En Afrique au sud du Sahara, le moins que l’on puisse dire est que l’eau est abondante et les terres fertiles, à tel point que l’autre disait « un stylo, jeté par terre, finit par pousser ! » Même en l’absence de politiques agricoles intensives et modernes dans nombre de pays, les pertes de récoltes sont chiffrées à hauteur de 400 millions de tonnes par an, selon la FAO. Des pertes, dues notamment à une inadéquation ou à une absence de la chaine du froid.
Le deuxième sommet africain sur l'alimentation au Sénégal s'est achevé le 27 janvier à Dakar par un fort engagement des partenaires au développement. Lesquels ont convenu d'investir
En Côte d’Ivoire, les entreprises du secteur de la transformation locale de noix de cajou plaident pour le maintient des subventions étatiques au secteur. Le pays, premier producteur mondial de la noix de cajou a adopté une politique en faveur de la transformation locale, par un accompagnement des acteurs.
En décidant de consacrer 4 millions de tonnes d'engrais à l'Afrique en 2023, le groupe marocain OCP (Office Chérifien des Phosphates) apporte une véritable bouffée d'oxygène à de nombreux pays confrontés actuellement à une pénurie doublée d'une envolée des prix sur le marché international en raison du conflit russo-ukrainien. Le leader mondial des produits phosphatés confirme ainsi son engagement à œuvrer en faveur de la sécurité alimentaire de l'Afrique. Une stratégie qui s'est traduite ces dernières années par des investissements massifs dans le secteur ainsi que des partenariats dans plusieurs pays afin d'améliorer la production agricole. Et ce, à travers plusieurs initiatives qui vont de la production d’engrais à l’accompagnement des petits agriculteurs.
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la société Coca-Cola Donga Bottling Company SA (CCDBC SA) ont procédé, la semaine dernière à Cotonou,...
Le Niger ambitionne de couvrir ses besoins en riz d'ici 2030. Pour ce faire, le gouvernement vient de dévoiler une stratégie qui va nécessiter la mobilisation de quelques 653 millions de dollars sur dix ans pour accroitre la production locale et viser le marché de l'export.
La Banque africaine de développement (BAD) émet une nouvelle obligation thématique « Nourrir l’Afrique » de 100 millions de dollars américains sur 7 ans, à échéance septembre 2029. Par cet investissement l’institution veut réduire la pauvreté en Afrique, veut contribuer à mettre un terme à la faim et à la malnutrition.