Finance : L’Ouganda en quête de 400 millions US pour booster deux secteur clés

L'Ouganda prévoit d'emprunter 400 millions de dollars auprès de plusieurs institutions, dont la Banque africaine de développement (BAD) et un fonds des Nations Unies, pour financer des projets de transport et d'agriculture, a déclaré un responsable du ministère des Finances.

L’Ouganda va emprunter 400 millions de dollars pour des projets agricoles et de transport, selon le ministère des Finances. Le pays d’Afrique de l’est à une économie agraire, même si le secteur représente une part faible de son PIB.

L’Ouganda prévoit d’emprunter 400 millions de dollars auprès de plusieurs institutions, dont la Banque africaine de développement (BAD) et un fonds des Nations Unies, pour financer des projets de transport et d’agriculture, a déclaré un responsable du ministère des Finances. Les partis politiques d’opposition ont critiqué le gouvernement pour l’augmentation de la dette publique ces dernières années, et la banque centrale ougandaise a déclaré que le coût du service de la dette exerce une pression sur les recettes publiques. De son côté, le gouvernement affirme que l’augmentation des emprunts est nécessaire pour financer des projets d’infrastructures qui stimuleront la croissance économique. La majeure partie du nouvel emprunt, soit 253 millions de dollars, proviendra de la BAD, a déclaré mercredi soir au Parlement le ministre d’État aux Finances, Henry Musasizi.

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Les autres prêteurs comprennent le Fonds international de développement agricole (FIDA) des Nations Unies, la Banque islamique de développement et UniCredit Bank Austria, a-t-il précisé. Il a précisé qu’une grande partie du crédit servirait à financer les travaux de construction, actuellement au point mort, d’une nouvelle route à péage qui formera un tronçon d’autoroute reliant l’Ouganda aux pays voisins, le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo. Une partie des fonds servira également à construire de nouvelles installations dans le secteur de la santé, a-t-il déclaré. L’encours total de la dette publique ougandaise s’élevait à 29,1 milliards de dollars l’année dernière, soit une hausse de 18 % par rapport à la période précédente, selon le ministère des Finances. L’économie ougandaise est dominée par le secteur des services (53,5 % du PIB), suivi de l’agriculture et de l’industrie. L’agriculture, bien que moins représentée en pourcentage, reste un pilier majeur employant la majorité de la population active et exportant des produits comme le café. Le pays a également découvert des gisements pétroliers dans la région du lac Albert, un projet d’exploitation d’envergure soutenu par des investissements directs et la construction d’un oléoduc vers la Tanzanie.

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