En Guinée, l’entrée en production de la méga-mine de fer Simandou s’accompagne de licenciements massifs de travailleurs ayant opéré sur des infrastructures aujourd’hui achevées, accentuant les risques de pauvreté...
Le mécanisme d'ajustement carbone, que l'Union européenne compte mettre en place à ses frontières, sera effectif à partir de 2026 ou 2027. A défaut de se conformer aux exigences du Pacte Vert et du Paquet Climat, les pays africains, qui exportent vers cette zone, verront leurs revenus fondre comme neige au soleil.
Au moment où la Terre est à la croisée des chemins pour entamer une transition énergétique, à même de sortir d’une crise écologique globale, les investissements dans des technologies industrielles irrespectueuses de l’environnement sont de plus en plus bannis.
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UN Climate Change) vient de certifier 187 millions de crédits carbones du Gabon sur la période 2010-2018. Une aubaine pour le pays qui entend les valoriser prochainement sur le marché des compensations où l'unité est actuellement valoriser entre 30 et 35 dollars et qui lui ouvre la voie à une véritable manne financière. Et ce au regard de l'important stock de crédit-carbone dont dispose le Gabon avec une superficie de son territoire recouverte à près de 90% d'immenses forêts.
Le continent africain fait face à des besoins colossaux, en termes d’infrastructures. D’ici 2040, ils sont estimés dans une fourchette, oscillant entre 40 000 et 63 000 milliards $ par an, selon la BAD. Combler ce déficit criard doit être conjugué à une stratégie qui met en avant la transition énergétique.
Kowry Energy met en service des systèmes d’énergie solaire décentralisés au Sénégal, Nigéria et Mali. 16 mois après la création de l’entreprise, le fournisseur, spécialisé dans l’accès en énergie pour l’Afrique subsaharienne, démarre effectivement quatre systèmes d’énergie solaire décentralisés dans les trois pays.