dimanche 6 juillet 2025
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Mines : Acculé, Glencore plaide coupable de corruption

Empêtrée dans une affaire de corruption, la compagnie minière Glencore écope d’une forte amende aux États–unis. La multinationale Suisse a fini par plaider coupable des accusations de manipulation du marché et de corruption, notamment sur des opérations pétrolières en Afrique et en Amérique du Sud.

Des opérations frauduleuses de deux filiales de Glencore en Afrique et en Amérique du Nord ont été dévoilées par de longues enquêtes au Brésil, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le 24 mai le groupe finit par admettre ses pratiques frauduleuses ouvrant la voie à de fortes sanctions pécuniaires. Aux États-Unis les sanctions pour viol de la loi américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger (FCPA) et manipulation des prix des matières premières s’élèveront à environ 1,2 milliard USD. Les enquêtes ont fait état  de l corruption à hauteur de 100 millions de dollars de pots-de-vin versés à des fonctionnaires au Brésil, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée équatoriale, au Nigeria, au Soudan du Sud et au Venezuela  sur la période de 2007 -2018.

« La portée de ce système de corruption criminelle est stupéfiante », a déclaré le procureur américain Damian Williams pour le district sud de New York. 

Des pots-de-vin  ont été versés pour éviter des audits gouvernementaux, soudoyé des juge, permettant à la compagnie de faire des gains substantiels sous la houlette de ses cadres supérieurs, selon le procureur américain, qui insiste sur la nécessité de mener au audit poussé des comptes de Glencore en Afrique. Glencore est membre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), basée en Norvège. Sur la base de ses années d’actions corrompues, Glencore devrait être suspendue en tant qu’entreprise soutenant l’ITIE, s’est indignée la chambre africaine de l’énergie. L’ITIE a été pointée du doigt dans sa gestion de l’affaire.  L’organisme panafricain estime que l’institution qui a fait campagne contre l’adhésion des pays africains à l’initiative, compte toujours le minier Suisse parmi ses membres. Et ce, d’autant plus que l’engagement de Glencore auprès de l’ITIE a commencé alors que l’entreprise avait les mêmes pratiques décriées.

«  Après tout, Glenore est membre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI), basée en Norvège. Sur la base de ses années d’actions corrompues, Glencore devrait être suspendue en tant qu’entreprise soutenant l’ITIE », a estimé la chambre africaine de l’énergie dans un communiqué du 30 mai à Johannesburg.

« Glencore représente le pire de l’industrie pétrolière et gazière et sera exclue de la Semaine africaine de l’énergie qui se tiendra du 18 au 21 octobre au Cap, en Afrique du Sud », peut-on lire dans le communiqué.  La chambre africaine de l’énergie incite de ce fait le gouvernement américain à utiliser les 1,2 milliard de dollars pour renforcer le pouvoir des africains,  véritables victimes des malversations et des erreurs de Glencore, en investissant dans des secteurs clés comme l’énergie.

Ghana : Smart Africa lance son académie numérique à Accra

Dr. Smart Africa - SADA

Une académie numérique au Ghana, c’est l’initiative lancée par le pays en partenariat avec Smart Africa. Cette implémentation s’inscrit dans le cadre du déploiement des académies numériques nationales de SADA dans d’autre pays d’Afrique. Elle soutien les besoins prioritaires en matière de compétences numériques.

Le Ghana se dote d’une nouvelle académie numérique. Dans un protocole d’accord signé  entre l’Alliance Smart Africa et le Ministère de la Communication et de la Digitalisation du Ghana,  le 19 mai, les deux entités ont  lancé à Accra l’initiative SADA.  L’Académie numérique de Smart Africa (SADA) est un écosystème d’apprentissage panafricain dont l’objectif est d’améliorer les qualifications en matière de compétences numériques et d’employabilité de la jeunesse africaine.

Pour démontrer la pertinence de projet, SADA a organisé en avril dernier, un atelier pour montrer de la valeur du cloud fédéré à Accra, au cours duquel plus de 100 personnes des secteurs public et privé ont été formées. Au menu, le renforcement de l’écosystème des datacenters, des services de cloud du pays en partenariat avec le secteur privé et divers acteurs des TIC. La manifestation sera suivie de deux autres ateliers d’apprentissage, relatifs au paiement numérique, à l’intelligence artificielle, réunissant près de 60 experts du secteur.

Former 22 000 personnes d’ici 2022

Au Ghana, il est prévu au sein de ce partenariat de former des cadres dans des domaines spécialisés, mais aussi de former des enseignants et spécialistes de l’informatique avancée. Des réalisations à mettre en œuvre en collaboration avec le  GIZ, l’UIT, HPE, A4AI et la Banque mondiale.

Pour Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa :

« Le Ghana est l’un des pays les plus actifs de l’alliance Smart Africa et a contribué à faire progresser les compétences numériques de ses citoyens. Nous sommes heureux de contribuer positivement au renforcement des capacités de la nation à travers le lancement de SADA au Ghana ».

Lancée en 2020, en pleine pandémie, le programme SADA annonce la formation de plus de 2000 responsables politiques et décideurs de 26 dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la connectivité 5G, de la protection des données, de la confidentialité et des politiques de haut débit en milieu rural. Des formations ont également été dispensées sur le paiement électronique, l’identité numérique des zones mal desservies, les technologies de sécurité, les datacenters et le cloud. Après le Ghana, des académies similaires sont prévues au Benin, au Burkina Faso, mais aussi en RDC, en Tunisie, en Côte d’Ivoire selon un communiqué de SADA. L’objectif est de formé 22 000 personnes d’ici 2023.

Pêche : Le pavillon africain exploité par des opérateurs d’un nouveau genre

Pour contourner les restrictions en matière de pêche illégale ou de surpêche, des opérateurs de navires de pêches naviguent  sous pavillons africains.  – Un rapport publié aujourd’hui conjointement par les organisations internationales spécialisées dans le renseignement maritime, TMT et I.R Consillium, dénonce ces pratiques. e rapport examine l’existence de lacunes dans certains systèmes d’attribution de pavillon africain permettant le contournement de la loi.

Un rapport publié aujourd’hui conjointement par les organisations internationales spécialisées dans le renseignement maritime, TMT (www.TM-Tracking.org) et I.R Consillium, met en évidence les méthodes utilisées par des opérateurs de navire de pêche étrangers afin d’accéder et d’exploiter des pavillons africains dans l’objectif de contourner la loi. Ce rapport examine l’existence de lacunes dans certains systèmes d’attribution de pavillon africain permettant un tel détournement.

En 2027, il est estimé que le marché global de la pêche atteindra une valeur de 194 milliards de dollars, constituant ainsi un attrait de gain financier pour les acteurs de la pêche illégale. Les navires dit à « haut risque » correspondent à des navires impliqués dans des activités de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), des pratiques destructives et non durables pour l’environnement et/ou des navires participants à des formes plus larges de criminalités organisées. Les propriétaires de ces dits navires cherchent à exploiter les ressources halieutiques d’un État tout en contournant ses mesures de gestion et de contrôle des espèces maritimes.

Bien que les pêcheries africaines soient relativement en bon état, le continent fait face à des problèmes de gouvernance et à des moyens limités de contrôle et de gestion des pêches.

Le continent Africain constitue ainsi le terrain de jeu idoine de ces propriétaires de navires à haut risque qui s’essayent à différentes pratiques pour échapper à toutes responsabilités. Reconnaître l’existence d’un tel phénomène constitue le point de départ afin d’identifier les moyens d’actions possibles.

Deux pratiques distinctes d’attribution à risque de pavillon 

 Ce rapport met en évidence deux pratiques distinctes d’attribution à risque de pavillon. « Le pavillon de complaisance », constitue le recours à des libres immatriculations dans des pays africain permettant de pécher au-delà de toutes juridictions nationales. « Flagging-in », constitue au recours et au détournement des règles locales d’attribution de pavillon africain pour un navire appartenant et/ou opérer par un étranger lui permettant ainsi de pêcher dans l’espace maritime africain. Ces deux méthodes permettent à des opérateurs de navire de pêche à haut risque d’accéder à l’espace maritime africain. Ils pourront non seulement conduire une activité de pêche illégale et non durable mais aussi empiéter sur les droits souverains dont disposent les autres États côtiers sur leurs ressources naturelles.

Ce rapport établit que la majorité des États-côtiers africains ont attribué leur pavillon à des navires ayant conduit des activités de pêche illicites, d’après les listes de navires INN et des sources nationales. Plusieurs cas d’études mettent en évidence la manière dont ces opérateurs de navire à haut risque bénéficient de l’accès au pavillon d’États africains. Alors que le continent africain doit faire face à de nombreux défis maritimes, l’exclusion des opérateurs de navires de pêche à haut risque des pavillons africain est une étape critique pour sécuriser l’espace maritime des États-côtiers afin d’en favoriser le développement.

Bank : En partenariat avec Cellulant UBA veut s’imposer sur 19 marchés africains

United Bank for Africa (UBA) s’associe à Cellulant pour accroître sa pénétration sur 19 marchés en Afrique. A travers ce partenariat les deux établissements bancaires élargissent  leurs services de paiement pour les commerçants et les consommateurs en Afrique.

United Bank for Africa (UBA) s’associe à Cellulant pour accroître sa pénétration sur 19 marchés en Afrique. A travers ce partenariat, les deux établissements bancaires élargissent  les services de paiement pour les commerçants et les consommateurs à l’ensemble du continent africain. La banque internationale Africaine, UBA, et la société panafricaine parmi les leaders du paiement digital, Cellulant ont annoncé le 17 mars à Lagos un partenariat qui enrichira les services de paiement pour les commerçants et les consommateurs dans 19 pays clés dans lesquels UBA opère. Il s’agit notamment du Nigéria, du Ghana, du Kenya, de la Côte d’Ivoire, de la Zambie, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée, du Libéria, du Mozambique, de la République démocratique du Congo, de la Sierra Leone, du Sénégal et du Tchad. Ce réseau constitue l’un des principaux outils permettant de consolider l’écosystème fragmenté des paiements en Afrique, en veillant à ce que la plateforme de paiement de Cellulant, Tingg, soit accessible à un grand nombre de commerçants et de consommateurs sur chacun de ces marchés.

« Alors que le paysage des paiements en Afrique continue d’évoluer, nous pensons que les FinTechs et les banques doivent avoir une collaboration plus approfondie pour développer les opportunités qui permettront de faciliter les paiements et les encaissements pour les entreprises et leurs consommateurs dans tous les secteurs de l’économie. » a déclaré Akshay Grover, PDG du groupe Cellulant

Il estime que ce partenariat avec UBA étend la portée du groupe sur le continent et donne aux commerçants et aux consommateurs du réseau commun la possibilité de bénéficier de services de paiements numériques optimisés directement par le biais de leur banque. Le groupe traite déjà plus de 10 milliards de dollars de paiements en valeur brute sur les marchés en commun, et ce partenariat a le potentiel pour accroître ces chiffres.

Lors de la cérémonie de signature à la UBA House de Lagos, Oliver Alawuba, directeur général adjoint du groupe United Bank for Africa a souligné que « Collaborer avec Cellulant permettra d’avoir un impact considérable lorsqu’il s’agira de changer des vies et d’introduire des moyens plus efficaces permettant aux gens d’effectuer des transactions en Afrique ».

Dans le sillage d’une expansion de Cellulant en Afrique

Cette annonce est la dernière d’une série de nouveaux partenariats pour Cellulant, qui continue d’étendre son réseau avec des institutions financières de premier plan comme UBA. Sa plateforme de paiement, Tingg, désormais disponible auprès de 120 banques, est un agrégateur de paiements unique pour les multinationales, les entreprises de taille moyenne et les petites et moyennes entreprises (PME). La plateforme permet aux commerçants de recevoir, visualiser et de réconcilier tous leurs paiements par l’intermédiaire d’une interface de programmation d’applications (API) unique, ce qui leur évite d’avoir à recourir à plusieurs fournisseurs de services de paiement, notamment les opérateurs de réseaux et téléphonie mobiles. Cela permet à la fois de fluidifier les processus administratifs des entreprises et d’élargir la gamme des options de paiement qu’elles peuvent offrir aux consommateurs, garantissant ainsi un maximum de choix et de flexibilité, tant hors ligne qu’en ligne.

Madagascar : Le FMI approuve un nouveau prêt pour le pays

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Logo du Fonds Monétaire International (FMI)

Le conseil d’administration du FMI a achevé la première revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit en faveur de Madagascar. Il a approuvé un décaissement de 67,5 millions de dollars pour le pays impacté par le Covid 19.

Par ce financement, le FMI permet le décaissement immédiat d’environ 67,5 millions de dollars et soutient la mise en œuvre des réformes des autorités pour stimuler la croissance et réduire la pauvreté. Le nouvel apport financier devrait aider Madagascar à augmenter ses recettes et à gérer activement les risques liés au budget afin de créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales et l’investissement. L’autre objectif est de faire avancer le programme de lutte contre la corruption, ainsi que la transparence budgétaire des dépenses liées à la COVID-19.

Madagascar, une économie plombée par le Covid 19

L’achèvement de cette revue du FMI permet le décaissement immédiat d’environ 67,5 millions de dollars pour couvrir les besoins de financement extérieur et budgétaire, portant le total des décaissements au titre de l’accord à environ 135 millions de dollars. L’accord FEC de 40 mois a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 29 mars 2021, avec un accès total de 312,4 millions de dollars, soit 90% de la quote-part. L’arrangement vise à soutenir la reprise économique de Madagascar après la pandémie et à relancer la dynamique de réforme des autorités pour stimuler et soutenir la croissance et réduire la pauvreté. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Madagascar a bénéficié de deux décaissements de la facilité de crédit rapide (FCR) du FMI de 165,99 millions de dollars ou 50% de la quote-part en avril 2020 et 171,9 millions de dollars ou 50% de la quote-part en juillet 2020. Le pays de l’Océan indien  a reçu une allocation de 322 millions de dollars en août 2021.

Madagascar continue d’être touché par la pandémie de COVID-19 et traverse une saison cyclonique sévère. Après une contraction du PIB estimée à 7,1 % en 2020, la reprise a été lente avec une croissance estimée à 3,5 % en 2021, reflétant en partie une réouverture retardée de l’économie. La croissance devrait rebondir plus vigoureusement à 5,4 % en 2022. Les risques à la baisse sont élevés, car les taux de vaccination contre la COVID-19 restent faibles et Madagascar est exposé à des catastrophes naturelles sévères.

Afrique : Les entreprises dirigées par des femmes plus prospères

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Les entreprises détenues par des femmes se portent mieux que prévu et affichent des niveaux de résilience relativement élevés, selon un dernier rapport de Lionesses Business Confidence Report financé par la Banque africaine de développement.  Il rend compte des niveaux élevés de résilience des principales femmes entrepreneures d’Afrique.

Selon un dernier rapport financé par la Banque africaine de développement, les entreprises détenues par des femmes se portent mieux que prévu et affichent des niveaux de résilience relativement élevés.  Et ceci malgré la pandémie de Covid-19 en cours. Lionesses Business Confidence Report, le rapport sur la confiance des entreprises publié en marge de la Journée internationale de la femme, a été produit par la Lionesses of Africa Public Benefit Corporation et l’Université de New-York. Il rassemble des informations tirées d’une enquête menée auprès des principales femmes entrepreneures d’Afrique. Ce rapport est financé par le programme de Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique – AFAWA ou Affirmative Finance Action for Women in Africa, en anglais – de la Banque africaine de développement.

Résilience des entreprises de femmes en Afrique


Selon les conclusions majeures du rapport, les femmes entrepreneures interrogées affirment que leurs entreprises ont fait preuve de résilience pendant la pandémie. 15 % d’entre elles ont affirmé que leurs entreprises n’avaient pas du tout été touchées par la pandémie, 44 % que leurs activités avaient repris ou le feraient d’ici fin 2021, et 34% qu’elles devraient retrouver en 2022 leurs niveaux d’activité d’avant la pandémie de Covid-19. Seules 5% d’entre elles s’attendent à une reprise d’activité en 2023 ou au-delà.

Le Lionesses Business Confidence Report est publié à un moment opportun, déclare dans l’avant-propos du rapport, Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture, des Ressources humaines et du Développement social. À travers les données, ce rapport donne la parole à des femmes entrepreneures africaines exceptionnelles capables de servir de modèle et d’exemple à d’autres femmes d’Afrique créatrices d’entreprises confrontées aux défis actuels posés par la pandémie de Covid-19. Le rapport est axé sur quatre domaines  à savoir l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les performances des entreprises, la façon dont les principales femmes entrepreneures ont financé leurs activités. Il s’agit de l’importance de la révolution numérique pendant la pandémie, l’ampleur du changement induit par la pandémie de Covid-19 dans la conduite des opérations chez les femmes entrepreneures.

Déforestation : La Côte d’Ivoire teste la traçabilité

La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao, suivie du Ghana. Les deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest représentent plus de 60% de l’offre mondiale et comptent à travers cette Initiative, assurer le leadership de la filière au niveau mondial. (Crédit Dr).

La Côte d’Ivoire va mettre en place, avril prochain, un projet pilote pour retracer les fèves de cacao de la ferme au marché. Une nouvelle initiative pour s’attaquer notamment aux fléaux de la  déforestation et du travail des enfants. L’information a été donnée le 03 mars par le chef de l’organisme de réglementation du cacao.

Assurer un suivi intégral du cacao depuis les plantations jusqu’aux principaux ports d’exportation, c’est le nouveau programme annoncé par le Conseil du Café-Cacao (CCC). L’organisme ivoirien a prévu de lancer la phase pilote de ce projet de traçabilité du cacao local le 1 avril 2022.

Retracer les circuits du cacao

 Concrètement, il s’agit de recours à plusieurs techniques sur le terrain, dont celle consistant à identifier les plus de  800 000 producteurs de cacao ainsi que divers acteurs de la chaine d’approvisionnement. Cela à travers des numéros d’enregistrement. Pour suivre la progression des fèves dans les circuits de commercialisation, les sacs de jute employés pour le conditionnement du cacao seront marqués. Des cartes de paiement numériques intégrant diverses fonctionnalités seront également données aux exploitants. Le pays Ouest africain a déjà à son actif des projets de traçabilité mis en œuvre par les entreprises du secteur pour soutenir le programme national. Cette dernière initiative vise à accélérer, à booster la lutte contre la déforestation et le travail infantile dans la filière cacao. Un secteur clé de l’économie ivoirienne. Il génère des sources de revenus pour près de 5 millions de personnes et compte pour 40 % des exportations de marchandises du pays

Nestlé : nouveau plan pour éliminer le travail des enfants

La Côte d’Ivoire subit de plus en plus des pressions de ses partenaires notamment de l’Union Européenne pour la mise en place d’un système de production d’un cacao durable. Le secteur est considéré comme la principale cause de la déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana, tous deux producteurs de 60% du cacao mondial. C’est dans ce contexte que la Côte d’Ivoire a tenu à rassurer ses partenaires en annonçant, février dernier, le ralentissement de la déforestation. Le taux de destruction des surfaces forestières a atteint 26 000 hectares par an entre 2019 et 2021. Il s’agit d’un niveau 10 fois inférieur à l’étendue du défrichement observée entre 1990 et 2015, soit 300 000 hectares, a expliqué le ministère ivoirien des Eaux et Forêts.

Tunisie : trend haussier des prix du carburant

Une voiture dans une station-service à Tunis, Tunisie le 31 mars 2018. REUTERS

Pour contenir son déficit budgétaire, la Tunisie a augmenté les prix du carburant d’environ 3% pour la deuxième fois sur un mois en raison d’une forte hausse des prix du pétrole. L’annonce a été faite par le ministère de l’Energie, ce 28 octobre à Tunis.

Fortement touché par l’une des pires crises financières de son histoire, la Tunisie tente de négocier un nouveau programme de financement avec le Fonds monétaire international (FMI). Le pays d’Afrique du nord, qui subventionne les prix intérieurs du carburant, a déclaré qu’il lancerait un ensemble de réformes économiques visant à réduire les dépenses. La mesure intervient dans un contexte où la Tunisie cherche un plan de sauvetage étranger pour l’aider à éviter une crise imminente de ses finances publiques.

La forte hausse des prix du pétrole due à la crise en Ukraine aura « des effets majeurs sur les finances publiques« , a déclaré un responsable du gouvernement à Reuters cette semaine.

Le ministère de l’Énergie a déclaré que chaque augmentation d’un dollar du prix que la Tunisie devait payer pour les hydrocarbures coûterait à l’État 140 millions de dinars, soit 48 millions de dollars. Le budget 2022 est basé sur un prix moyen du pétrole de 75 dollars le baril, de sorte que des coûts d’achat plus élevés pourraient creuser le déficit budgétaire prévu déjà équivalent à 6,7 % de l’économie. Le prix du litre d’essence passera mardi à 2,220 dinars tunisiens, soit 0,76 centime, contre 2,155, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Afrique Subsaharienne : Facebook Reels enfin disponible

Logo Facebook Meta

Facebook étend la disponibilité de Facebook Reels pour iOS et Android à plus de 20 pays d’Afrique sub-saharienne. Facebook introduit également de meilleures façons d’aider les créateurs à gagner de l’argent, de nouveaux outils de création et plus d’endroits pour regarder et créer des Facebook Reels.

Avant ce lancement, Reels était disponible sur Facebook en Inde, au Mexique, au Canada, aux États-Unis, et est maintenant disponible en Afrique sub-saharienne dans les pays suivants : Zimbabwe, Zambie, Ouganda, Tanzanie, Swaziland, Afrique du Sud, Seychelles, Sénégal, Rwanda, Nigeria, Namibie, Mali, Malawi, Lesotho, Kenya, Guinée, Ghana, Cap-Vert, Cameroun, Burkina Faso.

Commentant le lancement, Nunu Ntshingila, directrice régionale pour l’Afrique sub-saharienne chez  Meta, a déclaré : « Nous avons constaté que la vidéo représente désormais la quasi-totalité du temps que les gens passent sur Facebook et Instagram, et Reels est notre format de contenu qui connaît de loin la plus forte croissance. C’est pourquoi nous nous attachons à faire de Reels le meilleur moyen pour les créateurs d’être découverts, de se connecter à leur public et de gagner de l’argent.(…)».

Des Reels Facebook pour 35 000 dollars mensuels

Facebook a également créé une variété d’opportunités de gagner de l’argent pour les créateurs grâce à leurs Reels. Le programme de bonus Reels Play, qui fait partie de l’investissement d’un milliard de dollars de Meta dans les créateurs, verse aux créateurs éligibles jusqu’à 35 000 dollars par mois en fonction des vues de leurs Reels qualifiés. Dans les mois à venir, le programme de bonus sera étendu à d’autres pays, afin que davantage de créateurs puissent être récompensés pour avoir créé des Reels appréciés par leurs communautés.

De nouvelles fonctionnalités sur Facebook

Dans le cadre du lancement, Facebook lance également des contrôles d’adéquation à la marque, y compris des listes d’éditeurs, des listes de blocage, des filtres d’inventaire et des rapports de livraison pour les bannières et les autocollants publicitaires dans les Reels Facebook dans toutes les régions où ils sont disponibles, ce qui permet aux annonceurs de mieux contrôler la façon dont leurs publicités apparaissent dans des endroits qu’ils ne considèrent pas comme appropriés pour leur marque ou leur campagne. En outre, Meta teste les publicités plein écran et immersives entre des Reels Facebook depuis octobre de l’année dernière, et les déploiera dans d’autres régions du monde au cours des prochains mois. Tout comme pour le contenu organique sur Facebook, les gens peuvent les commenter, les aimer, les regarder, les enregistrer, les partager et les sauter. En plus des fonctionnalités annoncées l’année dernière, les créateurs du monde entier pourront accéder à Remix, Reels de 60 secondes, brouillons, Clipping vidéo, Reels dans les Stories, Reels à regarder, en haut du fil d’actualité, Reels suggérées dans le fil d’actualité.

Gabon : BGFI Bank promeut la solidarité

BGFI BANK LOGO

Le Groupe BGFI Bank investit dans la promotion de la solidarité. Pour sa 7ème édition du BGFI Day, l’établissement bancaire a mobilisé plus de 100 millions de francs CFA, environ 152 000 euros. Un financement au profit d’une vingtaine de projets solidaires.

Décembre dernier, le Groupe BGFIBank a de nouveau organisé sa 7ème édition du BGFIDay, sa traditionnelle journée de la solidarité célébrée simultanément dans l’ensemble de ses pays d’implantation, pour soutenir ses communautés d’accueil. La manifestation intervient dans un contexte de crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19. Laquelle a creusé les inégalités et accru  les besoins sociaux. La journée de solidarité s’est voulue comme une occasion pour les collaborateurs du BGFI Bank de se mobiliser et d’agir pour soutenir les communautés fragilisées. Pour cette 7ème édition, ce sont plus de 100 millions de francs CFA, soit 152 000 euros, qui ont été mobilisés au profit d’une vingtaine de projets solidaires.

Financement de projets éducatifs

Une part importante du financement a été accordée à des projets éducatifs. Il s’agit de la réfection et l’équipement des laboratoires de Sciences et Vie de la Terre et de Physique chimie du lycée National Léon MBA à Libreville, au Gabon. Une donation des produits de première nécessité et des fournitures scolaires a été faite aux orphelins du Centre orphelinat de la maison d’Arnaud à Diego, à Madagascar. Au Sénégal, des produits de première nécessité ont été fournis aux pensionnaires et la banque a financé la construction de La petite Maison Rose de Guédiawaye (pouponnière de la crèche d’éveil) à Dakar. Elle a également permis la réfection du bâtiment abritant l’orphelinat BOMOYI YA SIKA à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Le montant a aussi servis de réfectionner des bâtiments et la dotation de tables-bancs et de divers équipements scolaires aux élèves de 5 écoles et collèges situés à Malabo, à Bata, à Ebibeyin, à Anisok et à Mongomo, en Guinée Équatoriale. En Côte d’Ivoire, c’est la donation de vivres, des médicaments, du mobilier, de l’électroménager et du matériel spécialisé pour la rééducation psychomotrice et kinésithérapie à l’Association pour la Réinsertion des Enfants par une Education Adaptée (AREEA) – La Page Blanche et à l’Orphelinat de Garçons de Bingerville.

La Santé l’autre secteur bénéficiaire

L’autre secteur promu par le BGFI Bank est la santé. Avec notamment le don de médicaments d’urgence pour le traitement des crises vaso-occlusives des drépanocytaires et des kits de jouets aux enfants drépanocytaires du Centre de référence de la Drépanocytose du CHU à Brazzaville et à l’Unité de prise en charge des malades drépanocytaires de l’hôpital Adolphe SICE à Pointe-Noire, au Congo. Elle a aussi contribué à la  réfection du bâtiment central et la remise de divers équipements au Centre de Santé Intégré de LONDJI à Douala, au Cameroun.

«  Face aux nombreux défis sociaux actuels, nous devons continuer à assumer notre responsabilité et conduire nos actions de manière cohérente et pérenne. Nous sommes conscients qu’il ne peut y avoir une croissance économique sans un réel développement social. (…)« , souligne le Président Directeur Général du Groupe BGFI Bank, Monsieur Henri Claude OYIMA.

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