Interview de Mme Saaida Lahlou, Présidente Directrice Générale de la Société COPAMASUD
Le code de la famille marocaine, Moudawana, a introduit des réformes importantes pour une responsabilité conjointe des époux...
Malgré des perspectives économiques moroses, l’Afrique australe regorge d’opportunités d’investissement face aux changements climatiques. C’est ce qu’a révélé le nouveau rapport économique de la...
Trois ans après s’être accordés sur une directive pour l’utilisation des carburants (gasoil et essence) de meilleure qualité, les pays de la CEDEAO font...
Doté naturellement de ressources, notamment des gisements mono et polymétalliques (Phosphate, Attapulgite, Fer, Manganèse, Chrome, Zinc, Cuivre, Argent, Nickel, Uranium…) mais aussi du pétrole offshore, du marbre, de la tourbe, du calcaire, mais aussi des terres arables et fertiles, des forêts et de magnifiques paysages, cette richesse est encore peu exploitée, en dépit de programmes de transformation.
S’il y a un secteur où les marges peuvent être importantes en Afrique, c’est bien celui de l’aéronautique. A l’image du reste du monde, il joue un rôle significatif dans l'économie. Néanmoins, vu la profondeur de la filière qui va de la fabrication d'aéronefs (avions commerciaux, avions militaires, hélicoptères, etc.), aux bureaux d’études, en passant par la fourniture de services de maintenance et de réparation, ainsi que les activités liées aux services aéroportuaires et à la gestion du trafic aérien. Il est nécessaire de l’accompagner, de le soutenir et d’apprêter son cadre.
Les ports africains font pale figure et se classent parmi les moins performants du monde mis à part quelques exceptions qui peuvent servir de modèle. Alors que partout ailleurs, l'heure est à la reprise après les perturbations causées par la pandémie du Covid-19, de nombreux ports de la région pâtissent de la durée excessive des cycles de chargement ou de déchargement, faisant peser un risque constant de perturbation sur la chaîne logistique selon les auteurs.
Le gouvernement camerounais et le Fonds d’investissement chinois Silk Road Investment Fund ont signé la semaine dernière à Yaoundé, un mémorandum d'entente (MoU) en vertu duquel, le partenaire chinois s'engage à mobiliser 30 milliards de dollars soit près de 18.300 milliards de francs CFA pour la réalisation des projets à fort potentiel dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du Cameroun (SND 30). Une bonne affaire pour le gouvernement certes qui va lui permettre d'accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de développement mais qui expose un peu plus, et comme le passé, le pays à la dette chinoise.
Investi le lundi 29 mai dernier comme 16e Président de la République Fédérale du Nigeria, le Président Bola Ahmed Tinubu prend les rênes du pouvoir de la première puissance et plus peuplé pays d'Afrique frappé depuis plusieurs années par de multiples crises : insécurité, chômage des jeunes, marasme économique et corruption galopante. Un lourd héritage légué par son successeur Muhammadu Buhari qu'il va devoir gérer en misant sur le potentiel dont ne manque pas le géant nigérian et pour lequel, le leadership en matière de gestion dont il fait preuve lorsqu'il était gouverneur du puissant état de Lagos (1999- 2007) lui sera d'un précieux atout pour définir les priorités de l'heure et remettre l'économie du pays sur les rails...
Après l'allemand Volkswagen en août 2020, le japonais Toyota en juin 2021, le français Nissan en mars 2023, c'est au tour du constructeur sud-coréen Kia qui a ouvert début mai, une usine d'assemblage au Ghana. D'autres firmes mondiales aussi emblématiques sont aussi annoncées pour les prochaines années, ce qui confirme l'attractivité du marché ghanéen pour l'industrie mondiale de l'assemblage automobile.
Aussi bien en commerce conventionnel qu’en e-commerce, les mesures de protection sont constatées au sein d’économies qui se soucient de leur pérennité. Si les mesures de sauvegarde sont prévues dans les clauses des traités de commerce pour atténuer, voire éliminer les barrières tarifaires, celles dites non tarifaires, plus subtiles peuvent persister y compris dans le commerce électronique.
Dans un contexte marqué par une croissance en chute libre, depuis 2021, passant de 4,1% à une estimation de 3,1% à fin 2023, l’Afrique a répondu, comme à l’accoutumée, présente aux réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI. Si les montants des engagements financiers spécifiques que les institutions de Bretton Woods prévoient pour l'Afrique en 2023, ne sont pas encore publics, on peut espérer que cette fois, les enveloppes seront à la hauteur des besoins, en phase avec Reshaping Development, thème retenu cette année.
Annoncé en grande pompe en 2018 par le premier ministre Abiy Ahmed à son arrivée au pouvoir, le programme de privatisation des principales entreprises publiques du pays a eu du mal à prendre forme malgré ses enjeux stratégiques pour la modernisation de l'économie du pays.
Les services du FMI et les autorités rwandaises sont parvenus à un accord au niveau des services sur les politiques nécessaires pour achever les premières revues de l'instrument de coordination des politiques et du programme du Rwanda dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité.
Les économies de la zone UEMOA se portent bien. C’est la conclusion de l’organisation lors du conseil de ministres du 31 mars à Dakar. L’année 2022 s’est achevée avec un optimisme augurant de belles perspectives pour celle en cours, pour les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a déclaré Adama Coulibaly président du Conseil des ministres de ladite organisation, relayé par l’agence de presse Sénégalaise (APS).