Soutenu par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, le PNDT cède la place au Plan d’accélération de la Transformation (PAT) 2021-2023 de l’économie gabonaise, mis en route en janvier 2021.
Au Gabon, le gouvernement a annoncé son plan de développement 2024-2026, à 4 536 milliards FCFA, avec 293 projets. Le CTRI compte entreprendre d’énormes chantiers de développement socioéconomique du pays sur la période 2024-2026. Les hautes autorités du pays ont rendus public un plan de conduite des actions prioritaires du gouvernement de la Transition en vue d’adresser la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact. Ce programme dénommé Plan National de développement pour la Transition, tourne autour de .293 projets de développement dont les besoins en financements sont globalement estimés à 4 536 milliards FCFA. Ces engagements devraient tourner autour de 2 045 milliards FCFA de ressources propres fondées sur l’amélioration des recettes hors pétrole et les efforts visant à réduire le train de vie de l’État, de 1 276 milliards FCFA de financements extérieurs, de 1 197 milliards FCFA de financements privés à travers les PPP, et 16,5 milliards FCFA via la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). À travers cet ambitieux programme, le gouvernement envisage de diversifier l’économie nationale, de mettre sur pied plusieurs infrastructures dans l’optique de garantir le bien-être des populations tout en mettant un accent particulier sur la bonne gouvernance. Des piliers stratégiques ont ainsi été mis en place comme le développement des infrastructures stratégiques, le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatiques, l’élaboration d’un nouveau pacte social pour le développement inclusif, l’intensification de la stratégie de diversification de l’économie, la réforme des institutions et la Transition politique.
Pour Mays Mouissi, le ministre de l’Économie, « la réussite de ce plan dépend fortement de nos capacités à relever le défi de la mobilisation des ressources financières et de leur absorption dans un contexte économique et financier peu favorable ».
Au titre des projets phares à prendre en compte à financer par ce plan, figure entre autres, la construction de Libreville 2 et de logements sociaux adaptés aux réalités des populations locales, le rachat de la société pétrolière Assala, la création d’une Banque de développement, la construction/réhabilitation du réseau routier et des voiries, la réhabilitation des 10 aéroports provinciaux ainsi que la création d’une nouvelle Compagnie aérienne nationale ainsi que d’un aéroport à Andem.