Africa Data Centres annonce la construction d’une nouvelle installation à Accra, au Ghana. Initialement conçu pour 10 MW, le site va disposer d’une option d’extension à 30MW en fonction de la demande. Au côté des centres de données en Afrique du Sud et au Kenya, l’infrastructure ghanéenne se veut précurseur d’une révolution numérique en Afrique de l’Ouest où le Nigeria fait figure d’exception.
Africa Data Centres, réseau d’installations de centres de données interconnectés sur le continent, annonce son projet de la construction d’une nouvelle installation sur son terrain récemment acquis dans le quartier d’affaires d’Accra, au Ghana. Initialement conçu pour 10 MW, le nouveau site disposera d’une option d’extension à 30MW en fonction de la demande. Le projet a été présenté comme la plus grande installation de ce type en Afrique de l’Ouest, en dehors du Nigeria. Les centres de données sont la base d’une croissance économique axée sur le numérique, permettant de développer des écosystèmes TCI durables et autonomes. L’installation sera construite dans le cadre du Projet de réaménagement de la foire commerciale d’un des quartiers clés du centre-ville d’Accra. La pose de la première pierre est attendue au cours de l’année 2024.
« Nous continuons à apporter des services et des produits reconnus à l’international par l’entremise de Liquid Intelligent Technologies et Africa Data Centres. Liquid dispose déjà du plus grand réseau fibré transfrontalier en Afrique, et l’expansion de nos centres de données vient compléter cette présence pour accélérer la transformation numérique sur le continent », déclare Hardy Pemhiwa, CEO, Liquid Intelligent Technologies.
La prochaine installation fait partie des plans d’expansion continentale d’Africa Data Centres couvrant dix des principaux centres économiques d’Afrique (Afrique du Sud, Zambie, Kenya, Rwanda, Égypte, Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire et Angola). Pour Tesh Durvasula, CEO, Africa Data Centres, le projet permettra à Africa Data Centres, de contribuer à réduire la fracture numérique en Afrique de l’Ouest. Les centres de données hyperscale, qui reçoivent les faveurs des principales sociétés technologiques américaines, des banques et des entreprises locales, sont le domaine de spécialisation d’Africa Data Centres. Il met en avant le fait que leurs infrastructures soient alimentées par une énergie solaire et un stockage sur batterie indépendants, pour déployer des technologies numériques tout en atténuant l’impact environnemental. En partie financée par la U.S. International Development Finance Corporation (DFC) du gouvernement américain, cette expansion est une initiative pour accélérer les infrastructures et les services numériques du secteur privé en Afrique. La nouvelle installation à Accra est perçue comme un investissement dans une infrastructure critique contribuant à mieux connecter les populations et les marchés africains.
« La DFC est fier de soutenir African Data Centres. Cette nouvelle installation à Accra représentera un investissement dans une infrastructure critique contribuant à mieux connecter une population et un marché africains en forte croissance à des opportunités mondiales. L’engagement de DFC à renforcer l’infrastructure TCI en Afrique de l’Ouest repose sur la volonté du président Biden de mobiliser des capitaux privés au profit d’investissements d’infrastructures de haute qualité qui améliorent la vie des populations », a déclaré Scott Nathan, CEO, U.S. International Development Finance Corporation (DFC).
Amos Hochstein, conseiller principal auprès du gouvernement américain a précisé que cet investissement illustre l’engagement du gouvernement américain, dans le cadre du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII), de débloquer des capitaux publics et privés afin d’investir dans des infrastructures durables. Pour le gouvernement local, cet investissement résulte de la volonté du Ghana de numériser tous les secteurs de l’économie pour accroître la capacité d’accès aux services numériques et attirer davantage d’investissements étrangers directs dans le pays dont l’économie en souffrance est suspendue à un prêt du FMI.