BRICS :  candidat, l’Algérie décaissera 1,5 milliards USD pour la banque du groupe

L'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Cuba, la République démocratique du Congo, les Comores, le Gabon et le Kazakhstan font partie des pays qui ont manifesté leur intérêt pour rejoindre les BRICS. Photo : le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue chinois Xi Jinping, lors de sa visite à Pékin en juillet 2023.

L’Algérie demande à rejoindre les BRICS et promet d’apporter 1,5 milliard de dollars à la banque du groupe. Le bloc attire des pays d’envergure dont une quarantaine ont manifesté leur volonté d’y adhérer.

Annoncée depuis des mois, l’Algérie a concrétisé sa volonté de rejoindre le groupe des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – en soumettant une demande pour devenir membre actionnaire de la banque du bloc avec un montant de 1,5 milliard de dollars. Une information relayée par la télévision locale Ennahar TV citant le président Algérien Abdelmadjid Tebboune. Lequel est intervenu à la fin de sa visite en Chine le 21 juillet en expliquant que l’Algérie avait cherché à rejoindre les BRICS pour ouvrir de nouvelles opportunités économiques. L’Algérie est l’un des africains les plus riches en hydrocarbures : gaz et pétrole. Le pays nord-africain sous l’égide de son président Abdelmadjid Tebboune cherche à diversifier son économie et à renforcer son partenariat avec des pays comme la Chine. Le groupe BRICS qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud représente plus de 40 % de la population et environ 26 % de l’économie mondiale.

« Nous avons officiellement demandé à rejoindre le groupe BRICS, nous avons envoyé une lettre demandant d’être membres actionnaires de la banque… La première contribution de l’Algérie dans la banque sera de 1,5 milliard de dollars« , a déclaré Reuters citant Ennahar qui a relayé les propos du chef de l’Etat.

36 milliards de dollars d’investissements chinois en Algérie

Auparavant Tebboune, s’est rendu en juin à l’ouverture du Forum économique algéro-russe à Moscou. Il y a évoqué les divers secteurs dans lesquels l’Algérie mise pour se développer. S’il a été très discret sur les retombées de son voyage en Russie en dépit des méga projets évoqués sur place, le chef de l’Etat algérien s’est confié un peu plus sur les fruits de son déplacement à Pékin. 36 milliards de dollars, c’est la somme ue la Chine va investir en Algérie… L’annonce a été faite sur place par Tebboune le 20 juillet. La Chine est le premier fournisseur de l’Algérie depuis 2014 avec 17% de parts de marché en 2020, devant la France, son partenaire historique.

Les BRICS, un bloc qui séduit

Plus de 40 pays ont exprimé leur volonté de rejoindre les BRICS, a déclaré cette semaine le plus haut diplomate sud-africain chargé des relations avec le bloc. L’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Cuba, la République démocratique du Congo, les Comores, le Gabon et le Kazakhstan font partie des pays qui ont manifesté leur intérêt. La Chine investira 36 milliards de dollars en Algérie dans des secteurs tels que l’industrie manufacturière, les nouvelles technologies, l’économie du savoir, les transports et l’agriculture, ont indiqué les médias locaux citant.

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