Les Etats Unis et l’Union européenne s’engagent à aider la république démocratique du Congo, l’Angola et la Zambie dans la réalisation de leur commune de ligne ferroviaire transafricaine. La liaison devrait ouvrir les pays transversés par corridor aux marchés de la sous-région et à l’internationale à travers le port de Lobito, en Angola.
Afin de donner un coup d’accélérateur au projet, l’union européenne et les Etats-Unis mutualisent leurs efforts pour soutenir l’initiative pour la construction d’une ligne ferroviaire transafricaine RDC-Angola-Zambie. En premier lieu, une étude de faisabilité s’avère nécessaire pour cette nouvelle ligne ferroviaire. Cet appui des États -Unis et de l’union européenne vise à moderniser des infrastructures vétustes dans toutes l’Afrique subsaharienne avec pour objectif de libérer les richesses potentielles de la région. « Nous sommes ravis d’unir nos forces en vue de générer des avantages économiques avec nos partenaires en Angola, en République démocratique du Congo et en Zambie », précise le communiqué de l’Ambassade américain à Kinshasa, consulté le 12 septembre par l’Agence Congo Presse (ACP). Outre la mobilisation de ressources financières, ce partenariat promet d’offrir un savoir-faire technique pour booster le développement du corridor transafricain avec à la clé des investissements dans l’accès au numérique et les chaînes agricoles.
Favoriser la libre circulation des personnes et des biens
Les États-Unis et l’Union européenne se sont engagés à soutenir les instigateurs dans les études de faisabilité de la nouvelle ligne ferroviaire entre la Zambie et Lobito, via l’est de l’Angola et le nord de la Zambie. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement du soutien initial apporté par les États-Unis à la remise en état du tronçon ferroviaire reliant le port de Lobito, en Angola, à la République démocratique du Congo. A terme, l’ouvrage a été préconisé pour assurer le développement du corridor favorisant et renforçant la circulation des marchandises et des biens dans la région. Elle fera également office d’économies en réduisant considérablement la durée moyenne du transport, les coûts logistiques et l’empreinte carbone des exportations de métaux, de marchandises agricoles et d’autres produits, ainsi que de l’exploitation d’éventuels gisements de minerais.
Des investissements dans 3 domaines prioritaires
Les États-Unis et l’Union européenne entendent œuvrer dans trois domaines spécifiques : les investissements dans les infrastructures de transport, les mesures le développement du commerce, le transit et le soutien aux secteurs connexes. L’idée est de mettre sur pied un développement économique inclusive et durable et des investissements en capital à plus long terme en Angola, en Zambie et en RDC. La mise en place de ce partenariat a eu lieu le 9 septembre 2023 en marge de la réunion du partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII) organisée à l’occasion du G20 en Inde.