L’initiative de lancer la Banque Africaine de l’énergie, est salutaire et vise à permettre à l’Afrique d’avoir son indépendance énergétique, dans un monde en proie aux changements climatiques, avec un objectif de base d’actifs de 120 milliards de dollars. Le closing est prévu pour fin mars 2025.
La Banque africaine de l’énergie (BAE) sera bientôt opérationnelle. A terme, elle financera des projets pétroliers et gaziers. Cette nouvelle institution financière soutiendra les objectifs de transition énergétique du continent et sera lancée au premier trimestre 2025. Pour M. Ekperikpe Ekpo, ministre nigérian du Pétrole, la BAE vise une base d’actifs de 120 milliards de dollars.
Axée sur les combustibles fossiles, la banque, fruit d’un partenariat entre l’institution de financement du commerce Afrexim Bank et l’Organisation des Producteurs Africains de Pétrole, devait démarrer ses opérations, d’ici la mi-2025, déclarait naguère un responsable d’Afreximbank. « Le bâtiment est prêt et nous sommes en train d’y apporter la touche finale. D’ici la fin de ce trimestre, cette banque décollera », a réagit M. Heineken Lokpobiri, ministre délégué nigérian du Pétrole. Il a ajouté, soutenant que le Nigéria suivrait lui aussi le mantra du président américain Donald Trump concernant l’augmentation des forages pétroliers et la suppression de tous les obstacles pour porter la production pétrolière à 2,5 millions de barils par jour, cette année.
A lire aussi: Nigéria : la production pétrolière sur un trend haussier
Actuellement, la production de brut du Nigéria est en moyenne de 1,7 million de barils par jour. Ce pays, premier producteur de pétrole d’Afrique, a remporté le challenge, face à trois pays africains rivaux, pour le droit d’accueillir ce nouveau prêteur multilatéral qui va entrer en lice incessamment.