Dettes bilatérales- Le président de la Banque mondiale plaide davantage d’annulations

Guatemalan money

Le Président du groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a vient de déclarer que les créanciers bilatéraux devaient accorder davantage d’annulations de dettes aux pays pauvres surendettés. L’institution financière travaillait sur des moyens d’alléger les coûts du service de la dette, pour améliorer les résultats en matière de développement.

La dette et le service de la dette (intérêts et frais annexes) pèsent lourdement sur les économies de PPTE et PMA. M. Ajay Banga, Président du groupe de la Banque mondiale, s’adressant aux journalistes avant les Réunions Annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré que le groupe de la Banque mondiale avait déjà répondu aux appels, en faveur de sa part d’allègement de la dette dans les restructurations, en fournissant des milliards de dollars de subventions supplémentaires et de prêts à prix fortement réduits aux pays débiteurs. Entre 16 et 17 milliards de dollars ont été versés à la Zambie, au Tchad, à l’Éthiopie et au Ghana, au cours de leurs lents et douloureux processus de restructuration de la dette. « En fait, ce que nous faisons, c’est leur donner la bouée de sauvetage, dont ils ont besoin, que ce soit sous forme d’une remise de dette ou d’une subvention », a déclaré Banga. « L’annulation de la dette est obligatoire… Elle est exigée de ces créanciers. C’est le problème que nous essayons de résoudre. », a précisé le Président de la BM.

Alléger le poids de la dette

A noter que M. Banga n’a pas spécifiquement mentionné la Chine, un des plus grands créanciers des pays, en difficulté financière, et qui a tardé à accepter des réductions du principal de la dette.

Actuellement, la Banque mondiale travaille avec plusieurs pays sur des moyens potentiels de remodeler la dette, afin de réduire les coûts du service et de prendre le temps d’investir dans le développement, la santé, l’éducation… en somme, sur ce que l’on pourrait appeller un échange dettes contre développement.

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