L’Afrique est victime de taux « exorbitants » sur la dette, selon le chef de l’ONU

Les pays africains sont malmenés par le système financier international qui leur impose des taux d'intérêt "exorbitants", a déclaré samedi le chef de l'ONU, Antonio Guterres

Les pays africains endettés sont contraints à des accords injustes par le système financier international, qui leur refuse l’allégement de la dette et applique des taux d’intérêt « exorbitants », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Des déclarations lors du sommet 36eme sommet de l’Union africaine (UA).

Les pays africains sont malmenés par le système financier international qui leur impose des taux d’intérêt « exorbitants », a déclaré samedi le chef de l’ONU, Antonio Guterres alors qu’il annonçait 250 millions de dollars de financement de crise, y compris pour lutter contre le risque de famine sur le continent. Un constat fait lors du 36e Sommet de l’Union africaine (UA) qui a débuté samedi au siège de l’organisation à Addis-Abeba, en Éthiopie, réunissant des dirigeants africains de tout le continent, ainsi que des personnalités internationales de premier plan. Les participants ont discuté de diverses questions régionales, se concentrant principalement sur l’économie et les contraintes financières persistantes.  Le chef de l’ONU a cependant souligné que l’action est encore nécessaire pour l’Afrique, à savoir « l’action économique ». Selon Guterres, l’Afrique est particulièrement riche en potentiel. Investir dans les « voies de la prospérité de l’Afrique nécessite des financements », a-t-il souligné, rappelant que les pays africains sont à plusieurs reprises abandonnés et négligés par les institutions financières mondiales.

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Dans son allocution devant l’assemblée, il a appelé à des réformes profondes visant à modifier la structure même de la finance internationale pour la rendre bénéfique pour les pays en développement, en particulier ceux d’Afrique, et la transformer pour servir les intérêts des plus vulnérables. Il a déclaré que le monde avait besoin d’une « nouvelle architecture de la dette qui allège et restructure la dette » des pays lourdement endettés. Aujourd’hui, les ratios d’endettement public en Afrique subsaharienne sont à leur plus haut niveau depuis plus de deux décennies, a déclaré le Fonds monétaire international (FMI) l’année dernière.

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