La loi, adoptée le 14 décembre par le Conseil de la Nation et le 5 décembre par l’Assemblée populaire nationale (APN) en Aglérie, prévoit une batterie de mesures législatives destinées notamment à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, à l’appui aux investissements et à l’économie nationale, ainsi qu’à la simplification et la numérisation des procédures fiscales.
En Algérie, la loi de finances de l’exercice 2024, signée le 24 décembre dernier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été publiée au Journal officiel (JO) n 86. Le budget de l’Etat, dans le cadre de cette loi, prévoit une hausse historique des dépenses à 15.275,28 milliards DA en 2024, alors que les recettes devraient s’établir à 9.105,3 milliards de DA. Le texte table sur une croissance économique de 4,2% en 2024, tirée par tous les secteurs d’activités, avec une croissance du secteur des hydrocarbures de près de 1%, boostée principalement par les exportations gazières. Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut est maintenu à 60 dollars sur la période 2024-2026, alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 dollars sur la même période. La loi prévoit une forte hausse des dépenses budgétaires, à 15.275,3 milliards de DA en 2024, alors que les recettes budgétaires devraient s’établir à 9.105,3 milliards de DA.
A lire aussi : Algérie : la « facilitation des investissements » à la 1ère édition du Forum international des affaires et de l’investissement à Alger
Le texte prévoit que les dix nouvelles wilayas du Sud algérien bénéficieront de crédits de paiement estimés à 172,8 milliards de DA, tandis que l’autorisation d’engagement globale s’élève à 228,1 milliards de DA. 55% de ces montants seront destinés aux dépenses d’investissement (124,6 milliards de DA en autorisations d’engagement et 69,1 milliards de DA en crédits de paiement), touchant principalement les secteurs de l’Education, de l’Habitat, des Travaux publics, de l’Agriculture et de la Santé.