Périmètre pétrolier stratégique et exploité jusqu’ici par la société américaine ExxonMobil, le bloc B bascule désormais dans les mains de GEPetrol. Et ce après après un plan de rétrocession du a une déclinaison de la production et surtout à l’arrêt des activités de ExxonMobil prévu en 2026.
En Guinéée Equatoriale, les actifs pétroliers du bloc B seront désormais gérés par GEPetrol. Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président du pays a, lors d’une cérémonie organisée samedi 11 novembre, officialisé la rétrocession de l’ensemble des intérêts pétroliers du bloc offshore B, à la société publique équato-guinéenne du pétrole GEPetrol. Le bloc B est un périmètre pétrolier producteur utilisé par la société américaine ExxonMobil. Il est marqué depuis plusieurs mois par une réduction de ses activités dans le cadre d’un plan prévoyant l’abandon de ses intérêts pétrogaziers dans le pays, à la fin de sa licence en 2026. Le transfert de ces actifs à GEPetrol survient donc largement en avance par rapport à la date initiale d’échéance. Un développement « historique » pour la société d’État qui, d’après le vice-président équato-guinéen, réalise un « pas de géant vers la prise en charge et le contrôle des opérations pétrolières ».
A lire aussi : Rétrospective Afrique 2022 : les faits politiques marquants de l’année en 10 actes [Partie II]
Cependant, l’on s’interroge sur la capacité de la société à rentabiliser de façon optimale ce portefeuille d’actifs pétrogaziers dont le plateau de production a significativement chuté. En une décennie, celle-ci est passée d’un peu plus de 300 000 b/j en 2011, à environ 100 000 b/j en 2021. L’année dernière, Gabriel Mbaga Obiang Lima, l’ex-ministre équato-guinéen du Pétrole, signalait qu’environ 3 milliards de dollars étaient nécessaires « pour forer de nouveaux puits et moderniser le FPSO », déployé sur le bloc B.