mardi 22 juillet 2025
Accueil Blog Page 41

La Côte d’Ivoire accélère les chantiers de la transformation en 2024

Les vastes chantiers qui attendent le  ministère sont le suivi de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2021-2025). Crédit : DR

Ce mardi 24 janvier, le ministère de l’Économie, du Plan et du Développement a informé de son ambition de continuer à multiplier les vastes chantiers de transformation et de modernisation de la Côte d’Ivoire en 2024. « Les acquis importants qui ont été obtenus par notre département ministériel sur la période 2020-2023 doivent être consolidés au cours de cette nouvelle année. Les défis qui nous attendent en 2024 sont nombreux », a souligné Kaba Nialé devant ses collaborateurs et des partenaires techniques et financiers. Les vastes chantiers qui attendent le  ministère sont le suivi de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2021-2025), l’analyse renforcée de la conjoncture économique nationale, régionale et internationale, la poursuite de la réforme du système statistique national. En ce qui concerne les taches du ministère, elle a trait à l’accélération de la mise en œuvre du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHAS), le renforcement de la production statistique avec notamment la réalisation du Recensement général des entreprises et établissement de Côte d’Ivoire (RGEE-CI), ainsi que la réalisation d’infrastructures sociales dans le cadre du Programme pilote de développement des zones rurales (PPDZR).

A lire aussi : Hydrocarbure : la Côte d’Ivoire à la rescousse de la Guinée après l’incendie ravageur

La ministre a voulu motivé ses collaborateurs en leur demandant que le gouvernement attendra des résultats concrets, les populations des actes de développement, et les partenaires au développement, une intermédiation crédible dans le choix des politiques de développement. Courant l’année 2023, il faut noter la mise en œuvre du Programme jeunesse du gouvernement 2023-2025 doté d’un fonds de 1.118 milliards FCFA destiné à plus d’un million de jeunes bénéficiaires, elle aura permis de consolider la situation économique et financière du pays, avec un taux de croissance estimé à 7,0% et des résultats  considérables en matière  des conditions de vie. Au compte du plan et du développement en Côte D’ivoire, beaucoup de travaux ont été finalisées en 2023. A savoir  l’ouverture du Parc des Expositions d’Abidjan, de la mise en service de la section Tiébissou- Bouaké de l’autoroute du Nord, de la mise en service des autoroutes de sortie Est et Ouest d’Abidjan, de la mise en circulation du 5e pont d’Abidjan reliant les communes du Plateau et de Cocody.

Maroc : hausse de 300 millions USD de capital du minier Managem 2024

Managem/ (Crédit : DR).

La société minière marocaine Managem (MNG.CS) prévoit d’augmenter son capital de 3 milliards de dirhams (300 millions de dollars) au premier semestre de cette année. Un montant destiné à financer ses projets d’expansion dans l’or, le cuivre et le cobalt, a déclaré le PDG Imad Touimi.

Ma compagnie minière marocaine va procédé à une hausse de son capital. La décision a été approuvée par les actionnaires alors que la société investit dans des projets d’or, de cuivre et de cobalt pour doubler son bénéfice de 9 milliards de dirhams d’ici 2025. Le capital de Managem s’élève à près de 1 milliard de dirhams à fin juin 2023, selon le dernier rapport financier de la société. Ce mois-ci, Managem a démarré la production d’or dans sa mine du nord du Soudan, qui représente jusqu’à 15% de son chiffre d’affaires, après un arrêt dû à la guerre, a-t-il précisé. Elle prévoit de démarrer la production d’or au Sénégal en 2025, dans le cadre de ses actifs ouest-africains de Bamouk.La même année, elle compte doubler sa production de cuivre avec le démarrage de la production de sa mine de Tizert à Taroudant, dans le sud du Maroc.L’entreprise prévoit également d’investir jusqu’à 100 millions de dollars dans une usine de sulfate de cobalt, afin de répondre à la demande des fabricants de batteries pour véhicules électriques (VE). Managem a signé en 2022 un accord de sept ans pour fournir au constructeur automobile français Renault 5 000 tonnes de sulfate de cobalt à faible teneur en carbone par an à partir de 2025.Managem, cotée à Casablanca et présente dans six pays africains, est contrôlée par la holding familiale royale Al Mada.

A lire aussi: Mines – Gabon : le Japon lorgne l’immense potentiel minier gabonais en pleine restructuration

Nigéria : le total des actifs d’Abbey Mortgage a atteint 54,3 milliards de nairas

A la fin de l'année 2023, les actifs de la Banque Abbey Mortgage ont atteint un total de 54,3 milliards de naira. (Crédit : DR).

Au Nigéria, la banque d’affaires Abbey Mortgage Bank Plc a déclaré que son actif total s’élevait à 54,3 milliards de naira, avec une capitalisation boursière de 27 milliards de naira, une augmentation conséquente par rapport au 22 milliards de naira affichés lors de l’exercice décembre 2022.

A la fin de l’année 2023, les actifs de la Banque Abbey Mortgage ont atteint un total de 54,3 milliards de naira. Son directeur général, M. Mobolaji Adewunmi, a présenté ces chiffres lors de la publication du rapport mettant en lumière les chiffres défendus par Abbey Mortgage Bank auprès de la Nigerian Exchange à Lagos, la bourse locale. Le DG du groupe Adewunmi a également déclaré que la banque a signalé une augmentation de 33,5 pour cent des dépôts, s’élevant à 39,906 millions de nairas au cours de l’exercice 2023.Il a également déclaré que le passif total de la banque, au cours de l’année sous revue, s’élevait à 45,85 milliards de nairas et avec une libération de 602 millions d’actions. Adewunmi a attribué la croissance accélérée des performances à l’injection de capitaux par des investisseurs stratégiques, naviguant dans un environnement réglementaire difficile. Adewunmi a également souligné l’impact des fluctuations des taux de change sur les prix des matériaux de construction et des logements, ainsi que le ratio élevé de prêts non performants (NPL) dans les banques hypothécaires.

A lire aussi : Nigéria : après Dangoté, trois nouvelles banques dans le collimateur de la justice

« En 2020, notre ratio NPL était d’environ 75 pour cent, et ce dans la plupart des banques hypothécaires. Les prêts non performants sont très élevés, alors que le minimum réglementaire pour les banques hypothécaires est en réalité de 20 pour cent », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’au cours des trois dernières années, la banque a travaillé pour garantir qu’il y ait un krach du NPL et ils en sont déjà à huit pour cent, ce qui est bien en dessous de la référence ». Il a noté que malgré ces défis, l’entreprise restait déterminée à faciliter l’accession à la propriété et à réduire le déficit de logements au Nigeria.Le directeur général Adewunmi a mentionné les efforts de l’entreprise pour répondre aux exigences de recapitalisation en cours fixées par la Banque centrale du Nigéria (CBN), démontrant ainsi son engagement à rester un acteur solide dans le secteur. M. Jude Chiemeka, PDG par intérim de NGX, a félicité Abbey Mortgage pour avoir choisi de présenter ses performances financières et ses développements stratégiques. Chiemeka a souligné l’importance d’un engagement continu avec les investisseurs et l’écosystème des marchés financiers. Il a expliqué qu’Abbey Mortgage, en tant que l’une des sept banques hypothécaires primaires (PMB) agréées au niveau national au Nigeria, continuerait à jouer un rôle de premier plan dans le paysage financier national.

A lire aussi : Nigeria : 750 millions USD de la Banque mondiale pour financer des projets verts

Selon lui, la société a depuis porté ses fonds propres à plus de 7 milliards de nairas, ce qui la positionne comme l’une des banques hypothécaires les plus capitalisées du Nigeria. Chiemeka a félicité la banque hypothécaire pour avoir maintenu son engagement à adopter les meilleures normes, processus et pratiques. Il a chargé Abbey Mortgage de s’efforcer continuellement d’atteindre la durabilité, en adhérant à des normes plus élevées de gouvernance d’entreprise, un impact social plus profond, une plus grande conformité réglementaire et de meilleurs rendements pour les actionnaires.Il a déclaré : « En nous positionnant comme la bourse africaine de choix, nous continuerons à adopter des règles visant à améliorer la gouvernance d’entreprise de nos sociétés cotées. « NGX proposera également des produits et services adaptés aux besoins des investisseurs dans un marché équitable et ordonné »

Chronique : Stratégies pour contrer les prochaines pandémies du type X

Au WEF 2024 de Davos, du 15 au 19 janvier 2024, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) affirmait non sans raison que « la meilleure façon de se préparer à la maladie X est que chaque pays conclue l’Accord sur la pandémie de l’OMS ». (Crédit : AFP).

Les séquelles de pandémies, telles qu’Ebola, Covid-19… continuent de peser sur la croissance économique des pays, à travers le monde entier. Fort heureusement des expériences récentes ont prouvé l’efficience de certaines batailles contre ces fléaux. La question qui se pose est de savoir quel engagement politique et financier tous les pays du monde seraient prêts à mettre en œuvre pour une lutte efficace, contre X (la prochaine pandémie) ?

Au beau milieu de la pandémie Covid-19, le FMI annonçait que les pays avaient pris des mesures budgétaires d’un montant voisin de 8000 milliards USD pour endiguer la pandémie et limiter les dégâts qu’elle causait sur le plan économique. Au WEF 2024 de Davos, du 15 au 19 janvier 2024, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) affirmait non sans raison que « la meilleure façon de se préparer à la maladie X est que chaque pays conclue l’Accord sur la pandémie de l’OMS ». A juste titre, il rappelait que « Disease X » ou « Maladie X » est un espace réservé pour un agent pathogène inconnu qui pourrait provoquer une urgence mondiale. Le Directeur général de l’OMS ajoutait que « L’histoire nous a appris que nous devons anticiper les nouvelles menaces. Ne pas se préparer, laisse le monde prêt à l’échec ». Nous trouvons que les mesures concrètes, qui pourraient être prises dans le cadre de cette stratégie, tourneraient autour de renforcer la surveillance et la détection précoce des maladies infectieuses, notamment à l’échelle mondiale, financer des programmes de vaccination et de prévention, notamment dans les pays à faible revenus et renforcer les systèmes de santé de base, notamment en termes de personnel, d’équipements et de médicaments. D’autres actions énergiques, telles que développer de nouveaux outils et traitements contre les maladies infectieuses, améliorer la coordination internationale en matière de santé publique et surtout promouvoir la résilience des systèmes de santé, notamment en investissant dans la recherche et le développement, viendraient en appoint à de telles stratégies.

Des vigies mondiales dotées de plateaux techniques élevés

La prévention est essentielle pour limiter la propagation d’une pandémie, mais elle ne suffit pas. Une réponse rapide et efficace est également nécessaire pour minimiser les impacts sanitaires et socio-économiques de la pandémie, tout en envisageant la préparation aux futures pandémies afin de réduire le risque de nouvelles crises sanitaires. La capacité à détecter rapidement une nouvelle maladie infectieuse est essentielle pour limiter sa propagation. Cela nécessite un système de surveillance mondial robuste, capable de collecter et d’analyser des données sur les maladies infectieuses dans le monde entier. Pour les analystes, le système devrait être soutenu par des investissements dans la recherche et le développement de nouveaux outils de surveillance, tels que les tests de diagnostic rapide et les systèmes de surveillance en temps réel. Une fois qu’une nouvelle maladie infectieuse a été détectée, il est important d’être prêt à y faire face et apporter une riposte à la hauteur. Les plans de préparation et de riposte clairs et efficaces devraient être mis à jour régulièrement et inclure des mesures pour prévenir la propagation de la maladie, traiter les personnes infectées et protéger les populations vulnérables. La résilience des systèmes de santé, qui jouent un rôle crucial dans la lutte contre les pandémies, doivent être suffisamment solides pour faire face à une augmentation soudaine du nombre de patients et des besoins en soins. Cela nécessite des investissements dans les infrastructures de santé, la formation du personnel de santé et la disponibilité des médicaments et des vaccins. Les ratios du département santé dans nos budgets doivent aller crescendo, d’autant plus que c’est un secteur générateur de revenus et d’emplois.

Tech : le PNUD mobilise un milliard USD pour les start-up africaines  

Dénommé « Timbuktoo », ce fonds sera doté d'un milliard de dollars qui sera mis à la disposition des capitaux catalyseurs et commerciaux aux côtés de gouvernements africains, d’investisseurs, d’entreprises et d’universités.(Crédit : DR).

En partenariat avec certains Etats africains, le principal organisme des Nations Unies pour le développement vient de mobiliser un fonds innovant qui soutiendra l’écosystème des start-up africaines. Cet investissement engrangera des capitaux auprès de structures, d’investisseurs et de gouvernements africains pour accompagner la croissance d’entreprises à fort potentiel sur le continent.

Dénommé « Timbuktoo », ce fonds sera doté d’un milliard de dollars qui sera mis à la disposition des capitaux catalyseurs et commerciaux aux côtés de gouvernements africains, d’investisseurs, d’entreprises et d’universités. Ces sociétaires opéreront sur tous les aspects relatifs à la création et au développement de start-up, afin de stimuler la croissance d’entreprises innovantes et à grand impact sur le continent.« Ce qui rend Timbuktoo unique, c’est sa conception qui associe capital commercial et capital catalyseur pour réduire les risques d’investissement privé, avec une approche panafricaine de soutien aux start-up, tout en se concentrant sur l’ensemble de l’écosystème et en approfondissant les liens entre la politique gouvernementale, les universités, les entreprises, les partenaires catalyseurs et investisseurs commerciaux », a déclaré le représentant PNUD, initiateur du projet. Au rang des  Etats africains partenaires du fonds Timbuktoo, se trouve le Rwanda et le Ghana, qui bénéficieront d’un premier apport financier de 3 millions $ du président rwandais Paul Kagamé.

A lire aussi : Kenya : le FMI prête  941 millions de dollars au pays Est-africain

D’ailleurs, c’est le Rwanda qui disposera du fonds afin de  lever  des capitaux qui serviront à « transformer en entreprises panafricaines significatives et disruptives, des idées et innovations naissantes », a expliqué  Ahunna Eziakonwa, directrice du bureau Afrique du PNUD. Pour l’instant, précision n’a pas été donné sur quelques points à savoir si ce fonds sera généraliste ou sectoriel, s’il couvrira tout le  continent ou juste  sur quelques pays, et même les montants qu’il prévoit allouer par projet. En Afrique, la majorité du capital-risque, soit 89 %, provient de l’étranger. Ce capital qui a baissé de 36 % en 2023 est concentré dans 4 pays à savoir : le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Egypte. 60 % de ce capital va vers un seul secteur, celui de la fintech.

RDC : Le fabricant de batteries Northvolt mise sur le cobalt congolais

L'entreprise a testé des matériaux, étudié des processus de travail et comparé des plans visant à améliorer la durabilité sociale et environnementale dans le but de trouver des partenaires à long terme. (Crédit : DR).

Le fabricant suédois de batteries Northvolt cherche à s’approvisionner en cobalt, utilisé dans la fabrication de produits chimiques pour les batteries de véhicules électriques, en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi la société.

L’entreprise a testé des matériaux, étudié des processus de travail et comparé des plans visant à améliorer la durabilité sociale et environnementale dans le but de trouver des partenaires à long terme. « Je me sentirais à l’aise de signer quelque chose cette année en termes d’engagement dans l’approvisionnement », a déclaré Emma Nehrenheim, directrice de l’environnement, lors d’un entretien avec un média. Elle n’a pas donné de délai précis. Northvolt a déclaré avoir été approché par des parties prenantes demandant à l’entreprise de s’engager directement avec les mineurs et d’autres parties pour améliorer les conditions de travail dans ce pays africain pauvre. « Il est stratégiquement important pour nous de trouver du très bon matériel et de le trouver dans une relation fiable et abordable », a déclaré Nehrenheim. « Nous voulons que la RDC fasse partie de notre chaîne d’approvisionnement », Northvolt s’approvisionne actuellement en cobalt en Australie et dans d’autres pays.

Le Congo est le plus grand fournisseur mondial de cobalt

Northvolt a déclaré avoir été en pourparlers avec des parties prenantes locales participant à la fois à l’exploitation minière à grande échelle et à l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM). L’entreprise a déclaré qu’elle n’était pas prête à s’approvisionner en cobalt ASM, mais a rejoint la Fair Cobalt Alliance, qui vise à rendre les mines artisanales plus sûres, à minimiser leur impact environnemental et à créer des conditions de travail appropriées pour les mineurs.

Economie : le Gabon emboite le pas au Sénégal

Lors de sa visite à Dakar, le président de la transition a émis le souhait de voir son modèle économique prospérer comme celui du Sénégal.

En visite au Sénégal, Le président de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, n’a pas manqué de déclarer son admiration quant au modèle de développement du Sénégal. Il a même exprimé son souhait de s’inspirer du modèle économique de développement de ce pays ami au Gabon.

Le Gabon veut prendre exemple sur le modèle de développement du Sénégal. « Revenant sur le renforcement de la coopération entre nos deux pays, le président de la Transition a salué le modèle de développement économique et infrastructurel du Sénégal, et entend solliciter un accompagnement de ce pays frère dans ce sens », a signalé le communiqué du président Gabonais en visite au Sénégal. Le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a fait part de sa «profonde» reconnaissance à son homologue sénégalais, au vu de l’accueil « chaleureux et particulier» qui lui a été réservé durant son séjour dans la capitale sénégalaise. Le président putchistes de la transition gabonaise a aussi tenu à remercier la communauté sénégalaise vivant au Gabon pour l’hospitalité .

A lire aussi : Gabon : la SEEG exonérée du prix du gasoil industriel

De son côté,  le président Macky Sall a exposé la volonté des autorités sénégalaises de vitaliser  la coopération multisectorielle qui les lie au Gabon, via  un partage d’expertise au profit de leurs peuples respectifs. Concernant la Transition, le président du Sénégal a «encouragé son homologue gabonais à poursuivre sa démarche inclusive et apaisée dans le processus de transition. Il a reçu les félicitations du chef de l’état sénégalais pour  le travail accompli par le Gabon, lors de son mandat en tant que membre du Conseil de Sécurité de l’ONU». Par ailleurs, d’autres sujets d’importance capitale étaient au menu des discussions comme la redynamisation de la coopération entre Libreville et Dakar dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la culture, de la jeunesse et du sport, de l’économie. Justement, c’est sur cet aspect que le Gabon veut construire son modèle économique. Le président de la transition a émis le souhait de voir son modèle économique prospérer comme celui du Sénégal. Il compte s’en inspirer pour assurer le développent du pays à travers plusieurs projets innovants a l’image du Sénégal. C’est la deuxième fois que les  deux chefs d’Etat se  rencontrent après celle de novembre 2023 à Riyad, a l’occasion du sommet Arabie Saoudite-Afrique. Les relations bilatérales entre le Gabon et le Sénégal datent des indépendances.

Kenya : le FMI prête  941 millions de dollars au pays Est-africain

Le Kenya va devoir manœuvrer avec tact pour réussir son émission car les conditions d'emprunts restent toujours assez étroits sur les marchés internationaux des capitaux surtout pour un pays confronté à un risque de surendettement. (Crédit : Dr).

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé mercredi une impulsion de prêt de 941 millions de dollars en faveur du Kenya, avec un décaissement immédiat de 624,5 millions de dollars, offrant un certain soulagement au pays.

Le FMI approuve un prêt de 941millions pour le Kenya. Les décaissements au titre des programmes de facilité de financement élargi (EFF) et de la Facilité élargie de crédit (FEC) seront également complétés par un déblocage de 60,2 millions de dollars au titre du mécanisme de résilience et de durabilité (RSF). L’approbation du conseil exécutif porte l’engagement de financement total du FMI en faveur du Kenya au titre des trois installations à plus de 4,4 milliards de dollars. « La croissance du Kenya est restée résiliente face aux défis extérieurs et nationaux croissants. Les dispositions de l’EFF/ECF et de RSF continuent de soutenir les efforts des autorités pour maintenir la stabilité macroéconomique », a déclaré le FMI dans un communiqué publié mercredi. Le Kenya est aux prises avec de graves problèmes de liquidité dans un contexte d’incertitude quant à sa capacité d’accéder au financement des marchés financiers avant l’arrivée en juin d’une euro-obligation de 2 milliards de dollars.

A lire aussi : Economie – Kenya : Carrefour écope une amende record

Pour le gouvernement du pays est’africain, les fonds attendus de la Banque mondiale et de banques régionales telles que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Banque de commerce et de développement, les fonds du FMI aideront le Kenya à payer l’échéance imminente de la dette extérieure sans réduire ses réserves de devises fortes. La balance des paiements et la situation financière du Kenya ont également été mises à rude épreuve par les effets de la pandémie de COVID-19 et les fréquentes sécheresses induites par le changement climatique. Ajouter à ceux-ci, l’affaiblissement de  sa monnaie.

Togo : séance de travail entre le premier ministre et une délégation chinoise

Victoire Dogbe PM du Togo.

Tenue ce mercredi d’une rencontre de travail dans la capitale togolaise, Lomé, ayant réuni le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah – Dogbé et certains  membres du gouvernement togolais et une délégation chinoise en séjour au Togo, avec à sa tête, le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi.

Au Togo, la cheffe du gouvernerment a accueillis une délagation chinoise. A la fin  des travaux, le ministre, secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua s’est adressé à la presse en ce qui concerne la nature des réunions. S’agissant de la visite du ministre chinois, le secrétaire général du gouvernement a fait savoir qu’elle rentrait dans  le cadre des tournées annuelles que ce pays organise auprès d’un certain nombre de partenaires privilégiés comme le Togo. Trois points clés ont marqué la séance selon le ministre Trimua. Il s’agit, a-t-il dit, des 9 programmes prioritaires qui sont fixés par le forum sino – africain pour le développement, qui est une conférence ministérielle entre la Chine et les Etats africains et aussi de déterminer comment le Togo tire profit de ces 9 programmes pour le bonheur de sa population.

A lire aussi :Ecobank et African Guarantee Fund signent un accord transformateur de dartage des risques de 200 millions USD

Le deuxième point a concerné selon le ministre, la revue les relations entre les deux Etats au sein des différentes organisations, précisément les prises de position du Togo sur les sujets politiques et aussi ceux en rapport avec les questions de développement. Pour ce qui est du troisième point, il était question d’après le ministre, de l’apport du Togo dans la politique économique chinoise mais également celui  de la Chine au développement du Togo, notamment dans le secteur  industriel et commercial. Le ministre Trimua a aussi déclaré que la Chine a donné son accord pour soutenir les efforts du président Faure Gnassingbé sur la sécurité au nord du Togo, mais également le renforcement de capacités des forces de défense et de sécurité du Togo.

Côte d’Ivoire : fini les exportations de produits vivriers jusqu’en juillet 2024

Sur décision du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, du ministre des Finances et du Budget et du Commerce et de l’Industrie, (Crédit : DR).

Les autorités ivoiriennes ont décidé de mettre fin aux exportations des produits vivriers compte tenu du rôle prépondérant qu’ils jouent dans la sécurité alimentaire.   Le secteur agricole fournit environ 16,7 % du PIB du pays selon les statistiques.

Sur décision du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, du ministre des Finances et du Budget et du Commerce et de l’Industrie, les exportations de produits vivriers Côte d’Ivoire sont prohibées pour une période de 6 mois. L’annonce a été faite dans une note publiée conjointement par les ministères susmentionnés. « Cette décision vise à assurer un approvisionnement régulier du marché local en produits vivriers en vue de garantir la sécurité alimentaire des populations vivant en Côte d’Ivoire. Tout manquement à cette disposition est passible de sanctions conformément aux dispositions prévues par la loi », indiquent les autorités. Cette mesure de suspension survient  dans une  période  où le pays devrait connaître un pic de consommation alimentaire à cause  de l’abondance de visiteurs en marge  de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) estiment plusieurs spécialistes. Selon les médias locaux, une vingtaine de produits agricoles et leurs dérivés sont concernés notamment les céréales (maïs, le riz, le mil, le sorgho et le fonio), les tubercules (manioc et igname) ou encore les fruits et légumes (banane plantain et piments). Entre septembre et décembre 2023, une mesure du genre avait été prise. Elle a concerné les exportations de riz et de sucre en vue de combattre  la cherté de la vie et assurer l’approvisionnement régulier du marché national.

Africa leadership