Aux côtés des géants mondiaux asiatiques, tels que Samsung Electronics, TSMC et UMC, ou américains et européens comme ASML, Infineon, NXP, STMicroelectronics… la compétition est acharnée entre les grandes puissances mondiales pour le contrôle de la production de semi-conducteurs. Ces minuscules composants électroniques, présents dans notre quotidien, sont au cœur de la guerre des micro-puces. Où se situe l’Afrique, au moment où l’IA bat son plein ?
Cette année les Assemblées annuelles du groupe Banque africaine de développement (BAD), ponctuées de plénières et de panels thématiques, qui viennent de s’achever à Charm el-Cheikh en Egypte, ont coïncidé avec la 58ème Assemblée du Conseil des gouverneurs et le 49ème Assemblée du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD). Entre autres, les chantiers ont porté sur la souveraineté pharmaceutique, la souveraineté alimentaire de l’Afrique, une coopération multilatérale avec le privé et le public pour financer la transition verte en Afrique… Le lancement de l'Alliance pour les infrastructures vertes (AGIA), par le groupe et plusieurs partenaires, dans le but de verdir les infrastructures de l'Afrique et de mobiliser 10 milliards de $ pour couvrir les coûts supplémentaires des infrastructures vertes, à faible émission de carbone et résilientes dans le cadre de la transition vers Net Zero en Afrique, a été salué.