Une académie numérique au Ghana, c’est l’initiative lancée par le pays en partenariat avec Smart Africa. Cette implémentation s’inscrit dans le cadre du déploiement des académies numériques nationales de SADA dans d’autre pays d’Afrique. Elle soutien les besoins prioritaires en matière de compétences numériques.
Le Ghana se dote d’une nouvelle académie numérique. Dans un protocole d’accord signé entre l’Alliance Smart Africa et le Ministère de la Communication et de la Digitalisation du Ghana, le 19 mai, les deux entités ont lancé à Accra l’initiative SADA. L’Académie numérique de Smart Africa (SADA) est un écosystème d’apprentissage panafricain dont l’objectif est d’améliorer les qualifications en matière de compétences numériques et d’employabilité de la jeunesse africaine.
Pour démontrer la pertinence de projet, SADA a organisé en avril dernier, un atelier pour montrer de la valeur du cloud fédéré à Accra, au cours duquel plus de 100 personnes des secteurs public et privé ont été formées. Au menu, le renforcement de l’écosystème des datacenters, des services de cloud du pays en partenariat avec le secteur privé et divers acteurs des TIC. La manifestation sera suivie de deux autres ateliers d’apprentissage, relatifs au paiement numérique, à l’intelligence artificielle, réunissant près de 60 experts du secteur.
Former 22 000 personnes d’ici 2022
Au Ghana, il est prévu au sein de ce partenariat de former des cadres dans des domaines spécialisés, mais aussi de former des enseignants et spécialistes de l’informatique avancée. Des réalisations à mettre en œuvre en collaboration avec le GIZ, l’UIT, HPE, A4AI et la Banque mondiale.
Pour Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa :
« Le Ghana est l’un des pays les plus actifs de l’alliance Smart Africa et a contribué à faire progresser les compétences numériques de ses citoyens. Nous sommes heureux de contribuer positivement au renforcement des capacités de la nation à travers le lancement de SADA au Ghana ».
Lancée en 2020, en pleine pandémie, le programme SADA annonce la formation de plus de 2000 responsables politiques et décideurs de 26 dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la connectivité 5G, de la protection des données, de la confidentialité et des politiques de haut débit en milieu rural. Des formations ont également été dispensées sur le paiement électronique, l’identité numérique des zones mal desservies, les technologies de sécurité, les datacenters et le cloud. Après le Ghana, des académies similaires sont prévues au Benin, au Burkina Faso, mais aussi en RDC, en Tunisie, en Côte d’Ivoire selon un communiqué de SADA. L’objectif est de formé 22 000 personnes d’ici 2023.