Tech : la Grande Bretagne investit 100 millions USD dans l’IA en Afrique

Afin de booster  le développement de plusieurs pays d’Afrique grâce à l’utilisation de l'intelligence artificielle (IA), le Royaume-Uni et des partenaires promettent de mobiliser 80 millions £ (100 millions USD). (Crédit : DR).

Le continent africain regorge d’énormes atouts  pour figurer parmi les premiers dans le secteur de l’intelligence artificielle, comme la jeunesse de sa population. Il devient donc de plus en plus nécessaire d’investir dans le domaine pour avoir des résultats probants dans les prochaines années.

Afin de booster  le développement de plusieurs pays d’Afrique grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), le Royaume-Uni et des partenaires promettent de mobiliser 80 millions £ (100 millions USD). Le gouvernement britannique l’a annoncé lors de l’AI Safety Summit qui s’est déroulé du 1er au 2 novembre en Angleterre. La première phase du projet concernera en premier lieu l’Afrique subsaharienne et vise entre autres à : créer ou développer au moins 8 laboratoires de recherche sur l’IA responsable dans les universités africaines ; aider au moins 10 pays à créer des cadres réglementaires solides pour une IA responsable, équitable et sûre ; contribuer à réduire les obstacles à l’entrée pour les « AI-innovateurs » africains dans le secteur privé.

« Cette initiative de collaboration est d’une importance capitale car elle donne aux pays africains les moyens de devenir producteurs, et pas seulement les consommateurs, dans la révolution de l’IA, en veillant à ce que nous soyons à l’avant-garde de la façon dont nous façonnons notre propre avenir et de la promotion de progrès durables à travers le continent », a déclaré Paula Ingabire, ministre rwandaise des Technologies de l’information et de l’Innovation.

Cette nouvelle coopération s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus large du Royaume-Uni à exploiter les opportunités de l’IA et à garantir son utilisation comme une force. Des bourses d’études sur l’IA seront délivrées aux étudiants de certaines universités du continent au nom du partenariat. La collaboration soutiendra également les investissements dans la création de modèles de données assurant une représentation précise de l’Afrique. En outre, en principe, la création  de cadres de gouvernance responsables de l’IA sera de mise. Cela en vue de faire faces aux  potentiels risques liés à son l’utilisation.

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