UE-Afrique du Sud : 13 milliards US d’investissements dans des projets énergétiques

L'UE promet 11,5 milliards d'euros d'investissement en Afrique du Sud. Et ce, à travers des investissements dans de nouvelles capacités de production d'électricité, la modernisation du réseau, le stockage d'énergie et à l'hydrogène vert. (Crédit : DR).

L’Union européenne s’est engagée à investir 11,5 milliards d’euros, soit 13,3 milliards de dollars en Afrique du Sud dans des projets d’énergie propre, d’infrastructures et de produits pharmaceutiques, annoncé la nation arc-en-ciel en fin de semaine. Une grande partie de cet investissement vise à accélérer la transition de l’Afrique du Sud vers les énergies renouvelables.

L’UE promet 11,5 milliards d’euros d’investissement en Afrique du Sud. Et ce, à travers des investissements dans de nouvelles capacités de production d’électricité, la modernisation du réseau, le stockage d’énergie et à l’hydrogène vert. La déclaration de l’UE mentionne le projet Coega Green Ammonia, qui vise à répondre à la demande croissante d’ammoniac vert dans l’agriculture, la chimie et l’exploitation minière, et à stimuler la production de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques en Afrique du Sud pour le continent africain.

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis 4,7 milliards d’euros d’investissement en mars lors d’une visite en Afrique du Sud, et il n’était pas immédiatement clair si ce dernier engagement d’investissement incluait cette somme ou s’y ajoutait, selon l’analyse de Reuters. Les perspectives d’exportation de l’Afrique du Sud ont été affectées par les droits de douane de 30 % imposés par le président américain Donald Trump sur ses marchandises en août, ainsi que par l’expiration d’une importante initiative commerciale américaine avec l’Afrique à la fin du mois dernier.

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Le secteur énergétique sud-africain est à un point de bascule. Historiquement ancré dans le charbon, il est aujourd’hui marqué par des problèmes d’approvisionnement critiques (délestages) qui forcent une accélération de la transition vers les énergies renouvelables, un processus qui est à la fois coûteux et socialement délicat.