RDC: Rawbank investit 20 millions USD dans les énergies renouvelables

En RDC, la Rawbank annonce un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. (Crédit : DR).

En marge de la COP 28 qui se tient à Dubai, Rawbank, banque leader en République démocratique du Congo (RDC), donne du poids à ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique avec l’annonce d’un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. Elle est en partenariat avec Vitol.

En RDC, la Rawbank annonce un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. Cet investissement majeur dans ce secteur des énergies renouvelables et de la préservation des écosystèmes permettra la diminution de 75 millions de tonnes d’émission de CO2 sur les 10 prochaines années. Les premiers projets financés par la banque vise la distribution en électricité de 1 million de foyers à travers la RDC ou encore la production de 800 MW d’hydroélectricité et 200 MW d’énergie solaire – dans la province de Kasaï et Gemena –, soit une capacité totale de de 1000 MW. Rawbank décide de ne pas rester les bras croisés face à la crise climatique. L’institution apporte des financements pour réduire considérablement les émissions de CO2 dans un pays doté de vastes forêts, constituant un puits de carbone estimé à 1,5 milliard de tonnes de CO2, soit près de la moitié des émissions totales de l’Europe. Rawbank veut mener des actions phares pour atteindre la neutralité́ carbone globale d’ici 2050, cela, au delà des frontières traditionnelles du secteur financier congolais et lance le premier finance climate desk de la RDC tout en cherchant  l’autorisation de vendre des crédits carbones dans le cadre de l’article 6.2 de l’Accord de Paris. En ce sens , la banque entend raffermir son dialogue avec ses clients pour cibler les pratiques idoines, mieux comprendre leurs trajectoires et faciliter la mise en place d’une méthode d’alignement tenant en considération les objectifs de réduction des émissions de CO2.

Pour rappel, la RDC dispose de nombreuses ressources en matière de biodiversité, plus précisément dans le bassin du Congo, dont la forêt tropicale est la deuxième plus grande du monde après celle de l’Amazonie. Autre précision, la RDC représente 70 % de cette forêt. La course pour les émissions de CO2 pourrait apporter à l’économie des fonds conséquents que le secteur minier qui pèse environ 20 milliards de dollars par an. Tandis que l’émission d’un milliard et demi de tonnes de CO2 à 20$ la tonne équivaut 30 milliards $ par an.

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