Tech : la RDC se rétracte et accorde une licence à Starlink

iliale de SpaceX, le fournisseur d'accès internet par satellite étend rapidement ses services sur le continent et est présent dans plus d'une douzaine de pays. (Crédit : Starlink).

La République démocratique du Congo a annoncé vendredi être le dernier pays africain en date à accorder une licence à Starlink, la société du milliardaire Elon Musk, et que l’entreprise commencerait bientôt ses activités.

La RDC revient sur sa décision initiale et accordde une licence à Starlink.  Filiale de SpaceX, le fournisseur d’accès internet par satellite étend rapidement ses services sur le continent et est présent dans plus d’une douzaine de pays. La Somalie et le Lesotho lui ont accordé des licences en avril. Le Congo, déchiré par la guerre, a une faible connectivité, avec seulement environ 30 % de la population utilisant Internet en 2023, selon l’Union internationale des télécommunications. Le gouvernement avait auparavant refusé d’autoriser l’accès à Starlink, des responsables militaires avertissant que ce réseau pourrait être utilisé par des groupes rebelles, notamment le M23, soutenu par le Rwanda, qui a conquis plus de territoire que jamais dans l’est du pays cette année.

A lire aussi : Investissements : la RDC cible 1,5 milliard US d’autofinancement du budget 2024

En mars 2024, l’Autorité congolaise de régulation des postes et télécommunications (ACPT) a déclaré que l’utilisation de Starlink était interdite et que les contrevenants s’exposeraient à des sanctions. La même entité a annoncé vendredi que l’entreprise avait obtenu une licence et qu’elle « procéderait au lancement de ses services dans les prochains jours », selon des informations relayées par Reuters. Starlink cherche également à s’implanter en Ouganda voisin. Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré mardi avoir eu une réunion productive avec des représentants de Starlink.