La banque centrale du Nigeria a annoncé jeudi de nouvelles exigences minimales de fonds propres pour les banques. L’objectif est d’améliorer leur résilience et de renforcer le système financier du pays.
La Banque centrale du Nigéria a déclaré qu’elle fixait le capital minimum pour les banques commerciales bénéficiant d’une autorisation internationale à 500 milliards de nairas (353,32 millions de dollars). La banque centrale fixait également une nouvelle base de capital minimum pour les banques commerciales avec autorisation nationale à 200 milliards de naira, tandis que la nouvelle exigence pour celles avec autorisation régionale sera de 50 milliards de naira. Pour aider les banques à répondre aux nouvelles exigences en matière de fonds propres, la banque centrale du Nigéria a déclaré qu’elle les exhortait à envisager des options telles que de nouvelles injections de capitaux propres, des fusions et acquisitions, ainsi que l’amélioration ou la dégradation de l’autorisation de licence. Les banques ont deux ans pour satisfaire aux nouvelles exigences en matière de fonds propres, précise le communiqué. L’inflation au Nigeria dépasse 30 % à un taux annuel, le plus élevé depuis près de trois décennies, attisant une crise du coût de la vie qui a laissé des millions de personnes dans le pays le plus peuplé d’Afrique se battre pour répondre à leurs besoins fondamentaux.
A lire aussi : Nigéria : le naira au plus bas et chute des actions