Des officiels et des experts de 11 pays africains participent à un atelier international sur l’approche « Shep », un outil permettant de développer « une agriculture orientée vers le marché », mardi, à Dakar.
11 pays prennent part à un atelier sur l’approche « Shep » venue du Japon, dans le domaine de l’agriculture à Dakar. Le Burkina Faso, le Burundi, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République démocratique du Congo et le Sénégal sont représentés à cette rencontre. Le Shep est un outil jugé pertinent en matière de mise en œuvre des politiques publiques. C’est une approche permettant de promouvoir une agriculture orientée vers le marché selon les explications de Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire. L’homme qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de trois jours, qui en est à sa cinquième édition a poursuivi en déclarant que c’est un outil qui a fini de prouver sa pertinence à l’aune des transformations induites en termes de changement de comportement, d’amélioration des revenus, de mise en relation et d’autonomisation des petits exploitants. La jICA, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) fait partie intégrante de l’organisation du dit atelier. Dans le passé, La JICA a fait recours à l’approche « Shep’’ dans l’exécution d’un projet au Kenya, en 2006. « Je suis persuadé qu’à l’instar du Sénégal, nos frères et sœurs des autres pays d’Afrique ont des [projets à succès] à nous faire découvrir, pour nous aider à améliorer nos modèles Shep » a conclu Boubacar Dramé.
A LIRE AUSSI : Investissements du Japon en Afrique, vers un retour d’influence ?
Cette approche Shep s’articule autour de 4 axes : le partage d’objectif et de vision avec les agriculteurs, la prise de conscience des agriculteurs, leur prise de décision et l’acquisition des compétences. Une méthode qui peut aider au développement de l’agriculture vivrière en Afrique. Cette dernière revêt une importance cruciale car elle est étroitement liée à la sécurité alimentaire du continent. L’agriculture vivrière se concentre sur la production d’aliments de base destinés à la consommation locale, et elle implique souvent des cultures vivrières telles que le riz, le maïs, le mil, le manioc, les légumes, les fruits, et d’autres produits de base.