Secteur aérien : l’Afrique face à l’Open Sky

Le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), une initiative de l’Union africaine visant à créer un seul marché unifié du transport aérien en Afrique, à libéraliser l’aviation civile sur ce continent et à y impulser l’intégration économique.

Face à une concurrence internationale, jugée déloyale, les compagnies aériennes en Afrique tentent de s’organiser pour contrer les effets potentiellement néfastes de l’Open Sky avec la création d’un Marché unique africain du transport aérien (SAATM).

Pour les spécialistes du secteur, si l’Afrique ouvre les droits de trafic sans précaution, aucune compagnie africaine, sauf peut-être Ethiopian, ne pourra résister, notamment aux compagnies aériennes du Golfe accusées de pratiquer du dumping et dans une moindre mesures les compagnies européennes dont les pays imposent de manière unilatérale des taxes (carbone) ou des critères difficiles à remplir pour les compagnies aériennes africaines. Le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), une initiative de l’Union africaine visant à créer un seul marché unifié du transport aérien en Afrique, à libéraliser l’aviation civile sur ce continent et à y impulser l’intégration économique.

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Ses objectifs se résument entre autres à libéraliser le ciel africain grâce à la mise en place des principes de la décision de Yamoussoukro pour accroître la connectivité aérienne et améliorer les tarifs, pour favoriser le développement durable du transport aérien en Afrique, pour contribuer à la croissance économique, à la création d’emplois et à l’intégration économique du continent. En 2024,plusieurs pays du Continent devront concrétiser leur intégration à ce marché africain. Toutefois, ils s’attendent à des études d’impact et des process bien élaborés pour écarter toutes concurrences déloyales. Une tâche importante à s’atteler par l’Union Africaine (UA) pour favoriser l’intégration du transport aérien en Afrique. Pour Eduardo Fairen, le directeur général de TAAG Angola, qui s’était confié à nos confrères de JA « il existe actuellement des pratiques commerciales qu’on peut qualifier de déloyales, de dumping. C’est ce que toutes les compagnies africaines vivent avec Turkish Airlines, Qatar Airways ou Emirates, qui pratiquent des tarifs sur les vols vers l’Europe dé[1]fiant toute concurrence ». Autant de questions sur la table pour les compagnies aériennes africaines.

Article de notre dossier « perspectives Afrique 2024 »

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