samedi 26 juillet 2025
Accueil Blog Page 48

Economie – Kenya : Carrefour écope une amende record

L'autorité de la concurrence du Kenya ou « The Competition Authority of Kenya » (CAK)a annoncé ce mardi 19 décembre, des sanctions à l’encontre de la franchise locale de Carrefour (CARR.PA). (Crédit : Reuters).

Au Kenya, l’autorité de régulation de la concurrence sanctionne le groupe de la grande distribution Carrefour. Il est accusé d’avoir omis de modifier ses contrats avec les fournisseurs, lui évitant ainsi de supprimer les clauses qui facilitent les abus de pouvoir d’achat.

L’autorité de la concurrence du Kenya ou « The Competition Authority of Kenya » (CAK) a annoncé ce mardi 19 décembre, des sanctions à l’encontre de la franchise locale de Carrefour (CARR.PA). Il s’agit de la franchise de Majid al Futtaim, basé aux Émirats arabes unis. L’amende recorde dans ce secteur de la grande distribution s’élève à de 1,1 milliard de shillings kenyans soit 7,15 millions de dollars, pour cause d’abus quant à sa sa capacité à fixer les conditions aux fournisseurs. Conformément à la loi, la chaîne de supermarchés est tenue de modifier tous ses contrats avec ses fournisseurs et de supprimer les clauses qui facilitent les abus de pouvoir d’achat, a déclaré l’organisme de réglementation antitrust dans un communiqué.  Pour le Dr Adano Wario, DG de la CAK, « La promotion d’un développement économique inclusif est au cœur de l’exécution du mandat de l’Autorité. L’abus du pouvoir d’achat va à l’encontre de cette aspiration en paralysant les fournisseurs, qui sont pour la plupart des PME, et dont la contribution à notre économie ne peut être surestimée ».

Communiqué de presse de l’Autorité Kenyane de Régulation de la Concurrence.

Cette sanction est la plus lourde jamais infligée par l’Autorité de la concurrence du Kenya, a indiqué le régulateur. Majid al Futtaim, qui a ouvert son premier point de vente au Kenya en 2016 et est devenu l’un des plus grands détaillants. Il a été reconnu coupable par les autorités d’avoir abusé de son pouvoir de négociation supérieur sur un fournisseur d’huiles comestibles et une entreprise de fabrication de miel. L’Autorité de la concurrence du Kenya est créée en vertu de la Loi sur la concurrence n° 12 de 2010 (la Loi). Le mandat de l’Autorité est de faire appliquer la loi dans le but d’améliorer le bien-être de la population du Kenya en promouvant et en protégeant une concurrence efficace sur les marchés et en empêchant les comportements trompeurs sur le marché dans tout le Kenya.

Pétrole : le Nigéria défend un baril autour de 77 dollars dans son budget 2024

Au Nigéria, la NNPC défend sa production prévisionnelle de pétrole brute ainsi que le prix de référence pour le budget 2024 qu'elle estime réaliste autour de 77 dollars le baril. L'information émane du directeur général de la NNPC, M. Mele kolo Kyari, lors d'une session interactive avec la commission sénatoriale des finances à l'Assemblée nationale d'Abuja, mercredi dernier. (Crédit : DR).

La Nigerian National Petroleum Company Ltd. (NNPC Ltd.) a assuré que les projections sur la production de pétrole brut et les prix de référence pour le budget 2024 sont réalistes et réalisables. Des prévisions basées sur les principaux indicateurs mondiaux et qui tablent sur un baril dépassant les 77 dollars en 2024 voire 2025.

Au Nigéria, la NNPC défend sa production prévisionnelle de pétrole brute ainsi que le prix de référence pour le budget 2024 qu’elle estime réaliste autour de 77 dollars le baril. L’information émane du directeur général de la NNPC, M. Mele kolo Kyari, lors d’une session interactive avec la commission sénatoriale des finances à l’Assemblée nationale d’Abuja, mercredi dernier. Une déclaration d’Olufemi Soneye, directeur de communication de la NNPC, a noté que Kyari avait fait ces remarques en évoquant de la dynamique du marché par rapport au prix de référence budgétaire prévu de 77,96 dollars le baril. « Avec ce que nous voyons sur le marché aujourd’hui et potentiellement en 2024 et même au-delà des deux prochaines années, il est très peu probable de voir un baril à 70 dollars sur le marché ». L’organisation pétrolière nigériane a prévenu que les oscillations observées montrent que les prix peuvent descendre jusqu’à 75 dollars le baril au plus selon l’ensemble desindicateurs étudiés. De sorte que le pays ouest-africain table dans son budget sur sur un baril de 77,96 dollars en 2024. Concernant les projections de production de pétrole brut, il a déclaré que le Nigeria cumulait 1,785 millions de barils par jour (b/j), incluant toutes les activités de production, y compris le pétrole brut et les condensats.

Il s’est dit optimiste quant au fait que, même s’il existe des défis tels que la sécurité, les mesures déployées par le gouvernement fédéral seront en mesure de les résoudre pour garantir le niveau de production projeté. Le CEO a également assuré que la NNPC Ltd maintiendra le niveau de versement des dividendes au compte de la Fédération comme indiqué dans le cadre de dépenses à moyen terme. Il a ajouté que les dividendes projetés de la Nigeria Liquefied Natural Gas Ltd sont réalisables et seront versés directement au compte de la Fédération conformément à lalégislation. Concernant le programme de crédit d’impôt routier de la société, Kyari a expliqué que toutes les routes entreprises dans le cadre de ce programme seraient dûment achevées. Il a expliqué que le programme était soutenu par le ministère des Travaux publics, tandis que le Federal Inland Revenue Service et la NNPC Ltd ne jouaie qu’un rôle de supervision pour garantir la valeur fournie. Plus tôt, le président de la commission sénatoriale des finances, le sénateur Mohammed Musa, a déclaré que la session interactive vise à approfondir les conversations sur les projections du projet de loi de crédits pour 2024 afin d’aider les législateurs à déterminer l’ajustement. Il s’est dit satisfait des explications proposées par le président de la NNPC Ltd. Rappelons que le gouvernement fédéral, dans le projet de loi de crédits, a fixé un objectif de production moyenne de pétrole brut de 1,78 mb/j et un objectif de prix du pétrole brut de 77,96 dollars.

A lire aussi : Nigeria : la raffinerie Dangote livre ses premiers barils, une nouvelle étape…

Guinée – incendie : 13 morts, les autorités appellent au respect des instructions

Le gouvernement guinéen donne des consignes pour éviter la propagation de fausses informations. (Crédit : DR).

C’est aux environs de minuit qu’une violente incendie s’est déclarée à Conakry, la capitale guinéenne. Aussitôt les autorités ont lancé un appel pour la fermeture des administrations, écoles, stations-services, services à proximité et ont appelé au respect strict des consignes.

Un premier bilan fait état de 13 morts dans l’incendie qui ravage Conakry depuis hier, à la suite de l’explosion enregistrée dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023 aux environs de 00 heure au principal dépôt d’hydrocarbures de la Société Guinéene des Pétroles (SGP) dans la commune de Kaloum.  « Je tiens à présenter mes condoléances attristées aux familles des victimes ainsi qu’au peuple de Guinée, je souhaite prompt rétablissement aux blessés qui sont immédiatement et entièrement pris en charge par l’État », a déclaré le ministère de l’information et de la communication guinéenne. Le dépôt de la SGP abrite un réservoir d’hydrocarbure qui alimente tout le pays en carburant. La situation est d’autant plus critique que l’infrastructure se trouve dans le centre administratif, à proximité des ministères, banques, bureaux de l’administration, ainsi que des ambassades.

Le gouvernement guinéen donne des consignes pour éviter la propagation de fausses informations. Il annonce ainsi la mise en place d’une cellule de crise et d’un point d’évacuation des riverains établis au palais des peuples, la mise en place d’un plan d’urgence sanitaire pour prendre en charge les blessés et les personnes affectées à Conakry. La communication qui annonce la circonscription de l’incendie, invite également les Guinéens à limiter leur déplacement. L’explosion fait craindre une pénurie de carburant, pour ce pays qui en 2022, consommait près de 8 millions de litres de carburant par jour, soit 4,5 millions de litres de gasoil, et 3,5 millions de super, selon les chiffres diffusés par la Société Nationale de Pétrole (SONAP).

Côte d’Ivoire : Abidjan prône un partenariat économique équilibré avec l’UE

L’Union européenne (UE) est le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire avec 45% des exportations et un flux de 35% au niveau des importations. (Crédit : DR).

Le Premier ministre, Robert Mambé, a appelé ce jeudi 14 décembre 2023 au maintien et à la proportionnalité dans ce partenariat stratégique, à l’ouverture de la 7ème session du dialogue de partenariat Côte d’Ivoire-Union Européenne, qui a eu lieu à Abidjan.

L’Union européenne (UE) est le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire avec 45% des exportations et un flux de 35% au niveau des importations. Il estime qu’il est important pour la Côte d’Ivoire de garantir une coopération efficiente avec l’Union européenne (UE), en capitalisant l’expérience acquise de nos relations historiques. Il s’agit, notamment d’adapter le cadre institutionnel ainsi que le mécanisme de coordination et de gestion du partenariat. Ce qui implique la permission d’optimiser et d’avoir le maximum de financement et d’en assurer une gestion efficace pour continuer à améliorer les conditions de vie de nos populations, en insistant sur la consolidation des relations avec ce partenariat.

A lire aussi : Economie : la Côte d’Ivoire révise son cadre de partenariat avec la Banque mondiale

Le chef du gouvernement a, par ailleurs, demandé à la partie européenne de tenir compte des efforts faits par l’Etat ivoirien, relativement au processus d’activation de la réglementation de l’Europe sur la déforestation. La Côte d’Ivoire voudrait inviter la partie européenne à faire preuve d’équilibre et à tenir compte des efforts et des initiatives déjà en cours… sur ce point le chef du gouvernement ivoirien conseille de penser juste et de viser juste. L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a, pour sa part, évoqué la solidité de ce partenariat, se félicitant du fait que « la Côte d’Ivoire et l’UE travaillent main dans la main pour la protection des valeurs universelles, et pour faire avancer un partenariat gagnant-gagnant ». La diplomate de l’Union européenne a assuré du soutien de la team Europe à la politique de développement du gouvernement ivoirien.

Maroc-Espagne : renouvellement des bases d’une coopération historique

Crédit : DR

C’est à Rabat que le Maroc et l’Espagne ont acté le 14 décembre le renouveau de leur relation bilatérales. Le Royaume ibérique et chérifien ont réitéré la continuité de cette coopération historique qu’ils entendenr redynamiser à travers des projets prjets porteurs et innovateurs.

Lors d’une conférence de presse après leurs tête à tête, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue espagnol, José Manuel Albares, ont affirmé que le partenariat entre les deux pays maintient son efficacité et évolue vers de nouvelles opportunités de coopération. Ils ont souligné la détermination de Rabat et Madrid à faire de leur partenariat stratégique un levier pour avancer ensemble sur des projets novateurs et renouvelés. Cela vise à relever ensemble les multiples défis qui se présentent, au service des aspirations des deux pays et en faveur de la paix et de la stabilité régionales.

A lire aussi : Maroc : le Royaume champion africain des énergies renouvelables

Les deux ministres ont précisé que ce partenariat particulier permettra au Maroc et à l’Espagne d’intensifier leurs efforts pour apporter une contribution constructive dans tous les domaines, bénéficiant ainsi aux deux pays, à l’espace euro-méditerranéen, à l’Afrique, ainsi qu’au sein de l’UE et des organisations onusiennes et internationales. Ils ont également exprimé l’engagement fort des deux pays à perpétuer leur coopération prometteuse. Ils continueront de mettre en œuvre les éléments de la feuille de route, issue de la Déclaration conjointe du 7 avril 2022. Ils examineront les moyens d’accélérer son exécution et d’identifier de nouvelles pistes de partenariat pour accompagner l’impulsion donnée par le Roi Mohammed VI lors de sa rencontre avec le Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. À cette occasion, M. Albares a réaffirmé le fort engagement de l’Espagne à consolider davantage le partenariat stratégique avec le Maroc, se félicitant du partenariat prometteur et de l’élan des relations bilatérales. La visite du chef de la diplomatie espagnole au Maroc intervient à un moment marqué par une forte volonté des deux pays de donner une nouvelle dynamique au partenariat existant, visant à hisser davantage les relations entre les deux Royaumes dans tous les domaines d’intérêt commun.

Congo Brazzaville  : appui financier de la Banque mondiale dans la construction des infrastructures scolaires

La Banque Mondiale apporte son soutien au développement des infrastructures scolaires en République du Congo. (Crédit : DR).

La représentante de la Banque mondiale en République du Congo, Mme Louise Pierrette Mvono, a promis que son institution va apporter un appui financier dans le cadre de la construction des infrastructures scolaires congolaises.

La Banque Mondiale apporte son soutien au développement des infrastructures scolaires en République du Congo. Cet engagement a été pris par Mme Louise Pierrette Mvono, représente de l’organisme, lors de son premier entretien avec le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou. « Le Congo a actuellement besoin de beaucoup d’infrastructures scolaires. Nous savons que c’est un pays qui est essentiellement urbanisé et le ministre a souligné la nécessité de construire un peu plus d’écoles dans la ville de Brazzaville et de Pointe-Noire dans lesquelles le taux entre le nombre d’élèves et de salles de classes restent extrêmement élevées », a-t-elle soutenu, tout en espérant que ce programme va contribuer à rééquilibrer ces ratios. Pour la représentante de la banque mondiale, le plus important est de s’assurer que les jeunes ont de compétences nécessaires pour affronter les défis de plus en plus nombreux qui se présentent à eux.

A lire aussi : Congo  : 100 millions USD de la Banque mondiale pour financer le plan national de développement

La banque mondiale, tout en réglant le problème auquel le monde est confronté aujourd’hui est heureuse d’être en partenariat avec la République du Congo, de façon à ce que de jeunes générations soient équipées de compétences nécessaires pour bâtir un monde encore meilleur, affirme l’instition de financement international. Au cours de leur échange, le ministre et la représentante de cette institution financière en ont profité pour faire le point, sur deux opérations de la banque mondiale qui viennent de s’achever. Il s’agit du programme d’amélioration du secteur de l’éducation, estimé à 30 millions de dollars et le développement de compétences et l’employabilité pour les jeunes en République du Congo, d’une valeur, également, de 30 millions de dollars. 

Cap-Vert : un prêt de 25 millions USD de la banque mondiale

Le prêt obtenu par le  Cap-Vert auprès de la Banque mondiale servira à renforcer sa consolidation fiscale et soutenir ses objectifs de développement durable. (Crédit :DR).

Ces dernières années, le Cap-Vert subit avec inquiétude les effets du changement climatique, ralentissant de surcroit les  objectifs de développement du pays. Pour aider le pays à faire face aux aléas climatique, la banque mondiale vient d’octroyer un prêt de 25 millions de dollars afin qu’il renforce son économie.

Cap-Vert obtient un prêt de 25 millions $ de la Banque mondiale en vue de renforcer son économie. Le prêt obtenu par le  Cap-Vert auprès de la Banque mondiale servira à renforcer sa consolidation fiscale et soutenir ses objectifs de développement durable. Le prêt, accordé dans le cadre du financement à l’appui des politiques de développement (DPF) de l’Association internationale de développement (IDA), est stratégiquement aligné sur les ambitions de l’archipel. Cet investissement, le premier d’une série de trois, tournera autour de deux piliers à savoir la restauration de l’espace fiscal et la promotion d’une économie verte et bleue. Font partie de ces piliers  des mesures telles que la mobilisation des recettes intérieures, la durabilité des investissements publics, la diversification du secteur touristique et l’augmentation de la participation des femmes aux activités économiques.

Pour mémoire, cet archipel d’Afrique de l’Ouest, fragile aux chocs climatiques, a subi des dommages importants dus à des événements météorologiques extrêmes tels que de fortes pluies et des ouragans, ainsi qu’une sécheresse intense et prolongée ces dernières années. Selon les institutions de Bretton Woods, les pertes déclarées du pays, dues aux catastrophes liées au climat, s’élevaient en moyenne à 0,25 % du PIB sur la période 2010-2020. Par ailleurs, le Fonds monétaire international (FMI) estime que les risques budgétaires du pays pourraient résulter de « l’incapacité » des autorités capverdiennes à donner un coup d’accélérateur  par rapport aux réformes des entreprises d’État ou d’une réduction des efforts d’assainissement budgétaire. Dans l’optique ainsi de soutenir les efforts de cet Etat insulaire, le Fonds a approuvé un programme économique au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (RSF) en vue de mettre en œuvre des réformes climatiques macro-critiques et catalyser le financement privé pour l’adaptation et la transition climatiques en faveur du pays. 

Sénégal : Ousmane Sonko éligible à la présidentielle 2024, fourbit ses armes

A Dakar, capitale du Sénégal, le juge Ousmane Racine Thior, président du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, a délivré, dans la matinée du jeudi 14 décembre 2024, son verdict et ordonné la réintégration du président du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité)sur les listes électorales. (Crédit : DR).

A l’issue du délibéré du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre 2024, le candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, Ousmane Sonko, président du PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) garde ses droits électoraux et est réintégré dans le fichier électoral. 

A Dakar, capitale du Sénégal, le juge Ousmane Racine Thior, président du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, a délivré, dans la matinée du jeudi 14 décembre 2024, son verdict et ordonné la réintégration du président du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité)sur les listes électorales. Rappelons que cette décision est consécutive à celle prise au Tribunal de Ziguinchor par le Juge Sabassy Faye, le 17 novembre dernier. L’Etat du Sénégal, par la voix de l’Agent judiciaire de l’Etat et ses avocats, avait déposé un recours auprès de la Cour suprême. Pour remettre le feuilleton judiciaire dans sa chronologie récente, il est à noter que depuis le 30 juillet, Ousmane Sonko a été incarcéré, son parti dissous après un décret présidentiel et son nom radié des listes électorales. Ces décisions ont été exécutoires et les affiches à l’effigie de l’opposant sur le fronton du siège du PASTEF ont même été arrachées et les biens soumis à une vente aux enchères. Aujourd’hui, à la suite de l’audience du 12 décembre au Tribunal d’instance hors classe de Dakar, les partisans du leader de l’opposition, actuellement détenu à la prison du Cap Manuel à Dakar, n’ont pas tardé de jubiler. Depuis mars 2021, les partisans et sympathisants dénoncent un certain acharnement. Certains ont été tués lors de manifestations suite à laquelle près d’un millier sont emprisonnés…

A lire aussi : Ousmane Sonko condamné à 2 ans ferme, le Sénégal au bord du chaos

Les « patriotes », partisans d’Ousmane Sonko estiment qu’à chaque fois qu’une décision de justice a été défavorable à cette opposition, elle a été exécutée. Par contre, tous les recours de PASTEF ont été considérés comme suspensifs. A titre indicatif, la décision du juge Sabassy Faye de Ziguinchor était considérée comme exécutoire par les militants du PASTEF. Mais le Commissaire Thiendella Fall, Directeur de la Direction générale des élections (DGE), refusa de remettre les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, le député Ayib Daffé, en dépit de plusieurs tentatives… Un autre recours avait été interjeté auprès de la Cour suprême qui finit par renvoyer le dossier au Tribunal d’instance hors classe de Dakar… La requête a abouti au verdict de ce matin. Ce dernier verdict ouvre les portes à Ousmane Sonko pour briguer la présidentielle de février 2024, même si le dossier n’est pas encore clos. Selon des juristes, l’article L 57 n’interdit pas à un candidat d’une coalition politique de candidater, relativement à ceux qui évoquent la dissolution de son parti. Quant à son statut de prisonnier, l’on a assisté dans le monde à des prestations de serment de présidents élus, par voies épistolaires ou d’huissiers… Pour la suite, il est clair que le feuilleton judiciaire va se poursuivre. L’Etat, par son Agent judiciaire et ses avocats, va certainement interjeter appel. De son côté, le parti PASTEF dissout, a introduit d’autres candidatures dans ses rangs, à savoir Bassirou Diomaye Diakhar Faye, n°2 du parti, et les députés Guy Marius Sagna, Birame Soulèye Diop et Abass Fall.

Pour rappel, le Sénégal est un pays qui a une population majoritairement jeune, doté de terres riches, aux ressources minières abondantes, dont certaines affleurent (Ph, Fe, Zircon, Or, Marbre, Attapulgite, Tourbe, Pétrole & Gaz …), arrosé de plusieurs cours d’eau, et qui dispose d’une pluviométrie qui atteint 6 moins par an au sud, mais paradoxalement classé PMA (Pays moins avancé) et PPTE (Pays pauvre Très Endetté).

Commerce : 2023, année « record » pour les échanges commerciaux entre l’Afrique et les USA

C'est à Accra où elle est arrivée en mars 2023, que la vice-présidente américaine a foulé la terre africaine. Dans la capitale ghanéenne, Kamala Harris a reçu un accueil des grands jours et dès sa descente d'avion, a planté le décor sur les raisons de sa visite sur le continent. (Crédit : Nipah Dennis/AFP)

Dans une période de lutte acharné entre les différentes puissances du monde pour conquérir le marché africain, les Etats-Unis se sont félicités mercredi d’avoir conclu cette année des accords commerciaux records avec le continent noir, d’un montant total de 14,2 milliards de dollars.

Près de 550 nouveaux accords commerciaux et d’investissement ont été signés, représentant une augmentation de 67% par rapport à 2022 en termes de nombre et de valeur, a déclaré British Robinson, coordinateur de l’initiative commerciale « Prosper Africa » lancée par les Etats-Unis. « Nous avons connu une année record pour les relations américano-africaines », a souligné Judd Devermont, responsable pour l’Afrique sub-saharienne à la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse en ligne organisée après un sommet avec des dirigeants africains au cours duquel le président américain Joe Biden s’est engagé à « mettre le paquet » sur le continent. En décembre, Washington a promis d’injecter  55 milliards de dollars sur trois ans en Afrique. Une mesure qui  vise  à faire bloc contre la présence croissante de la Chine, qui par tous les moyens investit  en matière de construction d’infrastructures, d’investissements et de prêts. Les États-Unis ont déjà réalisé plus de 40% de ces engagements, a souligné M. Devermont. « D’ici la fin de la deuxième année, nous prévoyons de dépasser au moins 70% de nos objectifs », a-t-il ajouté.

A lire aussi : AGAO : Comment les 4 pays africains ont été exclus du programme américain

Les échanges commerciaux entre l’Afrique et les États-Unis d’Amérique sont influencés par divers facteurs, tels que les politiques commerciales, les accords bilatéraux, les conditions économiques et les demandes du marché. Certains pays africains bénéficient d’accords commerciaux préférentiels avec les États-Unis, tels que l’AGOA (African Growth and Opportunity Act). L’AGOA, en place depuis 2000, offre des avantages tarifaires aux pays africains éligibles qui s’engagent à mettre en œuvre des réformes économiques et démocratiques. Les principaux produits échangés entre l’Afrique et les États-Unis comprennent les produits pétroliers, les minéraux, les métaux, les produits agricoles et textiles. Les exportations africaines vers les États-Unis sont souvent dominées par les ressources naturelles. Les États-Unis ont également investi dans divers secteurs en Afrique, tels que l’énergie, les télécommunications, les services financiers et l’agriculture. Certains défis persistent, tels que les barrières non tarifaires, les problèmes liés à l’infrastructure, la bureaucratie, et parfois, l’instabilité politique dans certaines régions africaines.

Algérie : la « facilitation des investissements » à la 1ère édition du Forum international des affaires et de l’investissement à Alger

Dans ce sillage, M. Fassih a évoqué une série de mesures prises par le ministère des Affaires étrangères pour renforcer l'appareil diplomatique économique, dont notamment l'ouverture de bureaux d'information et de promotion des investissements et des exportations. (Crédit : DR).

Les perspectives et mesures de facilitation des investissements nationaux et étrangers, ainsi que des exportations pour accéder aux différents marchés internationaux, notamment africain et européen, ont constitué le thème de la première édition du Forum international des affaires et de l’investissement, organisé mardi 12 décembre à Alger.

Au cours de ce forum organisé par la Société d’études économiques et développement des investissements (S.E.E.D.I) en Algérie, les participants ont évoqué l’amélioration du climat des affaires et les inquiétudes des investisseurs par rapport aux opportunités de renforcement d’une nouvelle coopération avec les différents acteurs économiques, les entreprises et les organismes publics en charge de l’organisation et de la gestion de l’économie nationale. La rencontre a réuni , outre les participants, de dizaines d’opérateurs économiques, de représentants des organismes et des entreprises publiques et privées, et de grand nombre d’experts dans divers domaines économiques, de spécialistes, de techniciens et d’experts étrangers. En marge de cette rencontre, le directeur du soutien et de la promotion des échanges économiques au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rabah Fassih, en appel au raffermissement du chronogramme par les hautes autorités en matière d’investissements, afin de permettre la diversification de l’économie Algérienne, d’attirer le maximum d’investisseurs étrangers en Algérie et de densifier les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures. Dans ce sillage, M. Fassih a évoqué une série de mesures prises par le ministère des Affaires étrangères pour renforcer l’appareil diplomatique économique, dont notamment l’ouverture de bureaux d’information et de promotion des investissements et des exportations, la création d’un portail dédié à la diplomatie économique sur le site électronique du ministère, et la mise en place d’un réseau des chargés d’affaires économiques et commerciales au niveau des différentes ambassades de l’Algérie à l’étranger.

A lire aussi : Mauritanie : l’Algérie veut exploiter ses licences de pêche

Le ministère tâche également avec les autres secteurs et les organismes de soutien au commerce à organiser des forums, à envoyer des délégations algériennes et à organiser des manifestations économiques à l’étranger, ainsi qu’à inviter les étrangers à prendre part aux évènements économiques locaux, dans le but d’accompagner le produit local et de capter les investissements directs étrangers (IDE). Pour sa part, Hicham Saïdi, directeur général de la société d’études économiques et développement des investissements (S.E.E.DI), a fait savoir  que l’Algérie possède de nombreux atouts économiques à exploiter pour renforcer les opportunités d’investissement, d’où, a-t-il dit, l’importance de ce forum qui vise à atteindre cet objectif en offrant des opportunités pour établir des partenariats locaux et étrangers entre différents acteurs économiques. Amine Boutalbi, Président du Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), a invité les opérateurs africains à s’unir et à œuvrer ensemble pour mieux exploiter les opportunités entre les pays du continent et à abandonner l’idée d’exporter en dehors de celui-ci. Abordant les mesures prises par l’Algérie pour accompagner les produits nationaux dans le continent africain, M. Boutalbi a affirmé que l’Algérie regorge d’atouts économiques « immenses », en plus des facilités proposées pour les exploiter. De son côté, Kamel Hamani, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), a souligné la volonté politique de l’Algérie d’améliorer le climat d’investissement, mettant en lumière les avantages des nouvelles lois liées à l’investissement et au foncier économique.

Africa leadership