dimanche 6 juillet 2025
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Tech : Canon lance deux nouveaux téléobjectifs RF

canon RF 1200mm

Canon met sur le marché deux nouveaux téléobjectifs RF. Ils sont présentés comme ayant la plus longue distance focale au monde avec autofocus pour appareil photo hybride. Canon met sur le marché deux nouveaux téléobjectifs RF. Ils sont présentés comme ayant la plus longue distance focale au monde avec autofocus pour appareil photo hybride.

Canon annonce, le 25  février à Dubai,  le lancement de deux nouveaux téléobjectifs : le RF 800mm F5.6L IS USM et le RF 1200mm F8L IS USM. Dans la gamme d’objectifs RF, ces téléobjectifs établissent de nouvelles normes pour la catégorie, avec une portée offrant une prise de vue plus précise des sujets éloignés. Les distances focales sont de 800 mm et de 1200 mm. Ce dernier est la plus longue focale pour hybrides sur le marché. Dotés d’un stabilisateur d’image optique et de grandes ouvertures, ces téléobjectifs premium de la Série RF s’adressent à un large éventail de photographes. Il s’agit de photographes de sport, de faune sauvage, de reportages d’actualité ou de spécialistes dans les domaines de la surveillance.

 » Canon propose désormais une gamme de super téléobjectifs sans équivalent et répond ainsi aux attentes des photographes professionnels qui ont besoin de repousser les limites de la prise de vues à très longue distance. (…) Bien que déjà exceptionnelle, la focale pourra être encore augmentée, les photographes pouvant multiplier par 1,4 ou même doubler la puissance de ces super téléobjectifs en les associant aux multiplicateurs RF 1.4 x ou RF 2 x tout en conservant l’autofocus et la stabilisation optique », a déclaré Amine Djouahra, Directeur des Ventes et du Marketing chez Canon Afrique du Nord et Centrale

G5 Sahel : La BAD finance la production d’énergie renouvelable à grande échelle

Le Groupe de la Banque africaine de développement accorde un financement de 379,6 millions de dollars aux pays du G5 Sahel dans le cadre de « Desert to Power ». Une  facilité pour se focaliser sur la production d’énergie solaire à grande échelle. Des solutions énergétiques à fournir par des producteurs indépendants d’électricité. Le financement est aussi destiné à acquérir des solutions de stockage d’énergie.

La Facilité de financement vise à aider les cinq pays du G5 Sahel à adopter un mode de production d’électricité à faible émission en exploitant l’abondant potentiel solaire de la région. C’est  lors de son  Conseil d’administration que le  Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé le 16 février  à Abidjan, un financement de 379,6 millions de dollars à la Facilité de financement Desert to Power pour les pays du G5 Sahel. Ces pays sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, Niger et Tchad. L’opération de la Banque comporte un financement et une assistance technique à la Facilité et s’étale sur une période de sept ans. La facilité sera mise en œuvre dans le cadre de l’Initiative Desert to Power, un programme phare du Groupe de la Banque africaine de développement qui vise à éclairer et alimenter la région du Sahel en installant dix gigawatts de capacité de production solaire afin de fournir l’électricité à environ 250 millions de personnes dans onze pays du Sahel d’ici 2030.

Focus sur la production d’énergie solaire

La Facilité se focalisera sur la production d’énergie solaire à grande échelle par des producteurs indépendants d’électricité et sur les solutions de stockage d’énergie. Ces investissements seront soutenus par une composante d’assistance technique visant à améliorer la capacité de mise en œuvre, à renforcer l’environnement favorable aux investissements du secteur privé et à assurer l’intégration des questions de genre et de climat. Le programme devrait permettre de créer une capacité de production solaire supplémentaire de 500 mégawatts, de favoriser l’accès à l’électricité pour quelque 695 000 ménages et de réduire les émissions de CO2 de plus de 14,4 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone, sur toute la durée de vie de l’investissement.
Le Conseil d’administration du Fonds vert pour le climat a approuvé 150 millions de dollars de ressources concessionnelles en octobre 2021 pour la Facilité, qui devrait attirer environ 437 millions de financements supplémentaires auprès d’autres institutions de financement du développement, de banques commerciales et de développeurs du secteur privé. Le Centre mondial sur l’adaptation, fournit une assistance technique pour renforcer les mesures d’adaptation et de résilience entreprises dans la facilité dans le cadre du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement.
Le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, Dr Kevin Kariuki, a déclaré :

« L’approche innovante de financement mixte de la facilité Desert to Power pour les pays du G5 Sahel permettra de réduire les risques, et donc de stimuler les investissements du secteur privé dans la production d’énergie solaire dans la région ».

Pour son homologue, Daniel Schroth, directeur par intérim chargé des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à la Banque africaine de développement Dr, le financement soutiendra également l’intégration d’une plus grande part d’énergies renouvelables variables dans les systèmes électriques de la région, notamment par le déploiement de solutions innovantes de stockage par batterie et d’investissements dans le réseau.

Niamey : Les ministres régionaux réactivent le projet du gazoduc transsaharien

Réunis à Niamey lors de la troisième édition du Forum minier et pétrolier (ECOMOF) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du 16 février 2022, les ministres de tutelle du secteur de l’énergie ont signé un accord pour la reprise du projet de gazoduc transsaharien.  Le pipeline devrait relier Warri au Nigeria à Hassi R’Mel en Algérie, en passant par le Niger.

En marge du troisième forum minier et pétrolier, les ministres régionaux ont signé la déclaration de Niamey et remis le gazoduc transsaharien sur les rails. Le gazoduc de plusieurs milliards de dollars est jugé par ses instigateurs essentiel pour le continent en vue de renforcer le commerce l’Union Européen et l’utilisation du gaz intra-africain.

Un pipeline pour acheminer le gaz africain en Europe

D’une longueur de 4,128 kilomètres, le gazoduc reliera Warri au Nigeria à Hassi R’Mel en Algérie, en passant par le Niger. Une fois achevé, le gazoduc a une capacité prévue de 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an en provenance du Nigéria, de l’Algérie et du Niger vers les marchés européens via la côte méditerranéenne de l’Algérie, ainsi que des stations intérieures le long de son parcours. l’objectif est de permettre à l’Europe d’exploiter directement les réserves de gaz naturel des trois pays. Le vieux continent pourra ainsi diversifier son approvisionnement dans le sillage de la crise énergétique actuelle, tout en créant des sources de revenus essentielles pour les marchés gaziers africains.

« Ce projet sera transformationnel pour tous les pays concernés et nous, au Nigéria, nous nous engageons pleinement à en faire un succès. Cela créera des emplois et des revenus indispensables grâce à la monétisation du gaz », a déclaré S.E. Chief Timipré Sylva.

Le Niger pionnier de gazoduc en Afrique

Une grande partie du coût estimé de 13 milliards de dollars du pipeline sera dépensée au Niger, agissant comme un coup de pouce pour le secteur de l’énergie déjà en croissance et l’économie au sens large. Plus important encore, le gazoduc sera pour le Niger un levier pour monétiser ses propres réserves de gaz, estimées à 34 milliards de mètres cubes avec des réserves récupérables de 24 milliards de mètres cubes. Le Niger a déjà une expérience dans la conduite de projets transnationaux d’infrastructures énergétiques. Sa raffinerie de 20 000 barils par jour (bpj) basée à Zinder, achevée en 2011, approvisionne toute la région en produits pétroliers. Le pays exporte actuellement des produits raffinés vers les pays de la sous-région, notamment le Nigeria, le Mali et le Burkina Faso. Grâce à l’achèvement attendu en 2023 du pipeline Niger-Bénin – un pipeline de 2000 km qui reliera le bassin d’Agadem au Niger au terminal de Cotonou au large du Bénin – le Niger augmentera sa production actuelle de 20 000 à plus de 120 000 bpd.

Afrique Covid 19 : La BEI investit dans des secteurs privés sinistrés

La Banque européenne d’investissement apporte son soutien au secteur privé touché par la crise sanitaire en Afrique. L’annonce faite le 17 février, intervient en amont du premier sommet Afrique-Europe, organisé en présentiel depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Dans le sillage du sommet Afrique – UE, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque européenne d’investissement (BEI) (www.EIB.org), en étroite coopération avec la Commission européenne (CE) et l’Union africaine, ont annoncé la création d’un partenariat solide visant à mobiliser un milliard d’euros d’investissements pour aider les pays à combler le déficit de financement dans la santé. Un appui également dans la mise en place des systèmes de santé résilients qui reposent sur des soins primaires solides, et à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé.

Quelques préambules

L’attente des objectifs communs du partenariat nécessite l’adoption d’ une approche impulsée et menée par les pays, en recensant les lacunes des systèmes de santé nationaux, en élaborant des stratégies d’intervention et des plans d’investissement correspondants, en investissant dans des projets et des programmes de santé, en réunissant des bailleurs de fonds, en appuyant la mise en œuvre et en surveillant l’impact.

« La pandémie de COVID-19 nous rappelle avec force que, lorsque la santé est menacée, tout est menacé. Investir dans la santé sur l’ensemble du continent africain s’avère donc essentiel pour promouvoir et protéger la santé, mais cela servira également de base pour sortir les populations de la pauvreté et stimuler une croissance économique inclusive« , a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. De

Un milliard d’euros d’investissements en Afrique par l’UE et la l’OMS

Pour démarrer ce partenariat, la Banque européenne d’investissement mettra à disposition au moins 500 millions d’euros afin de soutenir le renforcement des systèmes de santé et, plus particulièrement, les soins de santé primaires dans les pays d’Afrique subsaharienne. L’objectif est de mobiliser au moins 1 milliard d’euros d’investissements, structurés en coopération avec la Commission européenne et l’OMS, pour soutenir cette initiative.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de confirmer que la BEI mettra à disposition 500 millions d’euros afin de mobiliser un milliard d’euros de nouveaux investissements en faveur de la santé publique en Afrique », a déclaré Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement.

En partenariat avec Blue Forest, le Mozambique lance le plus grand projet de restauration de mangrove d’Afrique

Le projet sera mis en œuvre dans les provinces de Sofala et de Zambezia, sensibles à la biodiversité, sur 185 000 hectares de forêts de mangroves. Jusqu’à 100 millions de mangroves à planter, soit une superficie totale de 185 000 hectares ; 200 000 tonnes de CO2 seront compensées chaque année.

Le plus grand projet de restauration de mangrove d’Afrique a été lancé par le ministère de la Mer, des Eaux intérieures et de la Pêche du Mozambique (MIMAIP), en partenariat avec Blue Forest, un spécialiste du reboisement de mangrove basé aux EAU.

Le projet sera mis en œuvre dans les provinces de Sofala et de Zambezia, sensibles à la biodiversité, sur 185 000 hectares de forêts de mangroves. On s’attend à ce qu’entre 50 et 100 millions d’arbres soient plantés dans le cadre de ce partenariat à long terme. Ce projet permettra de compenser environ 200 000 tonnes d’émissions de CO2 par an, ce qui équivaut à retirer 50 000 voitures de la circulation.

Recours à la haute technologie pour le reboisement

Les partenaires utiliseront l’imagerie satellite haute résolution, la technologie LIDAR et les données de télédétection pour identifier les principaux « points chauds » où le besoin de restauration est le plus élevé. Des algorithmes d’intelligence artificielle (IA) seront ensuite utilisés pour déchiffrer les données satellitaires et les mesures sur le terrain afin de personnaliser les activités de reboisement de manière précise, efficace et transparente.

« Le Mozambique possède plus de 300 000 hectares de mangroves le long de sa côte, ce qui représente l’une des plus grandes étendues de forêt de mangrove en Afrique », a commenté Xavier Munjovo, le Secrétaire permanente au MIMAIP.

Pour Vahid Fotuhi, fondateur et PDG de Blue Forest : « Le Mozambique est un pays extrêmement stratégique en ce qui concerne les forêts de mangrove ». 

Les travaux de reboisement seront réalisés en collaboration avec plusieurs parties prenantes s’attaquant à la question de la restauration des forêts de mangrove au Mozambique. Des institutions publiques telles que la Direction Nationale des Forêts (DINAF) et le Fonds National pour le Développement Durable (FNDS), ainsi que des universités et des ONG seront engagées dans cette campagne. Le projet sera financé par les crédits carbone qui seront générés par les activités de reboisement et de conservation au cours des 30 ans de ce partenariat. Les recettes seront partagées entre les parties prenantes locales et nationales, conformément aux directives établies par le FNDS.

Cap Vert :  lancement d’un projet de marchés de capitaux financé par la BAD

cap vert sur la carte map

Les autorités de Praia, ont lancé, le 1er février par visioconférence, un projet visant à stimuler le développement de marchés de capitaux dynamiques dans ce pays lusophone d’Afrique de l’Ouest. Un projet aux objets alignés sur les priorités de la Banque Africaine de de Développement (BAD) au Cap Vert.

 En octobre dernier, la Banque africaine de développement a approuvé un don de 350 000 dollars américains provenant du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux. Le financement vise à contribuer à l’élaboration du tout premier plan directeur des marchés de capitaux du Cabo Verde. Ces fonds faciliteront également l’expansion des marchés obligataires domestiques en modernisant les infrastructures existantes.

Vers un marché de capitaux plus dynamique

Le vice-Premier ministre, Olavo Correia, a déclaré que ce projet permettrait de créer un marché de capitaux plus dynamique, technologiquement avancé et offrant une plus grande liquidité. La Bolsa de Valores de Cabo Verde (BVC), la bourse du Cabo Verde, exécutera le projet en partenariat avec l’écosystème national des marchés de capitaux. Selon Marcia Teixeira Marçal, directrice exécutive de la BVC, cette initiative créera des opportunités commerciales pour les entreprises, les investisseurs, les exploitants et les autres parties prenantes, « pour lesquelles nous sommes très reconnaissants de ce partenariat avec la Banque africaine de développement. »

 « Le projet que nous soutenons appuiera les efforts déployés par le Cabo Verde pour approfondir et élargir la mobilisation des ressources domestiques nécessaires à la diversification économique et à la mise en œuvre des plans de développement nationaux. Il est conforme aux priorités du Cabo Verde et de la Banque africaine de développement », a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest

Les objectifs du projet ont été alignés sur les priorités de la Stratégie pays de la Banque pour le Cabo Verde, qui vise à jeter les bases de la diversification économique et de la croissance inclusive. Le Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux est un mécanisme de financement multi-donateurs qui soutient les efforts de la Banque africaine de développement dans la mobilisation des ressources nationales pour financer le développement de l’Afrique. Administré par la Banque africaine de développement, le Fonds fiduciaire est actuellement soutenu par deux bailleurs de fonds : le ministère des Finances du Luxembourg et celui du Commerce extérieur et de la Coopération des Pays-Bas.

MSGBC Oil Gas & Power 2022 : les ministres de tutelle de la région seront au rendez-vous

La Banque africaine de l'énergie, qui se concentrera sur les investissements dans des projets pétroliers et gaziers à travers le continent, devrait démarrer ses opérations plus tard cette année avec un capital initial autorisé de 5 milliards de dollars. (Crédit : DR).

Sous le thème « Le futur du gaz naturel : l’investissement stratégique et l’élaboration de politiques comme moteur de croissance », la deuxième édition de la conférence et exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2022 offrira du contenu exclusif de premier plan et explorera comment la région MSGBC peut maximiser ses ressources, attirer des investissements internationaux et soutenir sa demande croissante en énergie.

La conférence et exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2022, organisée par Energy Capital & Power sera marquée par le retour des ministres régionaux S.E. Sophie Gladima, Ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal; S.E. Abdessalam Oul Mohamed Saleh, Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Mauritanie ; S.E. Fafa J. Sanyang, Ministre du Pétrole et de l’Énergie, la Gambie ; et S.E. Orlando Viegas, Ministre des Ressources Naturelles et de l’Énergie de la Guinée-Bissau pour un événement de deux jours qui se déroulera les 1 et 2 septembre et qui servira de catalyseur pour l’investissement et le développement multisectoriel dans la région pendant de nombreuses années à venir. La Ministre Gladima reviendra à la conférence MSGBC 2022, où elle abordera les nouvelles opportunités d’investissement dans le secteur énergétique sénégalais. Lors de la première édition, s’adressant aux ministres de la région, aux PDG et autres personnalités, la Ministre a déclaré :

« C’est ensemble que nous trouverons notre solution aux défis à venir. Nous devons être unis dans notre vision et nos ambitions. Nous devons aller avec une voix africaine commune, pour défendre les intérêts et la vision de l’Afrique pour les années à venir ».

Les importantes découvertes de gaz naturel de la région et les développements en cours, à savoir les projets de Sangomar et Grand Tortue Ahmeyim (GTA), devraient assurer le développement du secteur énergétique de l’Afrique de l’Ouest tout en favorisant la coopération transfrontalière et l’intégration multisectorielle. S’exprimant lors du panel ministériel de l’année dernière, S.E. le Ministre Saleh a affirmé que la région MSGBC était une destination prospère pour les investissements énergétiques : « Je peux dire que les perspectives sont très bonnes pour nos projets communs. Les perspectives sont toujours bonnes pour tous les pays du bassin ».

L’intérêt grandissant pour le pétrole et le gaz africain

Alors que le secteur de l’énergie de la région MSGBC entre dans une nouvelle ère d’expansion, la participation ministérielle à la conférence devrait favoriser le renforcement des solutions et stratégies essentielles pour accélérer les projets de développement et de monétisation du gaz. En réponse à l’intérêt croissant des acteurs africains et mondiaux pour les opportunités qui se présentes en Afrique de l’Ouest, Energy Capital & Power, sous le haut patronage de S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal, et en partenariat avec le Ministère du Pétrole et des Énergies, Petrosen and Cos -Petrogaz et les compagnies pétrolières nationales de la région organiseront la deuxième édition de la conférence et exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2022 les 1 et 2 septembre 2022, unissant les acteurs de l’industrie aux opportunités africaines.

La CAF s’aligne sur le discours du Président de la FIFA Gianni Infantino au Conseil de l’Europe

Logo de la Confédération Africaine de Football

En Afrique les ténors du foot apprécient positivement le discours du président Infantino sur le foot africain. Pour cause, le Dr Patrice Motsepe, a reçu des appels téléphoniques de nombreux présidents de fédérations africaines de football soutenant le discours que le Président de la FIFA, Gianni Infantino, a prononcé au Conseil de l’Europe le mercredi 26 janvier 2022. Il a en substance déclaré que le football est l’un des outils qui devrait contribuer au développement économique et social et à l’amélioration de la situation de nombreux Africains, et constituer un levier pour offrir un avenir meilleur et plus de dignité à de nombreuses personnes sur le continent africain. Le président Infantino n’a pas dit que la Coupe du monde de la FIFA organisée tous les deux ans empêcherait les Africains de traverser la Méditerranée. Les dirigeants des associations de football membres de la CAF de 54 pays africains ont, lors de réunions passées, exprimé leur soutien unanime à la tenue de la Coupe du Monde de la FIFA tous les deux ans, en raison justement des bénéfices et du soutien qu’elle offre au développement de l’Afrique et de tous les pays dits émergents. 

Le foot comme levier pour l’emploi et l’éducation des jeunes

La CAF et la communauté du football africain sont conscientes que si les gouvernements africains, les entreprises et investisseurs nationaux et internationaux, tous les partenaires notamment sociaux du développement ne contribuent pas de manière significative à fournir une éducation de qualité, des emplois, des services de santé et des infrastructures pour offrir un avenir meilleurs aux plus démunis, en particulier aux quelque 300 millions de jeunes africains âgés de 15 à 25 ans ; l’Afrique connaîtra des périodes d’instabilité et de soulèvements politiques et sociaux constants et durables. Et la migration de millions de personnes à la recherche d’un avenir meilleur à l’intérieur et à l’extérieur du continent africain se poursuivra. 

La FIFA un partenaire des gouvernements africains

C’est dans ce contexte que le football est considéré en Afrique comme un outil et un partenaire important pour les gouvernements, les investisseurs, les philanthropes et pour la communauté du football national et mondial. Il est capable de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans le besoin, et à la construction d’un avenir inclusif et brillant pour les populations d’Afrique et en particulier pour les jeunes. La CAF apprécie le partenariat et l’engagement de la FIFA et du Président Infantino pour le développement et la croissance du football en Afrique et dans le monde.

Nestlé : nouveau plan pour éliminer le travail des enfants

Nestlé annonce un plan innovant pour lutter contre les risques de travail des enfants, augmenter les revenus des agriculteurs et atteindre une traçabilité intégrale du cacao. Une prime en espèces sera versée directement aux familles de producteurs de cacao pour certaines activités, telles que la scolarisation des enfants ou l’élagage. La compagnie a fait l’annonce le 27 janvier lors du lancement de son nouveau plan de lutte contre le travail des enfants dans le secteur du cacao.

Le programme d’augmentation des revenus propose une nouvelle approche pour aider les agriculteurs et leurs familles dans leur transition vers une culture du cacao plus durable. Les primes encourageront les changements de comportement et l’adoption de pratiques agricoles qui aideront à renforcer progressivement la résilience sociale et économique à long terme. Grâce à la nouvelle approche de Nestlé, les familles de producteurs de cacao seront désormais récompensées non seulement pour la quantité et la qualité des fèves de cacao qu’elles produisent, mais aussi pour les bienfaits qu’elles apportent à l’environnement et aux communautés locales. Ces primes s’ajoutent à celle déjà introduite par les gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Ghana que Nestlé paie et aux primes que Nestlé offre pour le cacao certifié. Ce cacao est contrôlé de manière indépendante selon les normes en vigueur en matière d’agriculture durable de Rainforest Alliance, promouvant le bien-être social, économique et environnemental des agriculteurs et des communautés locales.

Des producteurs de cacao sous-rémunérés

Les communautés auxquelles appartiennent les producteurs de cacao sont confrontées à d’immenses problématiques, notamment une pauvreté rurale importante, des risques climatiques croissants et un manque d’accès aux services financiers et aux infrastructures de base telles que l’eau, les soins de santé et l’éducation. Ces facteurs complexes accroissent le risque de travail des enfants dans les exploitations agricoles familiales. En collaboration avec des partenaires tels que des gouvernements et en s’appuyant sur un programme pilote prometteur, la nouvelle initiative de Nestlé mettra l’accent sur les causes profondes du travail des enfants.

Améliorer les revenus des producteurs

Au cœur de ce plan, se trouve un programme innovant d’augmentation des revenus visant à améliorer les conditions de vie des familles de producteurs de cacao, tout en faisant progresser les pratiques d’agriculture régénératrice et l’égalité des genres. Une prime en espèces sera versée directement aux familles de producteurs de cacao pour certaines activités, telles que la scolarisation des enfants ou l’élagage. Le nouveau plan de Nestlé soutient également les efforts de la Société pour transformer son approvisionnement mondial en cacao, afin d’assurer une traçabilité et une ségrégation intégrales de ses ingrédients à base de cacao. Tout en continuant d’étendre ses efforts en matière de développement durable dans le cacao, Nestlé prévoit d’investir un total de 1,3 milliard de CHF d’ici 2030, triplant ainsi son investissement annuel actuel.

« Notre objectif est d’avoir un impact supplémentaire tangible et positif sur un nombre croissant de familles de producteurs de cacao, en particulier dans les régions où la pauvreté est largement répandue et les ressources rares, et d’aider à combler à long terme l’écart auquel elles sont confrontées par rapport au revenu vital« , a déclaré Mark Schneider, CEO Nestlé.

Des primes en espèces pour accroître les revenus des producteurs

Le programme récompense les pratiques qui augmentent la productivité des cultures et aident à garantir des sources de revenus supplémentaires, afin de combler l’écart par rapport au revenu vital. En s’engageant dans ces pratiques, les familles peuvent gagner jusqu’à 470 euros supplémentaires par an au cours des deux premières années du programme. La prime plus élevée au départ aidera à accélérer la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles pour avoir un impact futur. Cette prime sera ensuite de 230 euros lorsque le programme commencera à fournir des résultats tangibles. La prime payée ne dépendra pas du volume de cacao vendu et est inclusive pour apporter un soutien significatif aux petits agriculteurs, sans laisser personne de côté. Comparativement aux pratiques habituelles, le programme offre également des primes au conjoint ou à la conjointe de l’agriculteur, qui est généralement responsable des dépenses du ménage et de la garde des enfants. En répartissant les paiements entre l’agriculteur et son conjoint ou sa conjointe, le programme contribue à l’autonomisation des femmes et à l’amélioration de l’égalité des genres.

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