Congo : un nouveau code gazier en gestation

La République du Congo adoptera bientôt un nouveau code gazier pour attirer les investissements.

La République du Congo s’attend à ce que le Parlement adopte un nouveau code gazier ce mois-ci, a déclaré le ministre du Pétrole, alors que le pays cherche à attirer davantage d’investissements dans un secteur au cœur de son programme de développement national, selon les informations de Reuters.

La République du Congo adoptera bientôt un nouveau code gazier pour attirer les investissements. Une information de nos confrères de Reuters, publiée dans le sillage de la conférence sur l’Energie organisée à Cap Town en Afrique du Sud du 29 septembre au 03 octobre. Ce code gazier promet d’être progressiste et prévoit de fournir un cadre juridique pour l’exploration, la production et l’exploitation du gaz dans ce pays d’Afrique centrale, qui espère également doubler sa production pétrolière pour atteindre 500 000 barils équivalent pétrole d’ici la fin de la décennie.

« Nous sommes guidés par une conviction profonde : l’avenir du Congo ne peut pas reposer uniquement sur le pétrole, il doit aussi reposer sur le gaz », a déclaré Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, lors de la conférence africaine sur l’énergie au Cap, rapporté par l’agence de presse. « C’est pourquoi nous avons placé la valorisation du gaz au cœur de notre stratégie », a-t-il ajouté.

La production gazière du pays repose sur la concession offshore Marine XII d’Eni, qui comprend les champs de Nene et de Litchendjili, actuellement en production, ainsi que les découvertes non développées de Minsala et de Nkala. En août, Eni a ouvert un nouvel onglet, en annonçant le départ de Chine de son unité flottante de gaz naturel liquéfié de Nguya pour la deuxième phase de son projet Congo LNG. Cette unité permettra de quadrupler la production actuelle pour atteindre 3 millions de tonnes par an d’ici la fin de l’année.  Pour le ministre Congolais, le projet va renforcer le rôle du pays sur le marché international du gaz et contribuer à répondre aux besoins nationaux en électricité, en cuisson propre et en matières premières industrielles. Outre Eni, le chinois Wing Wah, le géant pétrolier français TotalEnergies et Trident Energy sont présents dans le pays.  Et le prochain cycle d’octroi de licences pétrolières et gazières serait lancé avant la fin de l’année, sans plus de précisions, a déclaré Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre Congolais des Hydrocarbures