jeudi 17 avril 2025
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Energie : En partenariat avec l’Inde, le Nigéria accélére sa transition énergétique

Banque centrale du Nigeria. (Crédit : DR).

Le Nigeria cherche à collaborer avec l’Inde pour accélérer ses plans de transition énergétique, a déclaré mardi un haut responsable du gouvernement nigérian.

Outre le financement, le Nigeria prévoit de demander l’assistance technique de l’Inde. Pour le gouverneur de l’État de Taraba au Nigeria, le pays dans le dessein de mettre en œuvre ses plans d’énergie verte entend se lier avec l’Inde dans le cadre de l’India Energy Week. « Le monde évolue vers l’énergie verte et nous devons également avancer dans cette direction. Mais le défi auquel nous sommes confrontés est le financement nécessaire pour y parvenir », a déclaré Kefas. L’Inde renforce sa capacité en combustibles non fossiles, prévoyant de connecter une capacité record de 35 gigawatts d’énergie solaire et éolienne à son réseau au cours de l’exercice se terminant en mars 2025. Le Nigeria a déjà exhorté les États-Unis à lui fournir un financement pour aider le premier producteur de pétrole d’Afrique à accélérer ses plans de transition énergétique. Kefas a fait savoir que l’énergie alternative est également la solution pour les communautés qui n’ont pas pu se connecter au réseau national. Le réseau électrique nigérian souffre souvent de pannes fréquentes dues au vieillissement des infrastructures, au sous-investissement et au vandalisme, ce qui entraîne de fréquentes pannes d’électricité.

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Lancement de la Banque africaine de l’énergie, au premier trimestre

L’initiative de lancer la Banque Africaine de l’énergie, est salutaire et vise à permettre à l’Afrique d’avoir son indépendance énergétique, dans un monde en proie aux changements climatiques, avec un objectif de base d’actifs de 120 milliards de dollars. Le closing est prévu pour fin mars 2025.

La Banque africaine de l’énergie (BAE) sera bientôt opérationnelle. A terme, elle financera des projets pétroliers et gaziers. Cette nouvelle institution financière soutiendra les objectifs de transition énergétique du continent et sera lancée au premier trimestre 2025. Pour M. Ekperikpe Ekpo, ministre nigérian du Pétrole, la BAE vise une base d’actifs de 120 milliards de dollars.

Axée sur les combustibles fossiles, la banque, fruit d’un partenariat entre l’institution de financement du commerce Afrexim Bank et l’Organisation des Producteurs Africains de Pétrole, devait démarrer ses opérations, d’ici la mi-2025, déclarait naguère un responsable d’Afreximbank. « Le bâtiment est prêt et nous sommes en train d’y apporter la touche finale. D’ici la fin de ce trimestre, cette banque décollera », a réagit M. Heineken Lokpobiri, ministre délégué nigérian du Pétrole. Il a ajouté, soutenant que le Nigéria suivrait lui aussi le mantra du président américain Donald Trump concernant l’augmentation des forages pétroliers et la suppression de tous les obstacles pour porter la production pétrolière à 2,5 millions de barils par jour, cette année.

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Actuellement, la production de brut du Nigéria est en moyenne de 1,7 million de barils par jour. Ce pays, premier producteur de pétrole d’Afrique, a remporté le challenge, face à trois pays africains rivaux, pour le droit d’accueillir ce nouveau prêteur multilatéral qui va entrer en lice incessamment.

La production d’or du Mali chute de 23% en 2024

La confédération de l'alliance des États du Sahel dont le Mali est membre a marqué l'année 2024 à travers plusieurs grands projets afin dassurer la souveraineté tant prônée par les trois pays. Le Mali a démarré plusieurs projets symbolique. (Crédit : DR).

La production industrielle d’or du Mali a chuté de 23% à 51 tonnes l’an dernier, contre 66,5 tonnes en 2023, a annoncé le ministère des Mines de ce pays d’Afrique de l’Ouest

Le Mali est l’un des principaux producteurs d’or d’Afrique et abrite des mines industrielles exploitées par des sociétés internationales, notamment Barrick Gold, B2Gold Corp, le minier Resolute Mining. Un document du ministère a montré vendredi que les chiffres de la production aurifère de décembre de l’année écoulée ont exclut Barrick Gold. Et cela à la suite du différend de l’entreprise avec le gouvernement militaire du Mali concernant une loi minière introduite en 2023. Barrick a suspendu ses opérations à Loulo-Gounkoto le mois dernier après que les autorités ont saisi ses réserves avant de les transporter par hélicoptère. Quatre de ses employés sont détenus depuis novembre, accusés notamment de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Ce que l’entreprise nie.

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Le nouveau code minier du Mali, qui augmente les impôts et cherche à transférer d’importantes participations dans les actifs à l’Etat, rend non rentable l’investissement dans de nouvelles mines ou l’achat d’opérations dans le pays, ont déclaré plusieurs directeurs généraux du secteur minier cette semaine. Le gouvernement malien affirme que les sociétés minières, dont Barrick, ne paient pas leur juste part d’impôts. Selon le document du ministère, la production d’or du Mali est tombée en dessous de 60 tonnes pour la première fois depuis plus de trois ans. Elle s’élèverait à 52,7 tonnes si Barrick atteignait ses prévisions de décembre de 1,7 tonne, selon les estimations mensuelles du ministère. Le ministère n’a pas fourni d’explication pour la baisse de la production. Selon les données du ministère, Barrick Gold reste le plus grand producteur d’or du pays, avec une production de 19,4 tonnes en 2024 hors production de décembre, suivi de B2Gold avec 13,7 tonnes et de Resolute Mining avec 7,2 tonnes.

Chronique- Quelle place à la cybersécurité ?

La cybersécurité est un enjeu majeur dans un monde de plus en plus enclin à l’IA (Intelligence artificielle). L’IA offre à la fois des opportunités pour renforcer la sécurité, mais aussi des défis importants. Pour relever ces défis, il est essentiel d’adopter une approche globale et transversale, en investissant dans la recherche, la formation et la sensibilisation, et en mettant en place un cadre juridique adapté.

Dans un monde de plus en plus enclin à l’IA, la cybersécurité occupe une place prépondérante. L’essor de l’IA, bien que porteur de progrès considérables, engendre également de nouvelles vulnérabilités et complexifie les enjeux de sécurité.

L’IA constitue en réalité un enjeu majeur pour la cybersécurité, surtout pour nos jeunes Etats, en mal de contenus numériques. Par sa capacité à traiter d’énormes quantités de données et à automatiser des tâches complexes, elle offre des opportunités considérables pour renforcer la cybersécurité. Elle permet notamment de détecter les menaces de manière proactive, de renforcer l’authentification et le contrôle d’accès et d’automatiser la réponse aux incidents. En effet, les algorithmes d’IA peuvent analyser en temps réel les flux de données et identifier les anomalies relatives à une attaque potentielle. Aussi pour mettre en place des systèmes d’authentification multi-facteurs plus robustes, basés sur la biométrie ou l’analyse comportementale, l’IA peut être utilisée. De plus, en cas d’attaque, l’IA peut déclencher automatiquement des actions de défense, telles que la mise en quarantaine des systèmes infectés ou la neutralisation des logiciels malveillants.

Les défis de la cybersécurité à l’ère de l’IA

En dépit des différents atouts énoncés plus haut, l’IA présente des défis importants pour la cybersécurité. Avec cette recrudescence du numérique, nous sommes face à de nouvelles formes d’attaques. Les hakers peuvent utiliser l’IA pour développer des attaques plus sophistiquées, capables de contourner les défenses traditionnelles. Vulnérables, des systèmes d’IA peuvent être la cible d’attaques, visant à les manipuler ou à les rendre inopérants.

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Aussi, des questions éthiques et juridiques se posent avec acuité. L’utilisation de l’IA, dans le domaine de la cybersécurité, soulève des questions éthiques et juridiques, notamment en matière de protection de la vie privée et de responsabilité en cas d’erreur ou de dommage.

La cybersécurité, un enjeu transversal

Face à ces enjeux, la cybersécurité doit être abordée de manière globale et transversale, en intégrant les dimensions technologiques, organisationnelles, humaines et juridiques. Il est essentiel d’investir dans la recherche et le développement (R&D). Il s’agira de développer de nouvelles solutions de cybersécurité basées sur l’IA, capables de faire face aux menaces émergentes. Mais aussi de former les professionnels de la cybersécurité, des experts capables de maîtriser les outils et les techniques de l’IA, et de comprendre les enjeux de sécurité liés à cette technologie.

Il s’agit aussi et surtout de sensibiliser les utilisateurs aux risques liés à l’IA, et leur apprendre les bonnes pratiques en matière de sécurité, sans omettre de mettre en place un cadre juridique adapté qui encadre l’utilisation de l’IA dans le domaine de la cybersécurité, en tenant compte des enjeux éthiques et juridiques.

Energie : La Banque africaine de l’énergie finance de nouveaux projets

La Banque africaine de l’énergie s’apprête à lancer un projet sur le continent noir. La Banque africaine de l’énergie, qui vise à financer des projets pétroliers et gaziers sur tout le continent, devrait démarrer ses opérations d’ici le milieu de cette année.

Leprojet de la banque, un partenariat entre Afreximbank et l’Organisation africaine des producteurs de pétrole (APPO), est censée contribuer à combler un déficit de financement en Afrique dans un contexte de pression exercée sur les grandes banques par les groupes environnementaux pour qu’elles déplacent les dollars d’investissement des projets pétroliers et gaziers qui réchauffent le climat.

« Nous sommes dans la phase de levée de capitaux. Plusieurs pays ont déjà investi de l’argent, nous discutons donc avec plusieurs pays pour qu’ils apportent des capitaux afin que nous puissions commencer à négocier », a déclaré Denys Denya, vice-président exécutif senior d’Afreximbank.

« Nous allons certainement commencer à négocier cette année. Nous espérons pouvoir commencer à négocier avant la fin du premier semestre », a-t-il déclaré à Reuters lundi en marge du salon annuel Mining Indaba au Cap, faisant référence au démarrage des opérations de la banque. Afreximbank ne divulgue pas encore les engagements de financement des pays rejoignant la banque. La banque aura son siège social au Nigeria avec une capitalisation initiale pouvant atteindre 5 milliards de dollars, offrant des solutions de financement sur mesure pour répondre aux besoins énergétiques de l’Afrique. Denya a déclaré qu’en plus de l’Angola, de l’Égypte, du Nigéria et du Ghana, il y avait des pays – dont l’Afrique du Sud – qui n’étaient pas membres de l’APPO mais qui avaient manifesté leur intérêt à faire partie de la banque.

Egypte : 700 millions de financement de la banque islamique ITFC

Le GASC égyptien signe un accord de prêt de 700 millions de dollars avec l'ITFC pour renforcer la sécurité alimentaire. (Crédit : DR).

L’Autorité générale égyptienne pour l’approvisionnement en produits de base (GASC) a signé un accord de prêt de 700 millions de dollars avec la Société islamique de financement du commerce (ITFC) pour renforcer ses efforts en matière de sécurité alimentaire.

Le GASC égyptien signe un accord de prêt de 700 millions de dollars avec l’ITFC pour renforcer la sécurité alimentaire. L’information émane d’un communiqué du gouvernement égyptien. Le prêt fait partie de la coopération en cours entre l’Égypte et l’organisation saoudienne, qui a joué un rôle clé en aidant l’Égypte à garantir ses approvisionnements en denrées de base telles que le blé ainsi qu’en énergie. L’ITFC a également alloué un prêt de 800 millions de dollars à l’Egyptian General Petroleum Corporation pour soutenir les besoins énergétiques du pays. Toutefois, le rôle précis du GASC reste flou depuis la décision du gouvernement l’année dernière de transférer les responsabilités d’approvisionnement stratégique en blé à Mostakbal Misr, une entité étatique créée en 2022. Ce transfert de responsabilités a suscité des inquiétudes parmi les observateurs du marché.L’Égypte, l’un des plus grands importateurs de blé au monde, dépend fortement des céréales étrangères pour soutenir son programme de pain subventionné, qui dessert 70 millions de personnes. Les réserves stratégiques de blé de l’Égypte ont diminué et ne suffisent plus que pour quatre mois, contre sept mois de stock à la mi-2024.

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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa va discuter avec Trump de la suspension de l’aide

Le président sud africain Cyril Ramaphosa vient de déclarer qu’il était impatient de dialoguer avec Donald Trump après que le président américain a annoncé qu’il couperait le financement de l’Afrique du Sud, invoquant des confiscations de terres.

Le président américain Donald Trump a révélé, sans citer de preuves, que « l’Afrique du Sud confisquait des terres » et que « certaines catégories de personnes » étaient traitées « très mal ». En conséquence, il couperait l’aide financière jusqu’à ce que l’affaire soit étudiée. Le mois dernier, le président Cyril Ramaphosa a promulgué un projet de loi visant à faciliter l’expropriation de terres par l’État dans l’intérêt public, malgré les objections de certains partis de son gouvernement de coalition. « Nous sommes impatients de discuter avec l’administration Trump de notre politique de réforme agraire et des questions d’intérêt bilatéral. Nous sommes certains que ces échanges nous permettront de partager une meilleure compréhension commune sur ces questions », avait alors soutenu le chef de l’Etat sud africain, dans un communiqué publié par la présidence. « L’Afrique du Sud est une démocratie constitutionnelle, profondément ancrée dans l’État de droit, la justice et l’égalité. Le gouvernement sud africain n’a confisqué aucune terre. »

Un processus juridique, mandaté par la Constitution

La loi vise à remédier aux disparités raciales, en matière de propriété foncière, qui persistent trois décennies, après la fin de l’apartheid en 1994. Des conditions particulières doivent être remplies avant d’exproprier un terrain, par exemple s’il est occupé de manière informelle depuis longtemps, s’il est inutilisé et détenu uniquement à des fins de spéculation ou s’il est abandonné. « La loi sur l’expropriation, récemment adoptée, n’est pas un instrument de confiscation, mais un processus juridique mandaté par la Constitution qui garantit l’accès du public à la terre de manière équitable et juste, comme le prévoit la Constitution », a ajouté le président sud africain. Les commentaires de Trump, publiés sur Truth Social, ne citent pas directement la loi.

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A noter qu’à l’exception de l’aide du PEPFAR qui constitue 17 % du programme sud-africain de lutte contre le VIH/SIDA, aucun autre financement significatif n’a été fourni par les États Unis. Le rand sud-africain a chuté de près de 2%, face au dollar, lundi matin après les propos de M. Trump. Les actions et les obligations d’État de référence ont également chuté…

Chronique- Projets générateurs de revenus et d’emplois de pays en voie de développement, quelles priorités à l’ère de la révolution X.0?

A l’ère de la révolution X.0, pour les PED, confrontés à des défis et à des opportunités uniques en matière de développement économique et de création d’emplois, il est essentiel de définir des priorités claires pour stimuler une croissance inclusive et durable. Une croissance économique durable, à même de créer des emplois décents et améliorer les conditions de vie de leurs populations.

Dans les pays en voie de développement (PED), il est impératif de mettre en place des priorités de croissance qui génèrent de l’emploi et des revenus, à condition d’être adaptées aux contextes spécifiques de chaque pays en voie de développement.

Parmi les priorités-clés de projets générateurs de revenus et d’emplois, l’investissement dans l’éducation et la formation occupe une place de choix. Ce volet permet le développement des compétences adaptées aux besoins du marché du travail en constante évolution. Il passe aussi par la promotion de l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM) et le soutien à l’apprentissage tout au long de la vie et la requalification des travailleurs.

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La culture d’entreprise, qui promeut un entrepreneuriat et de l’innovation, soutenus par un accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) facilité, et adossés à un environnement réglementaire favorable à la création d’entreprises, reste essentielle à l’adoption de nouvelles technologies.

Développement des infrastructures, des secteurs primaire et secondaire, etc.

Les PED gagneraient à améliorer l’accès à l’énergie, aux transports, à l’eau et aux communications, à investir dans les infrastructures numériques… pour favoriser l’inclusion et la connectivité.

Gros pourvoyeur d’emplois et hautement stratégique pour ceux qui défendent leur souveraineté alimentaire, l‘agriculture jumelée au développement rural doit être encouragée et modernisée via des technologies et des pratiques durables. Il est admis que ce secteur crée des opportunités d’emploi dans les zones rurales et réduit l’exode rural, il renforce aussi les chaînes de valeur agricoles et améliore l’accès aux marchés.

Un PED, soucieux de la transformation des matières premières et brutes, doit se focaliser sur une industrialisation durable et une diversification économique. Pour créer des emplois durables et des revenus florissants, il doit promouvoir une industrialisation respectueuse de l’environnement, diversifier les économies pour réduire la dépendance aux matières premières et soutenir les industries à forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois.

Compte tenu du fait que le développement doit profiter aux citoyens, la protection sociale et l’inclusion ne doivent pas rester en rade. Il s’agira de mettre en place des mécanismes de protection sociale pour les travailleurs vulnérables, de promouvoir l’égalité homme-femme et l’inclusion des groupes marginalisés.

Sur la route du développement, l’Etat ne pourra tout faire. Avec les partenariats public-privé, il est possible d’impliquer le secteur privé dans le financement et la mise en œuvre de projets de développement. De tels partenariats permettraient de renforcer les capacités locales et transférer les compétences.

La CEDEAO acte la sortie des trois pays de l’AES de l’organisation

Les trois États ont annoncé leur retrait du bloc en janvier dernier Crédit: DR).

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé mercredi la sortie officielle du Mali, du Burkina Faso et du Niger, dirigés par des militaires, après leur retrait l’année dernière.

L’Afrique de l’Ouest a été secouée par une série de coups d’État qui ont placé les pays de l’organisation de 15 membres sous régime militaire au cours des cinq dernières années. « Le retrait du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger est devenu effectif aujourd’hui, 29 janvier 2025 », a indiqué la CEDEAO dans un communiqué. Les trois États ont annoncé leur retrait du bloc en janvier dernier après que la CEDEAO a exigé le rétablissement d’un régime démocratique au Niger après un coup d’État militaire en 2023. Au lieu de cela, les trois États séparatistes ont formé l’Alliance des États du Sahel, un bloc alternatif, et ont lancé leurs propres passeports biométriques. La CEDEAO a déclaré mercredi que les membres restants avaient provisoirement convenu de « garder les portes de la CEDEAO ouvertes » en reconnaissant les passeports nationaux et les pièces d’identité portant le logo du bloc des pays, de poursuivre les échanges commerciaux dans le cadre de l’accord régional existant et de poursuivre la coopération diplomatique avec les pays. En décembre, la CEDEAO a accordé au Mali, au Burkina Faso et au Niger un délai de grâce de six mois pour reconsidérer leur sortie. « Ces dispositions resteront en place jusqu’à la détermination complète des modalités de notre engagement futur avec les trois pays par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO », a déclaré la CEDEAO.

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Mines : le Ghana veut son organe de régulation de l’or

Les données de la Banque centrale du Ghana ont montré que les exportations totales d'or pour 2024 s'élevaient à 11,64 milliards de dollars, soit une augmentation de 53,2 % d'une année sur l'autre.

Le Ghana envisage de lancer un Conseil régulateur de la vente de l’or. L’objectif est de rationaliser les achats d’or auprès des petits mineurs, d’augmenter les revenus et de réduire la contrebande, a déclaré lundi le nouveau ministre des Finances du pays, Cassiel Ato Forson.

Le Gold Board permettra au premier producteur d’or d’Afrique d’accroître ses bénéfices provenant des ventes du métal précieux et de contribuer à maintenir la stabilité de la monnaie nationale. Les données de la Banque centrale du Ghana ont montré que les exportations totales d’or pour 2024 s’élevaient à 11,64 milliards de dollars, soit une augmentation de 53,2 % d’une année sur l’autre. Ce qui a contribué à presque doubler l’excédent commercial du Ghana à 4,98 milliards de dollars en 2024. Le ministre a déclaré que près de 5 milliards de dollars d’or exportés l’année dernière provenaient de mineurs artisanaux légaux.

« Le temps est venu pour le Ghana d’aller au-delà des redevances et des taxes en exploitant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’or… de l’extraction au raffinage, à la valeur ajoutée et à la commercialisation, à la fois localement et internationalement », a déclaré Forson.

Le conseil sera lancé début mars, a-t-il ajouté. Le programme sur l’or sera mis en œuvre dans le but d’obtenir la certification rigoureuse de la London Bullion Market Association, qui interdit aux raffineurs de manipuler de l’or provenant de sources contribuant aux violations des droits de l’homme, aux conflits, à la criminalité ou à la dégradation de l’environnement.« Actuellement, le chaos qui règne dans le secteur des achats d’or au Ghana empêche le pays de profiter pleinement de ses ressources en or », a déclaré Forson. Le conseil agira en tant qu’acheteur unique d’or par l’intermédiaire d’agrégateurs de licences et de commerçants locaux, s’éloignant du système où les Ghanéens et les entreprises étrangères titulaires de licences d’exportation pouvaient l’acheter sans passer par les règles approuvées. « Ce système fragmenté, non coordonné et non réglementé a conduit à une contrebande d’or généralisée et a privé l’État de devises étrangères dont il avait tant besoin », a conclu Forson.

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