Chronique : L’impératif d’une coexistence prospère entre business et biodiversité

Jusqu’à présent, les activités humaines, notamment l'agriculture, l'exploitation forestière et l'urbanisation, ont un impact négatif important sur la biodiversité. (Crédit : DR).

La préservation de la biodiversité est un enjeu crucial pour l’avenir de l’humanité. Elle est essentielle pour assurer la continuité de la vie sur Terre, pour la fourniture de services écosystémiques essentiels tels que l’eau potable, la nourriture et l’air pur, et pour la régulation du climat. Quel équilibre tenir, sachant que la moitié du PIB mondial, soit 44 000 milliards de dollars de ressources économiques, dépend de la nature.

La célébration de la Journée mondiale de la Biodiversité le 22 mai 2024 me permet de revenir sur une coexistence entre l’action de l’Homme et la nature, via un déploiement progressif de technologies écoresponsables. Jusqu’à présent, les activités humaines, notamment l’agriculture, l’exploitation forestière et l’urbanisation, ont un impact négatif important sur la biodiversité. Ces activités entraînent la destruction d’habitats naturels, la fragmentation des populations d’espèces et la surexploitation des ressources naturelles. Face à cette situation, il est impératif que les entreprises adoptent des pratiques plus durables et respectueuses de la biodiversité. Cela signifie qu’elles doivent intégrer la biodiversité dans leurs stratégies et leurs opérations, et prendre des mesures pour réduire cet impact négatif sur l’environnement. Je trouve que c’est un impératif, dans la mesure où il est admis que la biodiversité reste une ressource précieuse pour les entreprises, et sa préservation est essentielle pour leur réussite à long terme.

Ecoresponsabilité tous azimuts

En adoptant des pratiques plus durables, les entreprises peuvent non seulement contribuer à la préservation de la biodiversité, mais aussi elles peuvent améliorer leur performance économique et leur réputation. Dans des zones comme l’Union Européenne (UE) des décisions importantes ont été prises, telles que la taxe carbone ou Carbon Border Adjustment Mechanism (CBAM), pour amener les exportateurs à réduire leur empreinte écologique. Cela permet aux entreprises à utiliser moins de ressources naturelles, en produisant moins de déchets et en émettant moins de gaz à effet de serre, a soutenir la gestion durable des forêts en achetant du bois provenant de forêts certifiées et en évitant les produits provenant de forêts illégales… Entre autres actions, le secteur privé est appelé à protéger les habitats naturels en créant des zones protégées et en restaurant des écosystèmes dégradés, à soutenir la R&D de technologies durables qui permettent de réduire l’impact des activités humaines sur la biodiversité. La sensibilisation du personnel et des clients, quant à l’importance de la biodiversité et à la nécessité de la préserver, n’est pas en reste. En plus des actions des entreprises, il est aussi important que les gouvernements et les individus prennent des mesures pour préserver la biodiversité. Les gouvernements peuvent mettre en place des politiques et des réglementations qui encouragent les entreprises à adopter des pratiques durables.

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