Le Burundi organise la deuxième édition des Journées sur l’accès à l’énergie renouvelable

L'Egypte envisage de construire deux centrales solaires d'une valeur d'un milliard de livres égyptiennes (20,60 millions de dollars), financées par l'Union européenne

Le ministère en charge de l’énergie en collaboration avec différentes organisations et associations engagées dans le domaine des énergies renouvelables, avec le soutien de GET invest Burundi financé par l’UE, organisent du 3 au 5 Octobre 2023, la deuxième édition des journées sur l’accès à l’énergie renouvelable au Burundi (BREAD). Le but de cette rencontre est d’accélérer l’accès universel à l’électricité au Burundi.

Le Burundi en partenariat avec diverses organisations du secteur des énergies renouvelables dont l’Association mondiale de l’industrie de l’énergie solaire hors réseau (GOGLA), l’Alliance pour l’électrification rurale (ARE), l’Union Européenne (UE), la Banque mondiale et l’Association Burundaise des énergies renouvelables (BUREAU), vient de cloturer son deuxième forum sur les énergies renouvelables. Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, Ibrahim Uwizeye a fait savoir que le secteur de l’énergie occupe une place importante  dans le développement socio-économique. Et pour y arriver, il a indiqué que le gouvernement du Burundi est en train de mettre en place un cadre réglementaire solide et attractif, de favoriser des projets de construction des centrales hydroélectriques nationaux et régionaux, et de construire des lignes de distribution de l’énergie électrique à travers tout le pays . Il a déclaré  que la fin  des travaux et la mise en service la centrale KABU 16 de 20MW est prévu en 2024. Il a par ailleurs révélé que l’interconnexion avec le centrale Renaissance de l’Éthiopie est déjà actée  car, selon lui, la ligne d’écoulement de cette énergie qui va unir le Burundi et le Rwanda, via les postes de Ngozi et d’Izege, est déjà en cours de construction. Il a précisé également que le Burundi compte  se raccorder au réseau de la Tanzanie pour tirer profit   du centre hydro-électrique de 2000MW en cours de construction.

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Quant à Elizabeth Pietrobon, ambassadrice, cheffe de délégation de l’UE au Burundi, l’accès à l’énergie est une des conditions indispensables pour tout développement inclusif et durable. Elle a souligné à quel point le  secteur privé est primordial, ajoutant que tous les efforts doivent être étalés pour créer un environnement propice aux investissements privés dans le secteur de l’énergie. L’UE s’engage à soutenir les autorités dans ce sens, a-t-elle rassuré. Apres avoir abordé les défis liés au changement climatique, la cheffe de la délégation de l’UE a signifié l’importance de ce forum qui offrira un cadre de  rassemblement des acteurs dans le secteur de l’énergie, dédié à l’évaluation des considérations émergentes pour la stratégie du Burundi sur l’accès universel à l’électricité. Au cours de son intervention Hawa Cissé Wagué,  représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, a rassurée de l’accompagnement sans faille de son  institution afin d’appuyer les priorités du gouvernement y  compris le renforcement du secteur de l’énergie. A titre d’exemple, elle a mentionné  l’appui de la Banque mondiale dans les travaux de la Rusumo Falls. Cette deuxième édition du BREAD présente un programme complet axé sur des objectifs principaux dont la mise en place d’une plateforme de réseautage pour les entreprises, les investisseurs, les décideurs politiques, les partenaires et les parties prenantes du secteur des énergies renouvelables et des industries adjacentes. L’évènement a rassemblé plus de 200 acteurs du secteur de l’énergie, locaux et internationaux.

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