La zone de libre-échange représente une réelle opportunité d’affaires et surtout de croissance économique entre les états signataires, selon ses signataires. La preuve, 96 produits peuvent être échangés librement avec des préférences tarifaires, dans le cadre de l’initiative. Cela en vue de tester l’environnement opérationnel, institutionnel et juridique de la mise en œuvre de l’accord de la ZLECAf.
La ZLECAF s’agrandit, l’initiative de commerce guidé, va s’élargir cette année a vingt-quatre nouveaux pays africains rejoindront. Grâce à cette volonté, sept pays du continent – Ghana, Cameroun, Rwanda, Kenya, Maurice, Egypte et Tanzanie – ont entamé leurs échanges commerciaux dans le cadre des modalités préférentielles de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en 2023. L’information a été donnée ce mardi par le secrétaire général de la Zlecaf, Wamkele Mene. « Sur les 47 pays qui ont ratifié la zone de libre-échange continentale africaine, 31 rejoindront l’initiative dite de commerce guidé contre sept en 2023 », a-t-il déclaré en marge d’une table ronde tenue en marge de la 54e édition du Forum économique mondial à Davos. C’est en octobre 2022 qu’a eu lieu le lancement de l’initiative de commerce guidé « envoyer un message positif aux opérateurs économiques africains » et « tester l’environnement opérationnel, institutionnel et juridique de la mise en œuvre de l’accord de la ZLECAf ».
A lire aussi : Chronique : ZLECAf – une gestation compliquée
Sur la liste des produits rentrant dans l’accord figurent entre autres les produits pharmaceutiques, le caoutchouc, les pâtes alimentaires, le thé, le café, l’acier et le bois. Ellen a également incorporée l’utilisation du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), une innovation du marché financier révolutionnaire dont la visée est de procéder aux paiements transfrontaliers instantanés en monnaies locales entre les marchés africains. Selon M. Mene, ce système de règlementation devrait permettre au continent d’économiser plus de 5 milliards de dollars en coûts de transactions de paiement chaque année, en simplifiant les transactions transfrontalières et en réduisant la dépendance vis-à-vis des devises fortes pour ces transactions. La rentrée de 24 nouveaux pays à l’initiative de commerce guidé symbolise une étape clé sur la voie de l’opérationnalisation de la ZLECAf qui devrait augmenter le commerce intra-africain de 53 % et rendre le marché du continent très attractif avec 1,3 milliard de consommateurs potentiels, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI).