Chronique : gare aux méfaits de la Big Tech

fait référence aux GAFAM - Google, Apple, Facebook, devenu Meta, Amazon et Microsoft - sachant que plusieurs des grandes marques du web leur appartiennent, notamment YouTube de Google, Instagram et WhatsApp (Meta), LinkedIn (Microsoft) et d’autres encore qui sont en dehors de ce cercle, telles que X (ex-Twitter), Telegram…(Crédit : Africa Income)

Le numérique a fini par s’imposer à notre mode de vie. Dans un tel contexte, n’est-il pas urgent d’entreprendre des actions pour réguler les transnationales des réseaux sociaux ?

La réglementation ou mieux encore la régulation ne doivent pas être les parents-pauvres du digital aujourd’hui. C’est d’autant plus judicieux que des millions, voire des milliards de personnes, à travers le monde, doivent être protégées des méfaits de la Big Tech. Mais qu’est-ce donc la Big Tech ? Plusieurs définitions s’accordent pour désigner ce terme général qui cible les grandes entreprises qui fabriquent du matériel et des logiciels largement utilisés et qui ont généralement une énorme influence sur la technologie, Internet et l’économie dans son ensemble. Il fait référence aux GAFAM – Google, Apple, Facebook, devenu Meta, Amazon et Microsoft – sachant que plusieurs des grandes marques du web leur appartiennent, notamment YouTube de Google, Instagram et WhatsApp (Meta), LinkedIn (Microsoft) et d’autres encore qui sont en dehors de ce cercle, telles que X (ex-Twitter), Telegram…

Estomper à défaut d’annihiler les dérives des entreprises technologiques

Les chantiers de la régulation de ce vaste secteur vont de la lutte aux fake news, et canulars, au souci du respect de l’image d’autrui, en passant par l’amélioration de la transparence de leurs circuits d’approvisionnement, la rédaction de règlements sur l’IA (Intelligence Artificielle). A défaut de s’employer à vider ces projets, des millions de citoyens sont des victimes potentielles de discours haineux, peuvent être exposés à des contenus dangereux, sans omettre la désinformation, des plateformes technologiques distillant des théories du complot ou attisant les flammes d’une haine violente. A titre d’exemple, réglementer l’IA peut empêcher que des sociétés technologiques, comme OpenAI, créatrice de ChatGPT, de fuir leurs responsabilités, en cas de contentieux. Tout le monde s’accorde au fait que l’IA générative est en train de se substituer aux moteurs de recherche. Il est donc impératif que les chatbots soient inclus dans les règlements de l’IA. Réguler l’industrie technologique peut atténuer les effets néfastes de multinationales des réseaux sociaux qui sont des dérives à même d’effriter la protection de démocraties, la lutte contre le changement climatique, la santé publique…

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