Tech : le PNUD mobilise un milliard USD pour les start-up africaines  

Dénommé « Timbuktoo », ce fonds sera doté d'un milliard de dollars qui sera mis à la disposition des capitaux catalyseurs et commerciaux aux côtés de gouvernements africains, d’investisseurs, d’entreprises et d’universités.(Crédit : DR).

En partenariat avec certains Etats africains, le principal organisme des Nations Unies pour le développement vient de mobiliser un fonds innovant qui soutiendra l’écosystème des start-up africaines. Cet investissement engrangera des capitaux auprès de structures, d’investisseurs et de gouvernements africains pour accompagner la croissance d’entreprises à fort potentiel sur le continent.

Dénommé « Timbuktoo », ce fonds sera doté d’un milliard de dollars qui sera mis à la disposition des capitaux catalyseurs et commerciaux aux côtés de gouvernements africains, d’investisseurs, d’entreprises et d’universités. Ces sociétaires opéreront sur tous les aspects relatifs à la création et au développement de start-up, afin de stimuler la croissance d’entreprises innovantes et à grand impact sur le continent.« Ce qui rend Timbuktoo unique, c’est sa conception qui associe capital commercial et capital catalyseur pour réduire les risques d’investissement privé, avec une approche panafricaine de soutien aux start-up, tout en se concentrant sur l’ensemble de l’écosystème et en approfondissant les liens entre la politique gouvernementale, les universités, les entreprises, les partenaires catalyseurs et investisseurs commerciaux », a déclaré le représentant PNUD, initiateur du projet. Au rang des  Etats africains partenaires du fonds Timbuktoo, se trouve le Rwanda et le Ghana, qui bénéficieront d’un premier apport financier de 3 millions $ du président rwandais Paul Kagamé.

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D’ailleurs, c’est le Rwanda qui disposera du fonds afin de  lever  des capitaux qui serviront à « transformer en entreprises panafricaines significatives et disruptives, des idées et innovations naissantes », a expliqué  Ahunna Eziakonwa, directrice du bureau Afrique du PNUD. Pour l’instant, précision n’a pas été donné sur quelques points à savoir si ce fonds sera généraliste ou sectoriel, s’il couvrira tout le  continent ou juste  sur quelques pays, et même les montants qu’il prévoit allouer par projet. En Afrique, la majorité du capital-risque, soit 89 %, provient de l’étranger. Ce capital qui a baissé de 36 % en 2023 est concentré dans 4 pays à savoir : le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Egypte. 60 % de ce capital va vers un seul secteur, celui de la fintech.

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