mardi 22 juillet 2025
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Gabon : un plan pour exécuter 293 projets sur deux ans

Au Gabon, le gouvernement a annoncé son plan de développement 2024-2026, à 4 536 milliards FCFA, avec 293 projets.

Soutenu par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, le PNDT cède la place au Plan d’accélération de la Transformation (PAT) 2021-2023 de l’économie gabonaise, mis en route  en janvier 2021.

Au Gabon, le gouvernement a annoncé son plan de développement 2024-2026, à 4 536 milliards FCFA, avec 293 projets. Le CTRI compte entreprendre d’énormes  chantiers de développement socioéconomique du pays sur la  période 2024-2026. Les hautes autorités du pays ont rendus public un plan de conduite des actions prioritaires du gouvernement de la Transition  en vue d’adresser la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact. Ce programme dénommé Plan National de développement pour la Transition, tourne autour de .293 projets de développement dont les besoins en financements sont globalement estimés à 4 536 milliards FCFA. Ces engagements devraient tourner autour   de 2 045 milliards FCFA de ressources propres fondées sur l’amélioration des recettes hors pétrole et les efforts visant à réduire le train de vie de l’État, de 1 276 milliards FCFA de financements extérieurs, de 1 197 milliards FCFA de financements privés à travers les PPP, et 16,5 milliards FCFA via la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). À travers cet ambitieux programme, le gouvernement envisage de  diversifier l’économie nationale, de mettre sur pied plusieurs  infrastructures dans l’optique de garantir  le bien-être des populations tout en mettant un accent particulier sur la bonne gouvernance. Des piliers stratégiques ont ainsi été mis en place comme le développement des infrastructures stratégiques, le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatiques, l’élaboration d’un nouveau pacte social pour le développement inclusif, l’intensification de la stratégie de diversification de l’économie, la réforme des institutions et la Transition politique.

Au titre des projets phares à prendre en compte à financer par ce plan, figure entre autres, la construction de Libreville 2 et de logements sociaux adaptés aux réalités des populations locales, le rachat de la société pétrolière Assala, la création d’une Banque de développement, la construction/réhabilitation du réseau routier et des voiries, la réhabilitation des 10 aéroports provinciaux ainsi que la  création d’une nouvelle Compagnie aérienne nationale ainsi que d’un aéroport à Andem.

Economie : l’Italie en quête d’un nouveau partenariat avec l’Afrique sans convaincre

La proposition Italienne sur l'Afrique a reçu une réponse plutôt froide de la part de certaines personnes présentes, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine,

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a appelé lundi à un nouveau partenariat avec l’Afrique, dévoilant un plan très attendu visant à renforcer les liens économiques, à créer un pôle énergétique pour l’Europe et à freiner l’immigration.

S’exprimant lors d’un sommet d’une journée auquel ont participé plus de deux douzaines de dirigeants africains et de responsables de l’Union européenne, Meloni a présenté une série d’initiatives, promettant un premier montant de 5,5 milliards d’euros (5,95 milliards de dollars), y compris des garanties d’État.« Nous pensons qu’il est possible d’envisager et d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de nos relations, une coopération entre égaux, loin de toute imposition prédatrice ou position charitable envers l’Afrique », a déclaré Meloni dans son discours d’ouverture. Cependant, la proposition a reçu une réponse froide de la part de certaines personnes présentes, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, affirmant qu’il aurait souhaité que l’Afrique soit consultée en premier. « Je veux insister ici sur la nécessité de passer des paroles aux actes. Vous comprenez bien que nous ne pouvons plus nous contenter de simples promesses qui, souvent, ne sont pas tenues », a-t-il déclaré, aux côtés de Meloni dans le Sénat italien. Parmi les dirigeants africains présents figuraient les présidents de la Tunisie, du Sénégal, du Kenya, de la République du Congo et de la Somalie. Au total, 45 États africains étaient représentés à différents niveaux.

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Les besoins énergétiques sont au cœur de l’initiative, Rome cherchant à servir de porte d’entrée vers les marchés européens pour le gaz naturel en provenance d’Afrique, devenu vital après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a fait de la diversification des approvisionnements une priorité pour l’UE. Eni, le plus grand importateur italien de gaz naturel, a déjà contrebalancé la baisse des approvisionnements russes en expédiant des volumes accrus depuis l’Afrique, où elle est présente depuis des décennies. La société a déclaré que l’Algérie, l’Égypte et la Libye seraient les principaux fournisseurs de gaz de l’Italie au cours des prochaines années. Mais Meloni a également déclaré que l’Europe devait soutenir l’industrie et l’agriculture en Afrique pour renforcer les économies locales afin de persuader les jeunes Africains mécontents de migrer vers le nord.

CEDEAO : nouvelle escalade avec le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger

C’est la nouvelle qui est sur toutes les lèvres, elle est samedi 28 janvier 2024 : l’information émane du ministre d’État du Mali qui a proclamé dans le journal nationale, le retrait avec effet immédiat des États de l’alliance du Sahel de la communauté économique des Etats de l’Afrique occidentale.

En Plein milieu de la plus grande fête du football africain, le Burkina Faso, le Niger et le Mali, trois pays dirigés par des militaires ont fait part de leurs volonté via un communiqué conjoint diffusé sur les antennes de l’Ortm (la chaîne d’Etat du Mali) de se soustraire de la CEDEAO. « Désireux de réaliser l’intégration entre les Etats de la sous-région et mus par les idéaux de fraternité, de solidarité, d’entraide, de paix et de développement, Leurs Excellences Le Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, Le Général Moussa Traoré et Le Lieutenant- Colonel Seyni Kountché, respectivement Chefs d’Etat de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Mali et du Niger, créaient avec douze (12) de leurs pairs, le 28 mai 1975, à Lagos, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a déclaré Abdoulaye Maiga, le ministre d’état, ministre de l’administration territoriale, porte-parole du gouvernement du u Mali. Selon lui, « Après 49 ans d’existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et du Niger, constatent avec beaucoup de regrets, d’amertume et une grande déception que leur Organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme ». Dans le communiqué, les trois chefs d’états pointent du doigt l’inaction et surtout l’instrumentalisation de l’organisation par des puissances étrangères au grand malheur de sa population. « L’organisation n’a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité pire, lorsque ces Etats ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes toutes choses qui ont davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des années de violence imposée par des hordes terroristes instrumentalisées », s’est insurgé le ministre d’état communicant au nom des trois États de l’AES, le Sahel. Que dit de la CEDEAO en cas de retrait d’un ou des membres. Pour cela, il faut se fier à l’Article 91, la CEDEAO, explique que « Tout État membre désireux de se retirer de la Communauté notifie par écrit, dans un délai d’un (1) an, sa décision au Secrétaire exécutif qui en informe les États membres. À l’expiration de ce délai, si sa notification n’est pas retirée, cet État cesse d’être membre de la Communauté », précise-t-elle. « Au tours de la période d’un an visée au paragraphe précédent, cet État membre continue de se conformer aux dispositions du présent traité et reste tenu de s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu du présent traité », explique l’article 91 de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). De son Côté, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest dans un communiqué publié dimanche regrette cette décision des Etats du Sahel. Elle a fait mention de sa volonté de discuter avec les États rétracteurs afin de trouver « une solution négociée ». Ces trois pays sont « des membres importants de la Communauté » qui « reste engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique » créée par l’annonce de leur retrait dimanche dans un communiqué commun. Toutefois, elle a déclaré attendre encore « la notification formelle et directe » de cette décision. Quelles peuvent les conséquences d’une telle décision pour les trois pays. De prime abord, ces trois pays sans accès à la mer apporte énormément dans la balance économique de l’organisation. Avec le retrait de ces trois États intérieurs, l’organisation passera à 12 Etats littoraux d’Afrique de l’Ouest. Mali, Burkina Faso et Niger représentent 2,75 millions de km2 sur 6,1 millions de km2 de l’ensemble des Etats membres de l’organisation. Les impacts négatifs ne sont pas à minimiser, par exemple pour la circulation des biens et des personnes, pour les trois pays concernés, dépourvus d’accès à la mer, et pour la région. Elle suppose des implications sur les exemptions de visa et les exonérations de taxe, avec des retombées sur les prix selon plusieurs spécialistes.

RDC : 7 milliards d’investissement pour le secteur minier

Les deux parties ont convenu de maintenir la structure actuelle de l'actionnariat, tandis que les partenaires chinois, Sinohydro Corp (SINOH.UL) et China Railway Group Limited, paieront 1,2% des redevances annuellement au Congo, selon un communiqué. (Crédit : DR).

Les entreprises de construction chinoises investiront jusqu’à 7 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure dans le cadre d’un accord sur leur coentreprise de cuivre et de cobalt Sicomines en République démocratique du Congo, ont-elles annoncées samedi.

Les entreprises chinoises investiront jusqu’à 7 milliards de dollars dans les infrastructures minières du Congo. Les deux parties ont convenu de maintenir la structure actuelle de l’actionnariat, tandis que les partenaires chinois, Sinohydro Corp (SINOH.UL) et China Railway Group Limited, paieront 1,2% des redevances annuellement au Congo, selon un communiqué. Le gouvernement du président Félix Tshisekedi était en train de revenir sur l’accord conclu par son prédécesseur Joseph Kabila, aux termes duquel les partenaires chinois s’engageaient à construire des routes et des hôpitaux en échange d’une participation de 68 % dans la coentreprise avec la société minière d’État congolaise Gécamines. Dans le cadre de cet accord, les investisseurs chinois se sont engagés à dépenser 3 milliards de dollars pour des projets d’infrastructures, mais l’auditeur d’État – l’Inspection générale des finances (IGF) – a exigé l’année dernière que cet engagement soit porté à 20 milliards de dollars. Tshisekedi a chargé son gouvernement de s’entretenir avec les investisseurs avant une visite en Chine en mai 2023. Il avait pour objectif de porter la participation du Congo dans la coentreprise de 32 % à 70 %.

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« C’est un accord gagnant-gagnant », a déclaré le président de l’IGF, Jules Alingete, lors d’une conférence de presse, ajoutant que les négociations n’avaient pas été faciles. Ernest Mpararo, président de la Ligue congolaise anti-corruption, a déclaré que cette annonce constituait un pas en avant, mais a souligné que la Sicomines restait exonérée d’impôts. Il a également souligné les sommes dues en vertu du dernier accord. Un rapport de l’IGF de 2023 a révélé que seuls 822 millions de dollars sur les 3 milliards de dollars promis pour les investissements dans les infrastructures avaient été dépensés.

Tunisie : une loi autorise la banque centrale à financer le Trésor

L'année dernière, le président Kais Saied a déclaré que la loi devait être révisée pour permettre à la banque centrale de financer le budget directement en achetant des obligations d'État

Le gouvernement tunisien a approuvé jeudi un projet de loi controversé autorisant la banque centrale à financer le Trésor, une mesure visant à financer le déficit budgétaire mais qui a renforcé les craintes quant à l’indépendance de la banque. Une intervention étatique qui intervient sur fonds de pression économique.

L’année dernière, le président Kais Saied a déclaré que la loi devait être révisée pour permettre à la banque centrale de financer le budget directement en achetant des obligations d’État, une mesure contre laquelle le gouverneur de la banque, Marouan Abassi, a mis en garde. Les économistes estiment que l’approbation du projet de loi par le cabinet renforce les spéculations selon lesquelles le gouverneur, qui a dirigé la banque pendant six ans, quittera son poste le mois prochain à la fin de son premier mandat. Abassi a averti en 2022 que les projets du gouvernement de demander à la banque centrale d’acheter des bons du Trésor présentaient des risques pour l’économie, notamment une pression accrue sur la liquidité, une inflation élevée et une baisse de la valeur de la monnaie locale, le dinar tunisien. Il a déclaré que cette décision augmenterait de manière incontrôlable l’inflation, qui pourrait atteindre trois chiffres, et « un scénario vénézuélien se répéterait en Tunisie ». Les besoins du gouvernement en prêts extérieurs devraient augmenter dans le budget 2024 pour atteindre environ 5 milliards de dollars, dont 3,2 milliards de dollars dont le gouvernement n’a pas précisé d’où ils proviendraient.

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Malgré la résilience des entrées de capitaux, l’explosion de la facture d’importation aura mis à mal la balance des paiements. Le déficit du compte courant s’est détérioré de 59 % en 2022, atteignant 12,4 milliards de dinars (soit 8,5 % du PIB par rapport aux 6 % enregistrés en 2021). Les pressions sur le dinar se sont accrues, mais les réserves de change en dinars sont restées relativement stables, tandis qu’elles ne couvrent désormais (fin 2022) que 100 jours d’importations (contre 133 un an plus tôt). La hausse des cours internationaux des produits de base a créé des pressions supplémentaires sur les finances publiques, principalement par le biais des dépenses de subventions (+99 % en 2022 par rapport à 2021), qui s’établissent à 8,3 % du PIB (contre 4,6 % en 2021). La hausse des subventions se traduit par une pression croissante de la dette publique, qui a grimpé entre 2017 et 2022, passant de 66,9 à 79,3 % du PIB. Le recours croissant au financement local a entraîné un effet d’éviction du crédit dans l’économie. Compte tenu des difficultés persistantes d’accès aux financements internationaux, la Banque centrale continue de refinancer les émissions de bons du Trésor, ce qui accroît la liquidité.

 » A noter, une augmentation considérable des pressions inflationnistes, provenant surtout des marchés mondiaux et de l’augmentation des prix administrés. En février 2023, le taux d’inflation a progressé pour le dix‑huitième mois consécutif pour atteindre 10,4 % (contre 7 % en février 2022 et 6,16 % en août 2021). Il s’agit du taux le plus élevé depuis décembre 1984. La hausse de l’inflation a poussé la Banque centrale à relever son taux directeur de 175 points de base au total sur l’année 2022, pour le porter finalement à 8 % « , selon la Banque Mondiale.

Sénégal : les recouvrements de la DGID en hausse de 161 milliards de francs CFA en 2023

Pour Abdoulaye Diagne,  directeur général de la DGID, son service poursuit sa lancée en confirmant sa dynamique à travers ses performances.

Au Sénégal la direction générale des impôts et des domaines (DGID) a perçu 2.300 milliards de francs CFA en 2023, soit 85 % de l’objectif qu’elle s’était fixé, avec une augmentation de 161 milliards, selon les chiffres officiels de l’organisme étatique.

Pour Abdoulaye Diagne,  directeur général de la DGID, son service poursuit sa lancée en confirmant sa dynamique à travers ses performances. « Le résultat de 2.300 milliards de francs CFA en termes de recouvrement est la confirmation d’une dynamique de performance des dix dernières années », s’est félicité  M. Diagne. Comparativement à l’année 2022, les recettes de la DGID ont connu une augmentation d’environ 161 milliards en 2023, a-t-il précisé lors de la rentrée fiscale de la direction générale des impôts et des domaines. « Notre objectif pour 2024 est de collecter 2.700 milliards », a dit Abdoulaye Diagne, estimant que cet objectif est conforme aux prévisions économiques du pays pour cette année. La DGID entend  mettre sur pied un « dispositif légal et technique de facturation électronique », a annoncé M. Diagne. Une innovation visant à simplifier  le « suivi des flux financiers en temps réel », a-t-il déclaré, souhaitant voir le Sénégal sur la même longueur d’onde que les pays modèles en matière de digitalisation de l’Administration publique, la Chine, par exemple.

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Par rapport à  l’amélioration du cadre législatif et de la qualité des services fiscaux, le directeur général des impôts et des domaines présage une « départementalisation progressive » capable de rapprocher la DGID de ses usagers. Le cadastre, « le fer de lance de l’élargissement de l’assiette fiscale », est au cœur des  préoccupations, du Directeur General qui promet des solutions. Une dématérialisation du livre foncier et une « meilleure maîtrise de la contribution du secteur minier » à la fiscalité du pays sont également prévues, a fait savoir M. Diagne. La DGID entend améliorer le ciblage du contrôle fiscal en mettant l’accent sur  des « acteurs stratégiques », y compris les professions libérales, les revenus fonciers et les personnes physiques à haut revenu.

Algérie : nouvelle capitalisation de Crédit Populaire pour mobiliser un milliard USD

L’établissement financier à capitaux publics, Crédit Populaire d'Algérie (CPA) a mis en lumière son initiative visant à céder 30% de ses parts au secteur privé, représentant une stimulation de fonds substantielle de 137,94 milliards de dinars algériens (un peu plus de 1 milliard USD).

La banque publique algérienne Crédit populaire concède 30% de son capital au secteur privé et à ses salariés. 60 millions d’actions sont proposées à 2300 dinars chacune. La proposition concerne  divers investisseurs, et les perspectives de bénéfice net cumulé sont estimées à 327 milliards de dinars pour 2024-2028.

L’établissement financier à capitaux publics, Crédit Populaire d’Algérie (CPA) a mis en lumière son initiative visant à céder 30% de ses parts au secteur privé, représentant une stimulation de fonds substantielle de 137,94 milliards de dinars algériens (un peu plus de 1 milliard USD). Sur la table de proposition de la banque, l’achat de 60 millions d’actions par le public parmi les 200 millions qu’elle compte, pour la somme de 2.300 dinars chacune. Les investisseurs externes privés disposeront de  59,7 millions d’actions, tandis que 300 000 actions sont réservées aux employés du CPA, le tout à un prix inférieur à la valeur de l’action estimée à 2561,41 dinars. Cette décision place  la banque à environ 3,8 milliards de dollars. Le calcul des réussites financières précédentes dénote d’une stabilité de son produit net bancaire (PNB), égalant au chiffre d’affaires dans le secteur bancaire, avec une légère hausse constatée entre 2018 et 2020, suivie d’une modeste diminution sur la période 2021 et 2022. Ces chiffres justifient la capacité de la banque de maintenir une marge opérationnelle forte, nonobstant les balancements économiques. Aussi, le premier semestre de l’année 2023 a été marqué par un recul de 11% du PNB, entraînant une réduction de 5% du bénéfice net.

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Pour les investisseurs, l’avenir sera radieux avec des espérances  significatives. La banque envisage, pour la période allant de 2024 à 2028, un profit cumulé de 327 milliards de dinars algériens, une projection qui contrairement à la période 2018-2022 est hautement élevé. La méthode de distribution des dividendes et, surtout, les couronnements futurs escomptés par le CPA seront décisifs pour les investisseurs. Dans un marché secondaire potentiel, les estimations de bénéfices nets de la banque sur les prochaines années indiquent un ratio prix/bénéfice moyen de 7,4 fois, prédissant que l’appréciation du prix de l’action pourrait ne pas être spectaculaire. En résumé, cette initiative d’ouverture du capital du CPA marque un tournant potentiel pour l’établissement et ses futurs actionnaires. Avec une stratégie clairement définie et une communication qui se veut transparente, la banque se positionne avec optimisme, tout en invitant les investisseurs à participer à sa trajectoire de croissance.

Nigéria : le secteur bancaire affiche des perspectives positives

Pour le responsable de l'institution bancaire, le secteur était confronté à des défis importants, notamment les prêts non performants, l'inflation, la rareté des devises et les menaces en matière de cybersécurité. Le Dr Ken Opara est le président de la CIBN du Nigéria.

L’Institut agréé des banquiers du Nigéria (CIBN) affirme que le secteur bancaire a surmonté les défis du passé et se prépare à un avenir rempli de difficultés mais également d’opportunités. Et cela en marge d’une rencontre entre des leaders du secteur, à Lagos, sur « les Perspectives économiques nationales » et ses « Implications pour les entreprises en 2024 ».

Au Nigéria, la CIBN a déclaré que le secteur bancaire est prêt à relever les défis et les opportunités. Une déclaration faite par le biais du président du conseil de l’organisme bancaire, le Dr Ken Opara, qui a tenu ses propos lors de la 10e édition sur « les Perspectives économiques nationales », organisée par le Centre d’études financières du CIBN, en collaboration avec B. Adedipe Associates Ltd., mardi à Lagos. La réunion avait pour thème « Implications pour les entreprises en 2024 ». Pour le responsable de l’institution bancaire, le secteur était confronté à des défis importants, notamment les prêts non performants, l’inflation, la rareté des devises et les menaces en matière de cybersécurité. Malgré ces difficultés, Opara a déclaré que le secteur a fait preuve de résilience, répondant aux critères réglementaires tout en maintenant  sa stabilité et que les défis et les leçons tirées de 2023 guideraient l’avenir du secteur bancaire.

Il a noté que le paysage économique présentait à la fois des défis et des opportunités, exhortant le gouvernement à diversifier l’économie en soutenant les petites et moyennes entreprises (PME). Il a conseillé au gouvernement de promouvoir les exportations et d’ajouter de la valeur dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’industrie manufacturière. Opara a également constaté la nécessité pour les banques de se préparer à la capitalisation, de constituer des réserves, d’adopter la transformation numérique et de développer des solutions innovantes pour les PME et les secteurs vulnérables. Et ce, avec la nécessité pour le gouvernement de mettre l’accent sur la promotion des exportations de pétrole non pétroliers comme l’agriculture, l’industrie manufacturière et la technologie, offre un terrain fertile pour les nouvelles entreprises et la croissance du commerce ». Le fondateur de B. Adedipe Associates Ltd., Dr Biodun Adedipe, a  exhorté le gouvernement à mettre en œuvre activement les réformes qu’il a annoncées et précisant que la bonne exécution de ces réformes était cruciale pour obtenir des résultats positifs pour le pays.

RDC : Des projets d’infrastructures soutenus par la BAD

2e pays le plus grand d'Afrique au cœur de corridors stratégiques regroupant 7 pays, la RDC  se doit d’améliorer sa connectivité pour pallier sa dépendance au secteur minier. (Crédit : DR).

En marge d’un déplacement en République Démocratique du Congo, le Président de la banque africaine de développement a donné l’assurance d’accompagner certains projets d’envergure du pays en vue de sa prospérité économique.

Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a conclu une visite de deux jours en République démocratique du Congo pour des entretiens de haut niveau sur l’accélération des projets de développement stratégique dans le pays. La visite, qui a débuté vendredi 19 janvier, a été marquée par la participation  de plusieurs ministres clés : Aimé Boji Sangara, ministre d’État chargé du Budget ; le ministre de l’Industrie Julien Palulu ; José Mpanda, ministre de l’Agriculture ; et le Ministre des Ressources en Eau et de l’Énergie, Olivier Mwenze. Les responsables ont présenté des plans stratégiques pour leurs secteurs et ont réitéré leur souhait d’une coopération étroite avec l’institution panafricaine de développement. Le président de la BAD Adesina a salué ces priorités stratégiques et a rappelé les projets phares de la RDC comme l’hydroélectricité INGA et le pont Kinshasa-Brazzaville. Il a renouvelé l’engagement du Groupe de la Banque à soutenir efficacement les efforts du gouvernement en matière de transformation agricole, d’intégration régionale et d’autres domaines vitaux pour améliorer rapidement la vie des Congolais. Adesina a également échangé avec le président de la République Démocratique du Congo, Felix Tshisekedi le 21 janvier. Les discussions ont porté sur le soutien des banques aux priorités du gouvernement et sur d’autres questions.

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La veille, Adesina a rejoint plus de 20 chefs d’État et autres dignitaires éminents au stade « Stade des Martyrs » de la capitale, Kinshasa, pour la cérémonie officielle d’investiture du deuxième mandat du président Tshisekedi.  Le portefeuille actif de la Banque en RDC au 30 septembre 2023 comprenait 27 opérations d’une valeur approximative de 1,458 milliard de dollars. L’un d’eux concerne le secteur privé. Le portefeuille actif est dominé par les secteurs des transports et des TIC (37 %), de l’énergie (19 %), de l’eau et de l’assainissement (16 %) et de l’agriculture (18 %). Les secteurs de la gouvernance, de la finance et du social représentent chacun 2% du portefeuille.

 

Gabon: le SG de l’OPEP rencontre le premier ministre Raymond Ndong Sima

Cette visite du secrétaire général de l’OPEP au Gabon témoigne du retour du Gabon dans l’organisation depuis 2026, mais également au  moment où le ministre gabonais du Pétrole, Marcel Abéké, assure la présidence de l’OPEP pour l’année 2024. (Crédit : DR).

Apres sa rencontre avec le Président de la transition, du Gabon, le Secrétaire général de l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole (OPEP), Haitham Al Ghais s’est rendu chez le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, pour une audience de travail. L’information a été donnée par le service de  communication de la primature.

Cette visite du secrétaire général de l’OPEP au Gabon témoigne du retour du Gabon dans l’organisation depuis 2026, mais également au  moment où le ministre gabonais du Pétrole, Marcel Abéké, assure la présidence de l’OPEP pour l’année 2024. La nomenclature de l’entretien entre les deux notables a tourné autour de la coopération entre l’organisation intergouvernementale et le Gabon qui compte et s’appuie sur la stabilisation du marché mondial pétrolier dans l’optique de venir à bout des prévisions budgétaires incluses dans la loi de finances 2024. Cela à la vue du poids énorme que le secteur du pétrole apporte aux recettes budgétaires. Pour l’atteinte des objectifs communs, le Gabon  a réaffirmé son engagement envers l’OPEP, en mettant tout en œuvre avec les autres membres de l’organisation pour maintenir de façon durable la stabilité du marché pétrolier dans le monde.

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Pour sa part, le SG de l’OPEP a rappelé la totale disponibilité de l’organisation pétrolière à cette coopération qu’il espère être gagnant-gagnant. « Le Gabon a un potentiel dans le développement de son secteur pétrolier » a affirmé le SG de l’OPEP à sa sortie d’audience. La  démarche et surtout la vision du secrétaire général de l’OPEP réjoui à plus d’un titre le chef du gouvernement gabonais. Il espère en cette période transitoire que la collaboration avec l’organisation permettra d’asseoir au plan national, de véritables réformes y compris celles touchant le domaine pétrolier. Cette rencontre survient à un moment où les marchés pétroliers mondiaux se portent bien, bénéficiant de la stabilité des prix du baril. Il est important de signaler que le Gabon a fait son entrée  à l’OPEP en 1975, 15 ans après sa création en 1960 à Vienne, en Autriche. En 1996, il s’était retiré avant de la réintégrée en 2016.

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