samedi 26 juillet 2025
Accueil Blog Page 47

Energie : TotalEnergies va redémarrer son projet GNL au Mozambique

Plus tôt ce mois-ci, TotalEnergies avait annoncé son intention de se retirer du bloc 11B/12B, portant un coup dur aux efforts de l'Afrique du Sud pour devenir indépendante énergétiquement en développant ses plus grandes découvertes de gaz offshore jamais réalisées.. (Crédit : DR).

Après moult rebondissements totalEnergies reprend son projet de GNL au Mozambique. Arreté en raison des violences dans la région pétrolière du nord,le projet devrait reprendre au premier trimestre 2024.

La société énergétique française TotalEnergies (TTEF.PA) prévoit de redémarrer son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique, longtemps retardé, d’une valeur de 20 milliards de dollars, au premier trimestre de l’année prochaine, ont déclaré vendredi des sources à Reuters. Les travaux sur le projet sont interrompus depuis 2021 lorsqu’une violente insurrection menée par des militants liés à l’État islamique a menacé le site de Cabo Delgado, ce qui a conduit TotalEnergies à déclarer la force majeure et à arrêter la construction.

A lire aussi : Ouganda : le premier baril de pétrole attendu en fin 2025

Les violences en cours dans la province du nord du Mozambique ont fait des milliers de morts depuis qu’elles ont éclaté en 2017, perturbant des investissements de plusieurs milliards de dollars, notamment le projet de GNL de 20 milliards de dollars dans lequel TotalEnergies détient une participation de 26,5 %. « TotalEnergies a demandé aux bailleurs de fonds d’obtenir l’approbation pour le redémarrage du projet Mozambique LNG au premier trimestre 2024″, a indiqué une deuxième source de financement ayant une connaissance directe du projet. Le projet, qui contribuera à transformer la situation économique de ce pays pauvre d’Afrique australe, a fait l’objet de critiques de la part de militants écologistes qui ont exhorté le mois dernier les bailleurs de fonds à retirer leur soutien financier.

Economie : en pleine crise migratoire l’UE octroie 150 millions USD à la Tunisie

Cet accord entre les deux entités survient trois mois après que Tunis a décliné l'aide financière de l'UE dans le cadre d’un accord migratoire. (Crédit : DR).

Après avoir décliné une aide venant de l’UE, en octobre dernier, la Tunisie vient de bénéficier d’un appui financier de l’organisation, visant à soutenir les efforts des autorités tunisiennes afin de stimuler le développement économique.

Dans sa volonté de soutenir  la reprise économique en Tunisie, l’Union européenne (UE) en pleine lutte contre les vaques migratoires et le gouvernement tunisien ont paraphé un accord pour un programme financier de 150 millions d’euros. Cette aide d’ordre  financier est le fruit  d’un mémorandum d’entente assuré entre les deux entités lors d’une rencontre à Tunis, le 16 juillet 2023. Le dit-mémorandum est composé de cinq axes stratégiques, à savoir la stabilité macro-économique, l’économie et le commerce, la transition énergétique verte, le rapprochement entre les peuples, ainsi que la question de la migration et de la mobilité sachant que la Tunisie est l’un des principaux pays de transite des migrants à destrinantion de l’Union Européenne. L’une des questions qui sera le plus pris en charge par le montant est relative aux  efforts du gouvernement tunisien pour améliorer la gestion des finances publiques, créer un cadre propices  aux investissements et développer une croissance économique durable et inclusive.

A lire aussi : Tunisie : prêt de 268 millions USD de la banque mondiale pour une ligne électrique avec l’Italie, dans un contexte financier tendu

Cet accord entre les deux entités survient trois mois après que Tunis a décliné l’aide financière de l’UE dans le cadre d’un accord migratoire. Pour les députés tunisiens, cette aide était contraire  à  « l’esprit » qui a régné lors de la conférence de Rome sur la gestion des flux migratoires, tenue en juillet dernier. Il faut signaler que la  situation socio-économique de la Tunisie est peu reluisante. Elle fait face à une dette qui représente 80% de son PIB et peine à mobiliser des ressources budgétaires. Une situation qui provoque des pénuries récurrentes de plusieurs produits de première nécessité. Pour le mois de novembre, les prix des huiles alimentaires, des viandes ovines et des fruits frais ont augmenté respectivement de 29, 28 et 14,1%, selon les données de l’Institut national des statistiques. Le financement de l’UE intervient quelques mois après l’Union européenne et la Tunisie ont finalisé leur « partenariat stratégique » prévoyant la lutte contre les trafiquants d’êtres humains et le renforcement des frontières. Un accord dont l’application a par la suite échoué. Deux mois plus tard, en septembre 2023, sur l’île italienne de Lampedusa, arrivaient plus de 7 000 migrants, en provenance principalement de la Tunisie. De sorte que de nombreux analystes ont pointé du doigt un sabotage volontaire de la Tunisie.

Intégration africaine : le torchon brûle entre Bamako et Alger

Le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a vivement protesté contre l’audience accordée, mardi à Alger, par le président Abdelmajid Tebboune à l’imam Mahmoud Dicko, farouche opposant au gouvernement de transition malien et des réunions avec des séparatistes touareg sans associer les autorités maliennes. (Crédit : DR).

Les relations entre l’Algérie et le Mali toujours au beau fixe, ont en ce début de la semaine pris un coup. Les deux pays frontaliers affichent leurs divergences sur la question de l’application de l’accord d’Alger. Des divergences qui ont éclaté au grand jour à la suite de la réception par Alger des membres signataires des accords de la paix et de l’imam Mahmoud Dicko, provoquant l’ire de Bamako.

Bamako et Alger ont depuis longtemps eu de très bonnes relations. En pleine crise, l’Algérie a joué un rôle déterminant dans la résolution de la crise en 2015 par la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus de paix d’Alger,  par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du pays, la Plateforme, alliée au gouvernement, et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), fédération de mouvements entrés en rébellion contre l’Etat malien. L’accord avait pour finalité de rétablir la paix au Mali par une décentralisation soutenue (dite « régionalisation »), la création d’une armée reconstituée intégrant les anciens groupes armés signataires, et des mesures de développement économique spécifiques au Nord du pays, le tout appuyé par un effort de dialogue, de justice et de réconciliation nationale. Les directives ont changé depuis maintenant trois ans, les nouvelles autorités qui dirigent actuellement le pays, en l’occurrence les cinq colonels sous le leadership du Colonel Assimi Goita ont entrepris des démarches dites de souveraineté. Cela en rompant les liens avec la France à commencer par le retrait des troupes française du Mali. Avec une seule idée en tête, à savoir reconquérir tout le territoire malien, les autorités actuelles du pays ont oublie un peu cet accord, cela se traduit par une lutte acharnée de reprise de la région de Kidal, fief des mouvements signataires après onze ans d’absence de l’armée.

A lire aussi : Mali-Russie : un nouveau cap franchi dans la coopération bilatérale

Au cours de semaine, Alger a déroulé le tapis rouge pour quelques membres du mouvement Azawad. Une image qui a déplu à Bamako. Ce mercredi, le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop l’a fait savoir en convoquant le représentant diplomatique algérien. Bamako a exprimé son mécontentement en convoquant l’ambassadeur d’Algérie pour protester contre les récentes initiatives posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali. Lors de cette réunion, le ministre malien s’est insurgé contre les pratiques du régime algérien visant à déstabiliser davantage le Mali. Le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a vivement protesté contre l’audience accordée, mardi à Alger, par le président Abdelmajid Tebboune à l’imam Mahmoud Dicko, farouche opposant au gouvernement de transition malien et des réunions avec des séparatistes touareg sans associer les autorités maliennes.

Ces principes tournent autour des points suivants. En premier, il s’agit de «l’attachement intransgressible de l’Algérie à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’unité nationale du Mali». Secondo, «la profonde conviction que la voie pacifique, à l’exclusion de toute autre, est la seule apte à garantir au Mali la paix, la sécurité et la stabilité de manière irréversible et durable». Et enfin , et en conséquence des deux premiers principes, « c’est par la réconciliation nationale et non par des déchirements fratricides récurrents que le Mali s’engagera dans une œuvre commune portée par tous ses enfants sans discrimination et sans exclusion lui assurant ultimement sa souveraineté, son unité nationale et son intégrité territoriale» précise le communiqué.

Niger : le Bénin veut rétablir ses relations économiques avec le pays du général Tchiani

La semaine dernière, dans une escalade des tensions avec son voisin, le Bénin a déclaré qu'il avait bloqué les exportations du Niger (Crédit : AI).

Quelques jours après que la CEDEAO a envoyé les signaux d’un futur assouplissement des sanctions contre le Niger, le président Béninois Patrice Talon prend les devants et évoque une normalisation des relations avec son voisin dans un proche avenir. Le Niger, pays enclavé, subit les sanctions de l’organe panaficain depuis 5 mois, lesquelles ont aussi pénalisé l’économie des voisins du Niger, dirigé par les putschistes depuis juillet 2023 à la suite d’un coup d’Etat.

Reprendre ses relations avec le Niger du Général putschiste, Abdourahamane Tchiani dans un bref délai, telle est la volonté du Bénin. Le sujet a été abordé par le président béninois Patrice Talon dans son discours à annuel à la nation devant l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat a notifié qu’il y avait « un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point et prendre acte », évoquant notamment le Niger, où un coup d’Etat, en juillet, a renversé le président Mohamed Bazoum. « Prendre acte requiert que nos interlocuteurs jouent leur partition en exprimant clairement leurs intentions, mais aussi leurs attentes, auprès de la communauté internationale », a déclaré Patrice Talon devant les députés. La balle est dans le camp des autorités de fait, qui doivent donner des gages », a-t-il ajouté. Les sanctions de la communauté internationale et de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) vis à vis du Niger ont des impacts économiques considérables pour le Bénin, à cause de la fermeture des frontières entre les deux pays. Le Bénin connaît une baisse sans précédent de ses revenus portuaires, à la suite de l’arrêt du transit de marchandises vers le Niger via ses ports. L’oléoduc géant reliant le sud-est du Niger à la côte béninoise, qui devrait permettre à partir de janvier la commercialisation du brut nigérien sur le marché international, est aussi sur la table des discussions et constitue un sujet majeur pour les deux pays.  Le Niger espère une augmentation de ses recettes pétrolières et le Bénin la perception de droits de transit, compensant les recettes douanières perdues en lien avec les sanctions. Le 10 décembre dernier, l’organisation sous régionale a laissé entendre  qu’elle allait alléger ses sanctions à l’encontre du Niger, sous condition d’une « transition courte » avant un retour à l’ordre constitutionnel. Les sanctions ont en effet laminé l’économie nigérienne et destabilsée celle de ses voisins de la CEDEAO.

A lire aussi : Niger : face aux coupures intempestives, une centrale photovoltaïque

A la suite du coup d’Etat de juillet 2023, la CEDEAO a imposé des sanctions sévères au Niger. Lesquelles concernent notamment les secteurs sensibles de l’importation des produits alimentaires, pharmaceutiques ou encore l’électricité et les produits pétroliers. Aussitôt les habitants ont été confrontés à de graves pénuries de médicaments, de céréales et de denrées alimentaires importées telles que le sucre, le lait en poudre et l’huile végétale. Des produits de bases comme le riz ont connu une hausse de plus de 50% selon les chiffres du Programme Alimentaire mondiale (PAM). Les pannes d’électricité intempestives ont fragilisé les rares entreprises et aggravé les difficultés économiques de ce pays qui importe plus des deux tiers de son électricité de son voisin Nigérian. Mais les sanctions ont sérieusement réduit l’approvisionnement. Ce qui a paralysé les échanges économiques et réduits les recettes des pays frontaliers de transits comme le Bénin, le Togo et le Nigéria sachant que le Niger pays enclavé dépend des ports de ses voisins.

L’Egypte – Éthiopie : Toujours pas d’accord sur le Grand barrage de la « discorde » 

Reuters.

Les négociations très attendues entre l’Ethiopie et l’Egypte pour solder leur différence relative au remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) via les sources du Nil, ont finalement échoué. L’Egypte réitére ses inquiétudes quant à une baisse de la crue du Nil dont il dépend pour ses besoins en eau. Pour l’Ethiopie pays de plus 100 millions d’habitants enclavé, qui a déjà connu la famine, c’est une question de survit et de droit au développement agricole et économique, qui brise les régles établies lors de la colonisation britannique.

L’Egypte a déclaré que les dernières négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) avaient échoué, mais qu’elle surveillerait le processus de remplissage et d’exploitation du barrage. « L’Egypte se réserve le droit, conformément aux chartes et accords internationaux, de défendre son eau et sa sécurité nationale en cas de dommage », a déclaré mardi le ministère égyptien des ressources en eau et de l’irrigation dans un communiqué. Pour sa part, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que l’Égypte avait « déformé » les positions éthiopiennes dans les négociations, ajoutant que « la mentalité égyptienne de l’ère coloniale avait érigé des obstacles aux efforts de convergence ». Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont annoncé en juillet dernier qu’ils s’efforceraient de finaliser un accord sur le barrage contesté dans un délai de quatre mois. Des années de pourparlers se sont révélées infructueuses. L’Égypte s’est longtemps opposée au projet en raison de ses inquiétudes quant à son approvisionnement futur en eau du Nil, dont elle dépend fortement. Le Soudan, un autre pays, a exprimé ses inquiétudes quant à la réglementation et à la sécurité de ses propres approvisionnements en eau et de ses barrages.

A lire aussi : l’Ethiopie normalise ses relations avec l’UE

L’Éthiopie qui réaffirme exercer son droit au développement économique a achevé la dernière phase de remplissage d’un réservoir destiné à une immense centrale hydroélectrique au niveau du barrage du Nil Bleu. « La réunion a échoué en raison du refus persistant de l’Ethiopie (…) d’accepter toute solution de compromis technique ou juridique qui sauvegarderait les intérêts des trois pays », indique le communiqué égyptien.

Mines – Gabon : le Japon lorgne l’immense potentiel minier gabonais en pleine restructuration

Au Gabon, l'embassadeur du Japon Shuji Noguchi s'interesse au potentiel minier du Gabon et il l'a exprimé lors de sa rencontre avec le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah à Libreville le 20 décembre. (Crédit : Ministère des mines du Gabon).

Dans un contexte de course pour l’approvisionnement en matières premières et de concurrence accrue avec la Chine, le Japon avance ses pions en Afrique. Le Gabon – où plusieurs projets d’exploitations et de recherches minières sont en cours, est l’un des pays ciblés par l’empire du milieu. Lors d’une rencontre bilatérale, l’Ambassadeur du Japon au Gabon a exprimé les ambitions japonaises dans le secteur minier face au ministre des mines Gabonais, qui a récemment détaillé la stratégie du pays dans le domaine minier lors de son audition à l’Assemblée nationale, le 19 décembre.  

Au Gabon, l’embassadeur du Japon Shuji Noguchi s’interesse au potentiel minier du Gabon et il l’a exprimé lors de sa rencontre avec le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah à Libreville le 20 décembre. Au menu des échanges, une possible coopération entre les deux pays dans le domaine des mines. Le diplomate nippon est venu s’informer des opportunités minières qu’offre le Gabon, ainsi que de sa politique minière, afin de pouvoir les présenter aux potentiels investisseurs de son pays. Cette ambition devrait passer par la mise en œuvre de plusieurs projets, notamment dans le domaine minier. « J’ai rencontré le ministre des Mines dans le cadre des rencontres que j’initie avec les autorités du CTRI, plus précisément dans le domaine des Mines. Il y a, en effet, un fort potentiel dans votre pays et les investisseurs japonais souhaiteraient participer à son exploration/exploitation. Nous avons donc échangé de la possibilité pour le Gouvernement japonais d’apporter sa contributions à cette œuvre d’édification », a confié S.E. Shuji Noguchi. Le Gabon et le Japon coopérent dans plusieurs domaines, tels que la santé, la pêche, l’éducation et le sport, entre autres. Le secteur Minier encore embryonnaire, compte plusieurs projets qui suscitent l’intérêt des nippons.

Mines – Gabon : Plusieurs projets d’exploitations minières en cours

Au Gabon, plusieurs projets d’exploitation des minerais sont en cours. Parmi eux, le projet de recherche et d’exploitation du fer de Baniaka, dans le Haut-Ogooué, par la Compagnie Reminac, le gisement polymétallique de Maboumine dans le Moyen-Ogooué, sous la gestion de l’Etat gabonais, le projet de recherche de plomb zinc de Nkoussou dans la Ngounié par la Compagnie Select Exploration. Le pays d’Afrique centrale compte aussi,  le projet de fer de Milingui, dans la Nyanga, par Havilah, ainsi que celui de recherche «Banio Potasse » par Mayumba Potasse, l’exploitation de l’or à Etéké, par Managem, ou encore le Projet d’Appui à la Diversification de l’Economie Gabonaise (PADEG), n’ont pas été en reste. Lors de son audition par la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, en décembre le Ministre des Mines,Hervé Patrick Opiangah, a apporté des précisions lors de la phase des questions/réponses sur les actions actuellement menées par son Département. Sur la campagne de régularisation en cours des artisans miniers nationaux, il a rappelé qu’elle concerne tous les types d’artisans, aussi bien les carriers (sable), que les diamineurs(diamant) ou les orpailleurs(or).

Le Ministre a rappelé aux députés membres de de la Commission des Finances qu’un arrêté conjoint fixant les prix des matériaux de carrière est en cours d’élaboration en collaboration avec le Ministère de l’Economie, dans la droite ligne des Assises Nationales sur la Vie chère qui se sont tenues il y a quelques mois au Gabon. S’agissant de la formation au sein de son Département ministériel, Hervé Patrick Opiangah a informé de la mise en place prochaine de l’Ecole des Métiers de l’Or destinée à la formation des Gabonais désireux de s’investir dans ce domaine, et l’accompagnement de plusieurs autres au sein des entreprises, conformément aux Conventions Minières établies. Au Gabon, un arrêté est également en cours de signature pour mettre en place des Comités Tripartites, afin de s’assurer d’une réelle prise en compte des populations riveraines dans le cadre des exploitations minières. Revenant enfin sur les projets phares en cours dans le pays, le Ministre des Mines a évoqué l’exploitation du gisement de fer de Belinga, dans l’Ogooué-Ivindo, par Ivindo Iron. Face à la polémique soulevée par une partie de la population quant aux conditions d’attribution de ce marché qu’elles qualifient de léonines, le Ministre des Mines a déclaré :« L’Etat s’organise à reprendre la main sur le dossier, en réexaminant les termes de la Convention, conformément à ses dispositions »

A lire aussi : Gabon: Perenco intensifie ses activités

Bourse : la BVMAC se félicite de la tendance positive des comptes sociaux

La BVMAC s’est réjoui de la tendance positive des comptes sociaux au 30 septembre 2023 et des projections au 31 décembre 2023. (Crédit : DR).

 A l’issu de sa dernière assemblée annuelle le conseil de la BVMAC a adopté le Budget 2024 qui prévoit des investissements d’un montant de 2,2 milliards de FCFA. Il appelle à poursuivre le Business Plan 2022-2026, pour maintenir la dynamique constatée.

Le Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) s’est réuni en session ordinaire le 18 décembre 2023 à son immeuble siège sis au 1450, Boulevard de la Liberté, Akwa-Douala en République du Cameroun, sous la conduite de Monsieur Henri-Claude OYIMA, son Président. Au cours de cette session, le Conseil d’Administration a examiné les différents points inscrits à son ordre du jour et à l’issue des travaux. Il s’est félicité de la dynamique enregistrée sur les neuf premiers mois de l’année 2023 dans l’activité marquée notamment par quatre (04) nouvelles admissions à la côte officielle du Compartiment Obligations et une hausse appréciable des négociations sur le Compartiment Actions. La BVMAC s’est réjoui de la tendance positive des comptes sociaux au 30 septembre 2023 et des projections au 31 décembre 2023. Elle a approuvé le Plan d’Action 2024 présenté par la Direction Générale et a engagé cette dernière à poursuivre les efforts de déploiement du Business Plan 2022-2026 qui prévoit notamment la mise en œuvre des activités de Dépositaire Central Unique (DCU). Le conseil de la BVMAC a ainsi adopté le Budget 2024 qui prévoit des investissements d’un montant de 2,2 milliards de FCFA.

A lire aussi : UEMOA : Birahim Diouf nouveau directeur du DC-BR

De la même manière elle a adopté un Code d’Ethique et de Déontologie, fondement moral pour les employés, les mandataires sociaux, ainsi que toutes les parties prenantes interagissant avec la BVMAC. L’institution s’occupe de la gestion des Sociétés de Bourse, des négociations sur la plateforme de cotation, la diffusion en temps réel des données et des informations boursières et aussi la diffusion des données historiques du marché. La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) est une société anonyme avec Conseil d’administration. Son capital social est reparti entre les Sociétés de Bourse, les Etablissements de Crédit, les Sociétés d’Assurance, et autres institutions et organisations ou sociétés commerciales agréées par la Commission de Surveillance du Marché Financier d’Afrique Centrale (COSUMAF).

Finance : La justice londonienne maintient le gel de 735 millions USD de l’Angolaise Isabel dos Santos

Isabel Dos Santos – la première femme milliardaire d'Afrique, est la fille ainée de José Eduardo dos Santos qui a dirigé l'Angola pendant 38 ans. (Crédit : DR).

Dans le combat qui l’oppose à l’opérateur de Télécom Unitel, la milliardaire angolaise Isabel dos Santos perd une première manche. Elle a en effet perdu mercredi son combat contre une demande de gel de près de 580 millions de livres (735 millions de dollars) de ses avoirs dans un procès devant la Haute Cour de Londres.

Isabel Dos Santos – la première femme milliardaire d’Afrique, est la fille ainée de José Eduardo dos Santos qui a dirigé l’Angola pendant 38 ans. C’est en 2017 que ce dernier a quitté le pouvoir. Aussitôt, Isabel Dos Santos est poursuivie en justice par l’opérateur de télécommunications angolais Unitel. Unitel a demandé à la Haute Cour d’accorder une ordonnance de gel mondial des actifs de dos Santos lors d’une audience le mois dernier et lajustice londienne a concédé à la requête de l’opérateur, ce mercredi. Unitel poursuit dos Santos pour des prêts accordés à la société néerlandaise Unitel International Holdings (UIH) en 2012 et 2013, lorsque dos Santos était directeur d’Unitel, pour financer l’acquisition par l’UIH d’actions dans des sociétés de télécommunications.

A lire aussi : Angola : les opérateurs télécoms sommés d’améliorer la couverture

Les prêts n’ont pas été remboursés et environ 300 millions de livres restent impayés, selon Unitel, qui a réussi à faire associer dos Santos au procès en mai. Mais dos Santos – qui se dit victime d’une « campagne d’oppression » de la part de l’Angola – affirme qu’Unitel est elle-même responsable de l’incapacité de l’UIH à rembourser les prêts en raison de son rôle présumé dans la saisie illégale des actifs de l’UIH par l’Angola. Elle a également fait valoir que ses avoirs avaient été gelés ou saisis dans d’autres pays, notamment en Angola et au Portugal, ce qui signifiait qu’une autre ordonnance de gel n’était pas nécessaire. Cependant, Bright a déclaré mercredi dans une décision écrite qu’il n’acceptait pas que « les autres ordonnances de gel signifient qu’il n’est pas juste et pratique pour ce tribunal d’accorder une nouvelle ordonnance », selon les informations relayées par Reuters.

Finance : au Maroc Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur sur fond de volatilité des prix des matières premières

Ainsi Bank Al-Maghrib a jugé que le niveau actuel de 3% du taux directeur reste approprié et favorise le retour de l’inflation à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix. (Crédit : DR).

Au terme de son bilan trimestriel, la Banque Centrale Marocaine, Bank Al-Maghrib (BAM) maintient son taux directeur à 3%. La BAM relève aussi une décélération de la croissance économique dans un contexte de volatilité des prix des matières premières soumis aux incertitudes et tensions géopolitiques. Sur ces faits, elle établit ses taux croissance prévisionnels en 2024 et 2025.

Le Conseil de Bank Al-Maghrib a tenu le mardi 19 décembre sa dernière réunion trimestrielle au titre de l’année 2023. Lors de cette session, il a relevé, sur le plan international, une nette atténuation des pressions inflationnistes sous l’effet des resserrements monétaires et de la baisse des prix de l’énergie, mais également une décélération de la croissance économique qui continue de pâtir des tensions géopolitiques et de la montée des incertitudes. Au niveau national, le bilan du séisme d’Al Haouz a été lourd sur le plan humain mais ses répercussions sur l’activité économique devraient être faibles selon les différentes évaluations réalisées à ce sujet y compris celle effectuée par Bank Al-Maghrib. En revanche, la concrétisation des nombreux chantiers d’envergure prévus ou en cours de mise en œuvre laisse espérer une nouvelle dynamique de l’investissement et de l’activité économique à moyen et long terme. S’agissant en particulier de l’inflation domestique, la banque centrale marocaine a noté un ralentissement sensible qui devrait se poursuivre à moyen terme. En effet, depuis le pic de 10,1% atteint en février dernier, l’inflation a décéléré progressivement pour revenir à 4,3% en octobre et terminerait l’année avec une moyenne de 6,1% contre 6,6% en 2022. Tenant compte de la dissipation prévue des pressions inflationnistes d’origine externe, des effets directs des mesures fiscales de la loi de finances 2024 et du processus de décompensation graduelle prévu par la programmation budgétaire triennale 2024-2026, et sous l’hypothèse d’une quasi-stabilité des prix des produits alimentaires à prix volatils, l’inflation devrait enregistrer une nette baisse pour se situer autour de 2,4% en 2024 et en 2025. Sa composante sous-jacente connaitrait une évolution similaire, passant de 6,6% en 2022 à 5,6% en 2023 puis s’atténuerait à 2,4% en 2024 et à 2,3% en 2025.

A lire aussi :Maroc-Espagne : renouvellement des bases d’une coopération historique

Le Conseil a également relevé que les anticipations d’inflation à moyen terme telles qu’elles ressortent de l’enquête trimestrielle de BAM ont continué de diminuer au quatrième trimestre de 2023 et que la transmission cumulée de ses trois dernières décisions de relèvement du taux directeur aux conditions monétaires et à l’économie réelle se poursuit. Ainsi Bank Al-Maghrib a jugé que le niveau actuel de 3% du taux directeur reste approprié et favorise le retour de l’inflation à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix. Il a décidé en conséquence de le maintenir inchangé tout en continuant de suivre de près l’évolution de la conjoncture économique et des pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international. Sur les marchés des matières premières, les cours du pétrole restent marqués par une forte volatilité en lien avec les risques qui pèsent sur l’approvisionnement et avec les décisions de l’OPEP+.

La volatilité des prix du pétrole source d’incertaine

Après avoir atteint 98,9 dollars le baril en 2022, le prix du Brent serait en baisse à 83,1 dollars en moyenne cette année, puis se situerait à 87,3 dollars en 2024 et à 86,6 dollars en 2025. Hors énergie, les prix poursuivraient leur tendance baissière, reflétant notamment les replis des cours des produits agricoles et des métaux et minerais. Pour ce qui est du phosphate et dérivés, les projections de la Banque mondiale d’octobre dernier tablent sur une diminution, en lien en partie avec celle des prix des intrants, en particulier ceux du gaz naturel. 2 Ainsi, les cours diminueraient graduellement, revenant de 772 dollars la tonne en 2022 à 400 dollars en 2025 pour le DAP, alors que le prix du phosphate brut ressortirait en hausse de 27,8% en 2023 à 340 dollars la tonne puis reculerait progressivement pour s’établir à 250 dollars en 2025. Dans ce contexte, l’atténuation des pressions inflationnistes se poursuivrait à moyen terme. Aux Etats-Unis, tirée notamment par le repli des cours des matières premières et la décélération de la hausse des prix des services d’habitation, l’inflation ralentirait de 8% en 2022 à 4,1% en 2023 puis à 2,7% en 2024 et à 2,2% en 2025. Dans la zone euro, elle devrait également baisser graduellement passant de 8,4% en 2022 à 5,5% en 2023, à 2,5% en 2024 et à 1,7% en 2025.

Des perspectives économiques mondiales globalement favorables

Pour ce qui est des décisions des banques centrales des principales économies avancées, à l’issue de sa réunion des 12 et 13 décembre, la FED a maintenu, pour la troisième fois de suite, la fourchette cible du taux des fonds fédéraux inchangée à [5,25%-5,50%] et ce, dans un contexte de modération des créations d’emplois et d’atténuation de l’inflation qui reste toutefois à des niveaux élevés. De son côté, la BCE, lors de sa réunion du 14 courant, a également gardé, pour la deuxième fois d’affilée, inchangés ses trois taux d’intérêt directeurs, indiquant que l’inflation devrait reculer graduellement au cours de 2024, avant de se rapprocher de l’objectif de 2% en 2025. Elle a décidé par ailleurs de mettre un terme aux réinvestissements dans le cadre de son programme PEPP fin 2024, ceux au titre de l’APP ayant pris fin depuis juillet 2023. S’agissant des perspectives économiques mondiales, elles restent globalement défavorables. En effet, au niveau des grandes économies avancées, la croissance ressortirait à 2,4% aux Etats-Unis cette année, mais devrait décélérer à mesure que l’effet de l’impulsion budgétaire s’estompe et que celui des conditions monétaires et financières restrictives se diffuse, revenant à 1,1% en 2024 avant de s’améliorer légèrement à 1,7% en 2025. Dans la zone euro, la croissance se limiterait à 1% en 2023 et à 0,9% en 2024, puis s’accélérerait à 1,9% en 2025, soutenue notamment par la reprise de la consommation et de l’investissement avec l’assouplissement monétaire prévu. Dans les principaux pays émergents, l’économie chinoise croitrait de 5,2% en 2023 et à un rythme en deçà de 5% à moyen terme, alors qu’en Inde, le PIB progresserait de 6,7% en volume cette année, de 5,9% en 2024 et de 6,3% en 2025, porté par les investissements publics et la demande intérieure.

 Une croissance économique de 2,7% en 2023 contre 3,2% en 2024 et 3,4% en 2025

 Au niveau national, tenant compte d’une production céréalière de 55,1 millions de quintaux au titre de la campagne précédente, la valeur ajoutée agricole devrait s’améliorer de 5% en 2023. Elle augmenterait ensuite de 5,9% en 2024 et de 2% en 2025, sous l’hypothèse de productions céréalières moyennes de 70 millions de quintaux et de la poursuite de la performance tendancielle des autres cultures. Pour les activités non agricoles, le rythme d’accroissement de leur valeur ajoutée devrait ressortir à 2,5% cette année, à 2,7% en 2024 avant de s’accélérer à 3,7% en 2025, tiré par la reprise prévue dans les secteurs de l’industrie et du BTP. Au total, après un taux de 1,3% enregistré en 2022, la croissance de l’économie nationale devrait s’établir à 2,7% cette année et s’améliorer graduellement à 3,2% en 2024 puis à 3,4% en 2025. Sur le plan des comptes extérieurs, après la forte dynamique des deux dernières années, les échanges de biens devraient accuser une légère baisse en 2023 avant de reprendre leur hausse. En effet, après une contraction prévue de 2,6% cette année, les importations s’accroitraient de 4,2% en 2024 et de 8,2% en 2025, résultat principalement des hausses des achats de demi-produits et de la facture énergétique qui se situeraient en 2025 à 179 milliards de dirhams et 136 milliards respectivement. En parallèle, les exportations seraient en quasi-stagnation en 2023, recouvrant notamment une progression soutenue des expéditions du secteur automobile et un repli sensible des ventes de phosphate et dérivés. Elles augmenteraient ensuite à un rythme autour de 7% annuellement, portées essentiellement par les ventes du secteur automobile qui atteindraient 190 milliards de dirhams en 2025, tandis que celles de phosphate et dérivés connaitraient un léger redressement pour se situer à 72,2 milliards la même année.

Des IDE en hausse en 2024

Dans ces conditions, le déficit du compte courant ressortirait en allégement à 1,6% du PIB cette année et se creuserait à 2,5% en 2024 puis à 3,8% en 2025. Concernant les recettes des IDE, elles connaitraient une baisse en 2023 pour avoisiner l’équivalent de 2,3% du PIB, avant de retrouver leur niveau tendanciel de 3% au cours des deux prochaines années. Au total, et tenant compte notamment des financements extérieurs réalisés et prévus du Trésor, les avoirs officiels de réserve de Bank Al-Maghrib se situeraient à 360,9 milliards de dirhams à la fin de cette année et de 2024 avant d’atteindre 372,1 milliards à fin 2025. Ils représenteraient ainsi l’équivalent de 5 mois et 16 jours d’importations de biens et services en 2023 et près de 5 mois et 6 jours au cours des deux années suivantes. Sur le volet des finances publiques, l’exécution budgétaire à fin novembre 2023 fait ressortir une amélioration de 2,2% des recettes ordinaires, portée par l’augmentation des revenus fiscaux. En parallèle, les dépenses globales ont augmenté de 4%, reflétant en particulier la hausse de celles des biens et services et d’investissement. Tenant compte de ces réalisations, des données de la loi de finances 2024 et de la programmation budgétaire triennale 2024-2026, le déficit budgétaire devrait se situer, selon les projections macroéconomiques de BAM, à 4,8% du PIB en 2023, à 4,5% en 2024 et à 3,9% en 2025. 14. Enfin, le Conseil a adopté le plan stratégique de Bank Al-Maghrib pour la période 2024-2028, approuvé le budget de la Banque pour l’exercice 2024, validé la stratégie de gestion des réserves de change ainsi que le programme d’audit interne et a arrêté les dates de ses réunions ordinaires au titre de la même année au 19 mars, 25 juin, 24 septembre et 17 décembre.

Finance : la Côte d’Ivoire promeut les investissements verts

En Côte d'Ivoire c'est le début de la 3eme édition des Green Days Africa pour promouvoir les investissements verts.. (Dr : BondEvalue )

Le siège de la confédération général des entreprises de Côte d’Ivoire a servi de cadre ce lundi 18 décembre pour le lancement de la troisième édition des Green Days Africa. L’objectif étant de promouvoir les investissements en économie vert , via des réunions de  partage et d’échange autour du thème « Le climat et la transition écologique comme leviers et accélérateurs de la promotion de la jeunesse et du climat des affaires ».

En Côte d’Ivoire c’est le début de la 3eme édition des Green Days Africa pour promouvoir les investissements verts. Initiée par le ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique (MINEDDTE), en commun accord avec les experts de Green Invest Africa, cette édition a servi de tremplin pour mettre l’accent sur des questions émergentes liées au changement climatique et aux opportunités qu’elles offrent. Ce forum offre l’occasion d’élargir la réflexion et les dialogues sur la problématique du financement de la lutte contre le changement climatique, de créer des opportunités d’affaires, de financement pour l’économie verte et les petites et moyens entreprises (PME) vertes en particulier et faire la promotion des acteurs qui ont contribués au développement du secteur de l’économie verte. Selon les dires du coordonnateur du Programme d’appui à l’amélioration du climat des affaires (PACA-CI),  les Green Days Africa,  célèbre l’innovation tout en assurant des chances de se retrouver afin de créer  des liens et de partager des idées novatrices.

A lire aussi : Economie : la Côte d’Ivoire révise son cadre de partenariat avec la Banque mondiale

Il a indiqué que cette initiative présage une nouvelle ère économique où la jeunesse, les femmes et les entreprises écoresponsables joueront un rôle crucial dans l’économie de demain. Le représentant du ministre de l’Environnement, le professeur Kouadio Georges, n’a pas manqué de louer les initiateurs . Selon lui , il urge d’adapter notre mode de vie et nos comportements dans l’optique de faire face aux effets du changement climatique. Ce forum sera sanctionné par des panels portant  sur le « Bilan préliminaire de la COP 28 », les « Mécanismes et outils de financement innovants pour le climat et l’économie verte », la « Coopération internationale et la durabilité des chaînes de valeur : cacaoculture, hévéaculture et palmier à huile », ainsi que la « Transition vers une économie bas carbone et la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) : enjeux de coordination, d’intégration dans les politiques sectorielles et de territorialisation ». Les Green Days Africa sont des forums rassemblant les acteurs engagés dans le domaine de l’économie verte et stimulant le dialogue de connaissances, la collaboration intersectorielle et l’exploration des dernières tendances dans le domaine de l’économie verte.

Africa leadership