
Face à la dégringolade des cours du cobalt, la République Démocratique du Congo (RDC) a prolongé de 3 mois l’interdiction de l’exportation de ce minerai utilisé comme composant électrique. Le pays d’Afrique centrale producteur de plus de 80% du cobalt mondial veut enrayé la baisse des prix de ce minerai rare.
La République démocratique du Congo (RDC) a prolongé de trois mois l’interdiction d’exportation de cobalt visant à limiter l’offre excédentaire de ce matériau pour batteries de véhicules électriques, a annoncé il y a quelques jours un organisme de réglementation. Le premier fournisseur mondial de cobalt avait imposé une suspension de quatre mois des exportations en février, les prix ayant atteint leur plus bas niveau en neuf ans, à seulement 10 dollars la livre. L’interdiction devait expirer dimanche.
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« La décision a été prise de prolonger la suspension temporaire en raison du niveau élevé et continu des stocks sur le marché », a déclaré l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS) dans un communiqué. L’ARECOMS a déclaré qu’elle prévoyait d’annoncer une décision ultérieure visant à modifier, prolonger ou à mettre fin à la suspension avant la fin de la nouvelle période de trois mois, en septembre. Reuters a rapporté vendredi que les autorités congolaises envisageaient de prolonger l’interdiction, étudiant les modalités de répartition des quotas d’expédition de cobalt entre les sociétés minières. Une proposition visant à mettre en place des quotas est soutenue par des sociétés minières, dont Glencore, deuxième producteur mondial de cobalt. Cependant, la position de Glencore diffère de celle du premier producteur, le groupe chinois CMOC fait pression pour la levée de l’interdiction