La 3e édition de la MSGBC Oil, Gas et Power Conference et Exhibition est confirmée. Elle aura lieu en Mauritanie les 21 et 22 novembre 2023. L’événement de deux jours sera l’occasion de présenter des stratégies de monétisation du gaz dans la région et d’expliquer comment l’Afrique de l’Ouest peut utiliser ses ressources.
Energy Capital & Power (ECP) organisateur du premier événement sur l’énergie à être organisé en Afrique de l’Ouest, la MSGBC Oil, Gas & Power Conference & Exhibition a le plaisir d’annoncer que la 3e édition de l’événement aura lieu en Mauritanie les 21 et 22 novembre 2023 sous le patronage de M. Mohamed Ould Cheik Ghazouani, Président de la République de Mauritanie, en partenariat avec le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine minier (SMHPM), Petrosen, Cos Petrogaz et la Chambre africaine de l’énergie.
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Annoncée par Macky Sall, Président de la République du Sénégal, et Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies de la République du Sénégal, lors de la dernière journée de la conférence MSGBC Oil, Gas & Power le 2 septembre 2022, l’édition 2023 réunira des leaders du secteur, des décideurs politiques, des investisseurs, des chefs de gouvernement et des acteurs locaux. Des discours liminaires, des exposés, des débats d’experts, des expositions et des sessions de réseautage se succèderont pendant deux jours afin de favoriser les investissements et la conclusion de marchés dans tous les domaines des chaînes de valeur énergétiques de la région MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau et Guinée-Conakry).
Dédiée au thème « Scaling Energy Opportunities in Africa’s New Frontier » (Développer les opportunités énergétiques dans la nouvelle frontière de l’Afrique), la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2023 a pour but de présenter et de promouvoir le développement du gaz naturel et son rôle dans la transition énergétique mondiale. Elle vise également à positionner la région en tant que plaque tournante énergétique pour le gaz, les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.
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L’année 2023, qui verra le déploiement de divers projets concernant l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique, sera une année de transformation pour la région MSGBC. Par exemple, le Sénégal, est sur le point de lancer le projet pétrolier Sangomar qui produira 100 000 barils par jour, tandis que le démarrage de la phase 1 du projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) qui fournira 2,5 millions de tonnes par an (mtpa) est prévu pour 2024. En outre, après avoir lancé un premier grand cycle d’octroi de licences en 2020, le pays en prévoit un deuxième, encore plus important. En ce qui concerne l’énergie verte, les investisseurs s’intéressent au potentiel solaire et éolien du pays, en s’appuyant sur le succès du projet éolien Taiba N’Diaye de 158 MW.
Parallèlement, la Mauritanie, pays hôte de la MSGBC 2023, a élaboré un vaste programme visant à faire du pays un centre régional intégré d’énergie verte et à favoriser l’industrie sidérurgique verte. Une liste très fournie de projets couvre le domaine des hydrocarbures et de l’hydrogène vert et d’autres plans prévoient l’intégration du secteur énergétique émergent à divers autres secteurs comme l’exploitation minière. En plus du projet GTA développé en collaboration avec le Sénégal, la Mauritanie ambitionne de renouveler le succès de projets récemment lancés comme le projet de gaz naturel liquéfié de BirAllah (10 mtpa). En outre, deux projets jumeaux d’hydrogène vert de plusieurs GW promettent d’offrir de nouvelles opportunités de croissance de l’énergie propre.
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En amont également, la Gambie lancera prochainement son deuxième cycle d’octroi de licences. La FAR Gambia Ltd ayant annoncé en 2022 que les blocs gambiens A2 et A5 possédaient un potentiel de 1,5 milliard de barils de pétrole, les appels d’offres pour ces blocs devraient susciter l’intérêt des entreprises internationales. Tandis que le marché des hydrocarbures du pays fait de premiers pas prometteurs, les opportunités dans les énergies renouvelables se développent également, le bouquet énergétique de la Gambie comprenant une part de plus de 50% d’énergies renouvelables.
De son côté, dans le cadre de son plan d’investissement pour l’énergie durable, la Guinée-Bissau a mobilisé 700 millions de dollars en faveur du développement des énergies renouvelables aux fins d’une transformation énergétique à l’horizon 2030. À cet effet, le pays a récemment lancé un appel d’offres pour l’adjudication de cinq blocs dans le cadre d’un cycle spécial en eaux profondes, tandis que l’accent mis sur l’électrification a encouragé des investissements étrangers dans les énergies renouvelables. Enfin, en Guinée-Conakry, le potentiel de croissance des secteurs minier, agricole et de la pêche a suscité un regain d’intérêt pour le secteur de l’énergie. De nouveaux projets sont constamment lancés dans le secteur de l’énergie solaire et de l’hydroélectricité.
Dans ce contexte, l’événement de deux jours sera l’occasion de présenter des stratégies de monétisation du gaz dans la région et d’expliquer comment l’Afrique de l’Ouest peut utiliser ses ressources naturelles pour promouvoir son développement socio-économique, l’accès universel à l’électricité et la coopération transfrontalière. De nombreuses sessions techniques et stratégiques seront dédiées à des sujets de discussion tels que l’autonomisation des jeunes, les femmes et l’énergie, le développement régional, le gaz en tant qu’énergie de transition, les derniers développements en matière d’exploration et les nouvelles opportunités d’octroi de licences, entre autres.