La Banque africaine de développement a obtenu des engagements jugés productifs autour de ses priorités stratégiques. Et cela lors des réunions de la 77e Assemblée générale des Nations Unies qui viennent de se terminer à New York. Environ 30 millions d’Africains ont basculé dans la pauvreté l’année dernière, principalement en raison du COVID-19, de la crise climatique et de la guerre en Ukraine.
La Banque africaine de développement a mis en place une facilité de 1,5 milliard de dollars pour aider l’Afrique. Ceci par le biais du programme de Facilité africaine de production alimentaire d’urgence. Un financement pour produire 38 millions de tonnes métriques de nourriture – blé, riz, maïs et soja – pour une valeur totale de 12 milliards de dollars. Ce qui permettra de soutenir 20 millions d’agriculteurs. Les points saillants de la réunion comprenaient un appel urgent à un financement accru pour atténuer les effets du changement climatique et de l’insécurité alimentaire.
Le changement climatique a été un thème récurrent dans de nombreuses discussions de l’AGNU de la banque, en particulier la nécessité d’un financement urgent pour les pays les plus menacés par le changement climatique. L’UNGA 77 a réuni des dirigeants mondiaux, des militants de la société civile, des acteurs du secteur privé et des jeunes du monde entier. Pendant deux semaines à New York le dialogue portait sur le thème « Un moment décisif : des solutions transformatrices à des défis interdépendants ».
Le Groupe de la Banque africaine de développement a rejoint le Global Leadership Council dans une nouvelle initiative visant à développer une énergie propre et fiable et à lutter contre le réchauffement climatique. Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le Dr Akinwumi Adesina, a dirigé la délégation de la Banque aux réunions. Il a joué un rôle actif dans les discussions qui ont abouti à une déclaration internationale pour mettre fin à la malnutrition et au retard de croissance.