement, notamment en termes de différences dans les systèmes de paiement et les pratiques de paiement, peuvent rendre difficile pour les entreprises de recevoir des paiements des clients dans d’autres pays, mais aussi les barrières non tarifaires pour le commerce électronique peuvent être différentes de celles du commerce traditionnel. D’un pays à l’autre, les barrières juridiques (lois et réglementations) peuvent varier dans ce domaine. En effet, les entreprises peuvent être confrontées à des obstacles juridiques, tels que la protection des données, la protection des consommateurs et la propriété intellectuelle. A cela s’ajoutent des défis logistiques, tels que les délais de livraison, les coûts d’expédition et des surcoûts. Ceux-ci peuvent limiter la capacité des entreprises à fournir des biens et des services aux consommateurs dans d’autres pays. In fine, des barrières de confiance peuvent être attendues de consommateurs réticents à acheter en ligne auprès d’entreprises étrangères, en raison de la méfiance envers les transactions en ligne ou la sécurité des données.

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