La République Démocratique du Congo (RDC), notamment son secteur minier, dont la valeur potentielle est estimée à 24 000 milliards de dollars, continue de fleurir. En ce sens, la société minière canadienne Ivanhoé Mines a récemment annoncé des résultats encourageants pour le complexe de Kamoa-Kakula.
En République Démocratique (RDC) la mine de Kamoa-Kakula dépasse les attentes de production de cuivre et ouvre la voie à une croissance économique prometteuse. Dans son rapport annuel clôturé le 31 décembre 2023, la société canadienne a atteint une production de 393 551 tonnes de cuivre à Kamoa-Kakula. Soit une augmentation de 18% par rapport à l’année précédente qui étaient fixées à 390 000 tonnes. Ces prouesses sont dûes en partie par au succès du programme de désengorgement de Kamoa Copper, terminé plus tôt que prévu en février 2023. Les concentrateurs Kamoa-Kakula ont broyé environ 8,5 millions de tonnes de minerai en 2023, produisant 824 382 tonnes métriques sèches de concentrés de cuivre. Les taux de récupération du cuivre par flottation ont été supérieurs aux attentes, atteignant en moyenne 87,4%. Au regard de ces grandes réalisations, Ivanhoé Mines prévoit d’intensifier sa production dans les années à venir afin de booster ses revenus. Les prévisions pour l’année 2024 oscillent entre 440.000 et 490.000 tonnes de cuivre sous concentré, avec la terminaison prévu du concentrateur de phase 3 au troisième trimestre. Cela augure de bonnes perspectives économiques pour la République démocratique du Congo (RDC) qui grâce à ses ressources minières se place comme un acteur majeur de l’économie africaine.
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