L’Ouganda vient de mettre en service sa plus grande centrale de production d’électricité. Une centrale hydoélectrique de 600 MW, construite sur le Nil, qui a coûté 1,7 milliard de dollars et financée par un prêt de la Chine. Ce projet hydroélectrique de Karuma (KHP), construit par Sinohydro Corporation, augmente considérablement la capacité de production de l’Ouganda, pour la porter à un peu plus de 2 000 MW.
L’Ouganda étrenne sa plus grande centrale hydroélectrique. La construction de cet ambitieux projet, qui a débuté en 2013, a été retardée de plusieurs années et n’a pas été achevée à plusieurs reprises. La centrale de Karuma, en Ouganda, va produire une énergie abordable. Elle contribuerait à fournir une énergie propre et durable pour le développement de l’Afrique de l’Est ».
Déjà, l’Ouganda exporte de l’électricité vers ses voisins, à savoir le Rwanda, la Tanzanie et le Kenya. Une ligne de transmission de 400 kV, s’étendant sur 248 kilomètres (154 miles) pour transporter l’électricité, a également été lancée jeudi. Des projets sont également en cours pour construire une ligne de transmission de 180 millions de dollars, pour permettre à l’Ouganda d’exporter de l’électricité vers le Soudan du Sud, en manque d’énergie.
Une énergie électrique bon marché, fiable et abordable
La ministre de l’Énergie, Ruth Nankabirwa, a déclaré que la centrale avait été confrontée à de nombreux défis logistiques, y compris conjocturels, tels que COVID-19, qui ont retardé son achèvement. La banque chinoise Exim Bank a accordé un prêt de 1,4 milliard de dollars, représentant 85 % du coût du projet, tandis que le gouvernement a fourni le reliquat du financement. Le président Yoweri Museveni a révélé que son gouvernement souhaitait garantir l’accès à une « électricité bon marché, fiable et abordable ». A noter que Karuma est la deuxième centrale hydroélectrique, financée par la Chine en Ouganda, ces dernières années.
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En 2019, l’Ouganda a mis en service le barrage hydroélectrique d’Isimba, d’une puissance de 188 MW, et d’un coût de 500 millions de dollars, également sur le Nil, financé par un prêt de la Chine. Il a été construit par la société chinoise China International Water and Electric Corporation (CWE).