Classée 5eme place boursière en Afrique, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Afrique l’Ouest s’est félicitée de ses performances dans un communiqué du 29 décembre. La BRVM entame l’année avec optimiste mais avec de nouveaux challengers liés notamment à l’objectif d’accroitre la liste des sociétés cotées.
Dans un contexte macroéconomique caractérisé par une reprise lente et inégale suivant les différentes régions du monde, sous l’effet des chocs exogènes et endogènes, les Bourses ont connu une année 2023 globalement positive grâce à une conjugaison de plusieurs facteurs. Il y a en effet les initiatives des Autorités politiques et monétaires en vue d’éloigner le spectre d’une récession économique, la bonne tenue du commerce international, la résilience des entreprises, l’optimisme des investisseurs, la relative amélioration du moral des ménages en lien avec la tendance baissière de la poussée inflationniste, etc. Dans ce contexte, l’Indice MSCI WORLD a progressé de 22,1 % à la fin de l’année 2023 (contre -19,46 % en 2022) et le MSCI EMERGING & FRONTIER MARKETS a gagné 6,9 % (contre -22,46% en 2022). Dans ce sillage, la plupart des Bourses africaines ont également terminé l’année 2023 dans le vert.
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La BRVM n’a pas dérogé à cette tendance positive en affichant une bonne performance avec ses principaux indices orientés à la hausse à la fin de la dernière séance de l’année : indices BRVM 30 (+7,85 %) ; BRVM Prestige (+1,47 %) ; BRVM Composite (+5,38 %), selon le communiqué de l’institution boursière ouest-africaine. La capitalisation du marché obligataire s’est fixée à 10 302,27 milliards de FCFA (+15,41 %) et celle du marché des actions à quasiment 8 000 (7 966,95) milliards de FCFA (+5,38 %) confortant le positionnement de la BRVM à la 5ème place des Bourses en Afrique. L’année 2024 est pleine de challenges pour la BRVM en raison de la poursuite de ses efforts pour l’accroissement du nombre de sociétés cotées notamment l’admission des PME, une meilleure intervention des investisseurs institutionnels, le développement de la culture boursière des populations, l’essor de la finance durable et de la finance islamique, l’ouverture de nouveaux marchés, l’accélération de l’intégration des bourses africaines et une plus forte implémentation de la technologie dans ses activités pour plus de célérité et de sécurité des transactions.