jeudi 24 juillet 2025
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Algérie :  la loi de finance 2024 fait la part belle aux régions sud

Le texte prévoit que les dix nouvelles wilayas du Sud algérien bénéficieront de crédits de paiement estimés à 172,8 milliards de DA. (Crédit : DR).

La loi, adoptée le 14 décembre par le Conseil de la Nation et le 5 décembre par l’Assemblée populaire nationale (APN) en Aglérie, prévoit une batterie de mesures législatives destinées notamment à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, à l’appui aux investissements et à l’économie nationale, ainsi qu’à la simplification et la numérisation des procédures fiscales.

En Algérie, la loi de finances de l’exercice 2024, signée le 24 décembre dernier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été publiée au Journal officiel (JO) n 86. Le budget de l’Etat, dans le cadre de cette loi, prévoit une hausse historique des dépenses à 15.275,28 milliards DA en 2024, alors que les recettes devraient s’établir à 9.105,3 milliards de DA. Le texte table sur une croissance économique de 4,2% en 2024, tirée par tous les secteurs d’activités, avec une croissance du secteur des hydrocarbures de près de 1%, boostée principalement par les exportations gazières. Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut est maintenu à 60 dollars sur la période 2024-2026, alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 dollars sur la même période. La loi prévoit une forte hausse des dépenses budgétaires, à 15.275,3 milliards de DA en 2024, alors que les recettes budgétaires devraient s’établir à 9.105,3 milliards de DA.

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Le texte prévoit que les dix nouvelles wilayas du Sud algérien bénéficieront de crédits de paiement estimés à 172,8 milliards de DA, tandis que l’autorisation d’engagement globale s’élève à 228,1 milliards de DA. 55% de ces montants seront destinés aux dépenses d’investissement (124,6 milliards de DA en autorisations d’engagement et 69,1 milliards de DA en crédits de paiement), touchant principalement les secteurs de l’Education, de l’Habitat, des Travaux publics, de l’Agriculture et de la Santé.

Côte d’Ivoire : Ouattara promet de nouveau prospérité et forte croissance dans son discours à la nation

Le gouvernement ivoirien dévoile qu'il fera tout, en 2025-2027, pour mettre sur pied  une politique budgétaire. (Crédit : DR).

La population ivoirienne, qui peine encore à digérer la hausse des prix de l’électricité et du carburant en ce début d’année, attendait le discours de fin d’année du président Alassane Ouattara. Une adresse à la nation où il a annoncé une forte croissance à 7%, a salué la performance du secteur privé et a promis une amélioration des conditions de vie, entre autres. Un remake de son discours du conseil des ministres du 18 octobre dernier.

Moins d’une semaine après l’annonce de la hausse de 10% des prix de l’électricité et du carburant, le Chef de l’Etat plante le décor quant aux défis qui attendent les Ivoiriens en 2024. Pour le président Ivoirien Alassane Dramane Ouattara, dans son discours de fin d’année à la Nation, le gouvernement doit relever les défis que traversent le monde et la sous-région ainsi que les différents chocs macroéconomiques qui se traduisent par une inflation généralisée, la hausse des taux d’intérêt mondiaux avec pour conséquence la baisse du pouvoir d’achat des populations. En dépit de ce contexte tendu, le chef de l’Etat a projeté une croissance de 7% pour cette année, lors de son adresse à la nation du 31 décembre.

Soulignant la fiabilité du système régissant le secteur privée et l’attractivité, il invite les entrepreneurs nationaux, des grandes entreprises aux PME, à investir dans l’agriculture pour concrétiser les politiques de souveraineté alimentaire. Alassane Ouattara a également rappelé les efforts gouvernementaux pour la réduction des inégalités avec notamment la hausse du SMIG, passé de 60 000F à 75 000F en janvier 2023. Autre point focal du discours présidentiel a porté sur l’exploitation du gisement pétrolier « Baleine », par la Côte d’Ivoire à partir de 2027 avec une première production attendue de 150.000 barils par jour.

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Déjà il y a 3 mois, sur la question du coût de la vie, il avait promis que le noveau gouvernement va s’assurer de l’approvisionnement du marché intérieur en produits alimentaires et en denrées de première nécessité, dans des conditions qui préservent le pouvoir d’achat des ménages, surtout les plus vulnérables. Sur plan interne la priorité a été accordée à la bonne exécution du Programme Économique et Financier conclu avec le FMI, en vue de consolider les acquis et d’accélérer le développement économique et social du pays. Pour ce faire, il faut en particulier atteindre les objectifs en matière de mobilisation de ressources fiscales, à maîtriser la dette intérieure et extérieure, et à mettre en œuvre les réformes nécessaires, a-t-il préconisé en octobre. « Dans ce contexte, la dynamique de renforcement des infrastructures socio-économiques devra se poursuivre en privilégiant le recours aux partenaires bilatéraux et multilatéraux pour le financement des projets », a déclaré le chef de l’Etat octobre dernier.

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L’injonction avait été fait faite aux membres du nouveu gouvernement d’œuvrer à l’amélioration du décaissement des ressources mises à disposition par les Partenaires Techniques et Financiers, mais aussi de mettre notamment en œuvre les réformes relatives à la gestion des finances publiques et d’amélioration des recettes de l’Etat. La Côte d’Ivoire doit accélérer le développement de l’économie numérique en tant que secteur transversal d’impulsion de la dynamique économique et de création d’emplois, selon le plan gouvernemental. Ainsi, des efforts importants devront être faits dans ce domaine pour accélérer la transformation digitale de l’économie ivoirienne, initiée il y a quelques années. Autre appoint abordé a été celui de l’organisation de la 34eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN2024) du 13 janvier au 11 février 2024 dont la gestion a été attribuée au premier ministre.

Congo : les Emirats établissements les bases d’un nouveau partenariat

Les Émirats arabes unis ont achevé les négociations en vue d'un accord commercial bilatéral avec la République du Congo. (Crédit : DR).

Les Émirats arabes unis annoncent la conclusion de négociations commerciales avec la République du Congo. Un partenariat dans le cadre d’un plan stratégique global de ce pays du Golfe visant plusieurs pays africains.

Les Émirats arabes unis ont achevé les négociations en vue d’un accord commercial bilatéral avec la République du Congo, le deuxième accord de ce type annoncé avec un État africain en une semaine. L’étendue du réseau commercial des Émirats arabes unis continue de s’élargir à mesure que les Emirats concluent des négociations en vue d’un accord de partenariat économique global avec la République du Congo-Brazzaville – une économie florissante en Afrique centrale et occidentale et un partenaire commercial et d’investissement a déclaré Thani Al Zeyoudi, ministre du commerce des Émirats arabes unis sur X (Twitter).

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Depuis 2021, les Émirats arabes unis ont lancé eux-mêmes une série d’accords bilatéraux de commerce, d’investissement et de coopération – appelés accords de partenariat économique global – pour renforcer les efforts visant à diversifier les sources de revenus et les secteurs économiques. La semaine dernière, les Émirats arabes unis, un important exportateur mondial de pétrole et membre de l’OPEP, ont achevé les négociations en vue d’un accord commercial avec Maurice, le premier avec un pays africain.

Bourse : la BRVM clôture l’année 2023 sur une note positive

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). (Crédit : BRVM).

Classée 5eme place boursière en Afrique, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Afrique l’Ouest s’est félicitée de ses performances dans un communiqué du 29 décembre. La BRVM entame l’année avec optimiste mais avec de nouveaux challengers liés notamment à l’objectif d’accroitre la liste des sociétés cotées.

Dans un contexte macroéconomique caractérisé par une reprise lente et inégale suivant les différentes régions du monde, sous l’effet des chocs exogènes et endogènes, les Bourses ont connu une année 2023 globalement positive grâce à une conjugaison de plusieurs facteurs. Il y a en effet les initiatives des Autorités politiques et monétaires en vue d’éloigner le spectre d’une récession économique, la bonne tenue du commerce international, la résilience des entreprises, l’optimisme des investisseurs, la relative amélioration du moral des ménages en lien avec la tendance baissière de la poussée inflationniste, etc. Dans ce contexte, l’Indice MSCI WORLD a progressé de 22,1 % à la fin de l’année 2023 (contre -19,46 % en 2022) et le MSCI EMERGING & FRONTIER MARKETS a gagné 6,9 % (contre -22,46% en 2022). Dans ce sillage, la plupart des Bourses africaines ont également terminé l’année 2023 dans le vert.

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La BRVM n’a pas dérogé à cette tendance positive en affichant une bonne performance avec ses principaux indices orientés à la hausse à la fin de la dernière séance de l’année : indices BRVM 30 (+7,85 %) ; BRVM Prestige (+1,47 %) ; BRVM Composite (+5,38 %), selon le communiqué de l’institution boursière ouest-africaine. La capitalisation du marché obligataire s’est fixée à 10 302,27 milliards de FCFA (+15,41 %) et celle du marché des actions à quasiment 8 000 (7 966,95) milliards de FCFA (+5,38 %) confortant le positionnement de la BRVM à la 5ème place des Bourses en Afrique. L’année 2024 est pleine de challenges pour la BRVM en raison de la poursuite de ses efforts pour l’accroissement du nombre de sociétés cotées notamment l’admission des PME, une meilleure intervention des investisseurs institutionnels, le développement de la culture boursière des populations, l’essor de la finance durable et de la finance islamique, l’ouverture de nouveaux marchés, l’accélération de l’intégration des bourses africaines et une plus forte implémentation de la technologie dans ses activités pour plus de célérité et de sécurité des transactions.

Maroc : plus de 1,26 milliards dirham alloués à des projets agricoles à Tanger

Pour sa part, le Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah, a évoqué l'importance que revêt cette convention dans le cadre de l’exécution du programme de développement régional en matière d'agriculture.  (Crédit : ONASS).

1,26 milliard de dirhams (MMDH) a été affecté au financement d’une convention de partenariat relative aux projets agricoles dans la régionde Tanger. Il rentre dans le cadre du Programme de développement des régions nord de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Le Maroc investit dans les pôles agricoles de ses régions nord. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu la signature jeudi dernier d’une convention en présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, du Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah, Younes Tazi, du président du Conseil de la région, Omar Moro, et du secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Taoufik Moucharraf. Selon les parties concernées, l’enveloppe de plus de 1.26 MMDH accordée à ladite convention entend  améliorer les chaînes de distribution des produits agricoles à travers la modernisation des circuits de distribution et de commercialisation via l’aménagement, l’équipement et la mise à niveau des infrastructures comme les marchés de gros, les abattoirs, les souks hebdomadaires et les souks à bestiaux. Ce partenariat a également pour mission d’améliorer et de commercialiser les produits du terroir à travers la création et l’équipement de nouvelles unités de valorisation, y compris la mise à niveau des unités existantes pour qu’elles soient approuvées par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), et la mise en place de plateformes de commercialisation des produits du terroir. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, a mis un accent particulier sur les retombées économiques de la convention qui vise à soutenir le développement socio-économique de  la région avec en ligne de mire, la création d’emplois, l’amélioration des infrastructures, et l’augmentation de la productivité dans le secteur de l’agriculture.

Pour sa part, le Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah, a évoqué l’importance que revêt cette convention dans le cadre de l’exécution du programme de développement régional en matière d’agriculture. Il a également mis en lumière les défis qui gangrènent le secteur agricole, tels que l’impact de la variabilité climatique et la question des ressources hydriques, appelant à mutualiser les efforts de tous les intervenants pour activer constamment cette convention. De son côté, le président du Conseil de la région a insisté sur le volet la valorisation de l’économie sociale et des produits régionaux et la création d’agropoles de la convention. Ladite convention s’inscrit dans le cadre du Programme de développement de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima au Maroc 2023-2027 et de la mise en œuvre de la Stratégie  « Génération Green » et a pour objectif de  dynamiser les secteurs incontournables de l’agriculture.

Finance : L’IFC offre 171,2 millions USD à la Bank Of Africa Togo

L’IFC offre 171,2 millions USD à la Bank Of Africa pour le financement des TPME du Togo et huit autres pays. (Crédit : BOA).

Le groupe Bank of Africa vient de recevoir 171,2 millions de dollars (un peu plus de 101 milliards FCFA) de la Société financière internationale (IFC) en vue d’intensifier ses activités dans plusieurs pays du continent, y compris le Togo.

L’IFC offre 171,2 millions USD à la Bank Of Africa pour le financement des TPME du Togo et huit autres pays. Cette facilité octroyée par la branche du groupe la Banque mondiale en faveur du secteur privé, vise à  soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (TPME) issus de l’Afrique subsaharienne, confrontées à des taux d’intérêt supérieurs, comme. Ces marchés comprennent le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mali, le Niger, le Sénégal et l’Ouganda. Cet investissement sera exclusivement déployé via  le « Programme de la base de la pyramide » (BOP), dont la tâche est de soutenir les fournisseurs de services financiers ciblant les emprunteurs à faible revenu. Toutes choses qui aideront à  renforcer ainsi leur résilience et leur accès aux prêts bancaires. Pour mémoire, c’est la deuxième fois cette année que les deux institutions (l’IFC et BOA) collaborent ensemble.

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En avril dernier, un investissement a été réalisé dans un mécanisme de partage des risques en faveur du Groupe Bank Of Africa, garantissant 50 % d’un portefeuille de prêts de 154 millions de dollars en faveur des PME dans dix pays d’Afrique subsaharienne. Bank Of Africa-BMCE Group, BOA est un réseau bancaire presente dans 19 pays : 8 en Afrique de l’Ouest, 8 en Afrique de l’Est et dans l’océan Indien, 2 en Afrique centrale et en France.

Hydrocarbure : la Côte d’Ivoire à la rescousse de la Guinée après l’incendie ravageur

La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI) est la société choisie pour effectuer cette tâche à partir de son dépôt de Yamoussoukro. (Crédit : Société ivoirienne de raffinage).

En Guinée, l’incendie meutrier du principal dépôt de carburant a provoqué de graves coupures d’électricité, poussant le gouvernement à cherche en urgence des sources d’approvisionnement. La Côte d’Ivoire a répondu à l’appel, promettant de founir plus de 50 millions de litres d’essence au pays sinistré dans le cadre d’un partenanriat.

Suite à l’incendie intervenu de son principal dépôt de carburant, la Guinée fait depuis quelques semaines face à une pénurie de carburant. Le pays vient d’avoir ce mercredi 27 décembre l’engagement de la Côte d’Ivoire qui est prête à lui livrer 50 millions de litres d’essence.  C’est au terme d’une conclave entre autres le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ouattara Wautabouna, et leur homologue de l’Economie et des Finances de la Guinée, Moussa Cissé que cette décision est ressortie. Les explications données ensuite par le directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), Soro Tiotioho, ont révélées que depuis la survenue du drame, les deux parties ont eu des discussions pour la signature d’un accord imminent pour le ravitaillement de carburant dans les jours à venir.

Le ministre des mines ivoirien Sangafowa-Coulibaly a rassuré ses hôtes des dispositions prises afin d’approvisionner très rapidement pour le transfert de la quantité d’essence demandée par la Guinée instruisant à ses équipes d’accélérer le processus. « En pareille situation, nous devons songer à partager nos savoir-faire pour anticiper ce genre de situation », a recommandé le représentant du gouvernement ivoirien. La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI) est la société choisie pour effectuer cette tâche à partir de son dépôt de Yamoussoukro. Le ministre Guinéen, Moussa Cissé, il salué chaleureusement  le président de la République, Alassane Ouattara, qui dès le sinistre a envoyé une délégation dirigée par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Leon Kacou Adom, à Conakry pour porter aux autorités et au peuple guinéens, le message de compassion et de réconfort. La Côte d’Ivoire au-delà des mots de compassion pose des actes qui se traduisent par l’envoi d’un détachement de Sapeurs-pompiers militaires notamment des spécialistes de blessures chimiques et de grands brulés, plusieurs cargaisons de médicaments et 100 mille litres de carburant ont également été convoyés vers Conakry et une aide financière de 500 millions de FCFA. L’émissaire du gouvernement guinéen a réitéré l’ambition de son pays de toujours maintenir une collaboration étroite avec la Côte d’Ivoire. Selon un communiqué du gouvernement Guinéen à la date du mercredi 27 décembre 2023, l’incendie du principal dépôt d’hydrocarbures du pays a fait 24 morts et 454 blessés. « Les opérations de refroidissement de tous les segments de l’installation pétrolière se poursuivent. Toutefois, la zone du sinistre reste fermée au public pour des fins d’investigations », souligne le gouvernement.

Finance : l’Éthiopie, officiellement en défaut de paiement, complique davantage ses réformes

Cette situation est encore un nouveau coup dur porté  à l’économie de  l'Ethiopie, déjà ébranlé par les répercussions économiques de la pandémie et les conséquences d'un conflit interne prolongé. Avant la pandémie de COVID-19, l'Ethiopie avait présenté son ambitieux plan de privatisation d'entreprises locales, fleurons de son économie. (Crédit : DR).

Connue pour sa croissance à deux chiffres, dans les décennies précédentes, l’économie éthiopienne souffre aujourd’hui des effets de la pandémie et du conflit armée dans le Tigré. Le pays qui posséde les entreprises publiques parmi les plus convoitées en Afrique est en défaut de paiement sur ses créances.

L’Éthiopie fait depuis un certain temps face à une situation  économique délicate, en partie due par la crise sanitaire mais également les récentes guerres qu’elle a livrée à certains mouvements séparatistes. Des situations qui font qu’aujourd’hui l’Ethiopie manque un paiement crucial sur sa dette internationale, rejoignant ainsi les rangs des pays africains en restructuration de dette que sont la Zambie et le Ghana. Mardi 26 décembre, l’Ethiopie est devenue le troisième pays africain en trois ans à faire défaut, suite à son incapacité à honorer un paiement de 33 millions de dollars sur son unique obligation gouvernementale internationale, selon Reuters. Auparavant, l’Éthiopie avait annoncé sa volonté de se déclarer officiellement en défaut de paiement à cause notamment des pressions financières importantes dues à la pandémie de COVID-19 et à une guerre civile de deux ans qui s’est achevée en novembre 2022. Le délai de paiement dont disposait la deuxième nation la plus peuplée du continent africain était le 11 décembre, avec un délai additionnel jusqu’à mardi 26 décembre, sans compter sur une période de grâce de 14 jours inscrite dans les conditions de l’obligation d’un milliard de dollars. Selon des sources proches, les détenteurs de l’obligation n’avaient pas reçu le paiement à la date du vendredi 22 décembre, dernier jour ouvrable bancaire international avant l’expiration du délai de grâce. Ainsi après la Zambie et le Ghana, voilà l’Éthiopie au rang des pays africains en défaut de paiement. En 2021, l’Ethiopie, pays de l’Afrique de l’est avait formulé une demande d’allègement de la  dette dans le cadre de cette initiative dirigée par le G20.

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Les améliorations avaient été primitivement repoussées par la guerre civile, mais, avec l’épuisement de ses réserves de change et une inflation croissante. Seul la chine et des  créanciers gouvernementaux officiels de l’Ethiopie, ont en novembre approuvés  un accord de suspension du service de la dette. Dans une déclaration, le gouvernement éthiopien a informé le 8 décembre de l’échec des négociations parallèles qu’il traitait avec les fonds de pension et autres créanciers du secteur privé détenteurs de son obligation un échec qui  indiquait des difficultés énormes pour le pays dans ses efforts de restructuration de la dette et de stabilisation économique. Cette situation est encore un nouveau coup dur porté  à l’économie de  l’Ethiopie, déjà ébranlé par les répercussions économiques de la pandémie et les conséquences d’un conflit interne prolongé. Avant la pandémie de COVID-19, l’Ethiopie avait présenté son ambitieux plan de privatisation d’entreprises locales, fleurons de son économie. Il s’agitnotamment d’Ethio Telecoms et d’Ethiopian Airline, qui sont parmi les entreprises les plus performantes et convoitées en Afrique. Une opération repoussée plusieurs fois, qui risque de se compliquer davantages, avec le défaut de paiement du pays Est-africain et en pleine conflit avec les rebels u Tigré et de l’Egypte sur le barrage dela renaissance.

Rétro 2023 : 12 faits marquants l’économie africaine

L'Afrique a démontré au cours de l’année 2023, une résilience hors pair. En dépit des défis persistants de la pandémie de COVID-19 et de la guerre en Ukraine, son économie a connu une croissance solide en 2023. (Crédit : AI).

Acteur qui devient de plus en plus incontournable de la scène mondiale, avec une population croissante et une économie dynamique, l’Afrique entend jouer un rôle importance croissante dans l’économie mondiale. Tout au long de l’année écoulée, des milestones ont confirmé cette tendance. 

L’Afrique a démontré au cours de l’année 2023, une résilience hors pair. En dépit des défis persistants de la pandémie de COVID-19 et de la guerre en Ukraine, son économie a connu une croissance solide en 2023. Selon la Banque mondiale, le continent a enregistré une croissance de 4,1 %, ce qui le place parmi les régions les plus dynamiques du monde. Parmi les faits marquants de l’économie africaine en 2023, nous pouvons en citer une douzaine.

  1. L’Afrique reste la région la plus dynamique du monde

L’Afrique est la région du monde qui connaît la croissance la plus rapide, avec une moyenne de 4,1 % par an au cours des cinq dernières années. Cette croissance est tirée par une série de facteurs, notamment une population jeune et croissante, une forte croissance démographique et une urbanisation rapide.

  • Un secteur privé de plus en plus dynamique

La croissance économique en Afrique est de plus en plus tirée par le secteur privé, qui représente désormais plus de 80 % du PIB du continent. Cette tendance est due à une série de facteurs, notamment la libéralisation des marchés, l’investissement direct étranger et la croissance des classes moyennes. A titre d’exemple, Dangote Petroleum Refinery, méga raffinerie de pétrole brut nigériane, vient de livrer ses premières livraisons. Cette infrastructure, qui a nécessité un investissement de 18,5 milliards $, d’une capacité de 350 000 barils/jour, devrait monter à 650 000 barils/jour devrait satisfaire le marché du Nigéria de plus de 230 millions d’habitants et exporter 40% de sa production, depuis le nouveau port en eaux profondes de Lekki.

  • L’économie numérique est en plein essor

L’économie numérique est en plein essor en Afrique, avec une croissance annuelle moyenne de 15 % au cours des cinq dernières années. Cette croissance est tirée par l’augmentation de l’utilisation d’Internet, l’essor du commerce électronique et la croissance des startups technologiques. Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) devrait continuer à se développer en Afrique, avec un taux de croissance attendu de 10 % en 2023.

  • Carrefour des IED

Les investissements étrangers directs (IED) se tournent vers l’Afrique, avec un montant record de 93 milliards de dollars investis en 2023. Cette tendance est due à une série de facteurs, notamment la croissance économique, la stabilité politique et les opportunités d’investissement.

  • La Chine, toujours principal partenaire commercial de l’Afrique

La Chine reste le principal partenaire commercial de l’Afrique, avec un volume d’échanges de 250 milliards de dollars en 2023. Cette relation commerciale est basée sur la coopération dans les domaines des infrastructures, des transports et de l’énergie.

  • Présence renforcée des États-Unis en Afrique

Les États-Unis renforcent leur présence en Afrique, avec un investissement de 1 milliard de dollars dans le développement des infrastructures et de l’énergie. Cette initiative vise à contrer l’influence croissante de la Chine sur le continent.

  • Lancement du Pacte Vert de l’UE pour l’Afrique

L’Union européenne (UE) lance le Pacte vert pour l’Afrique. Il s’agit d’un plan de 150 milliards d’euros, visant à soutenir la transition énergétique et la croissance durable sur le continent. Ce plan est une réponse à la demande croissante d’énergie en Afrique et aux défis du changement climatique.

  • L’Afrique devient un acteur majeur du commerce mondial

L’Afrique devient un acteur majeur du commerce mondial, avec une part de marché de 3,3 % en 2023. Cette tendance est due à la croissance économique du continent et à l’augmentation de ses exportations de produits manufacturés.

  • Une persistance des défis

L’Afrique est confrontée à des défis persistants, notamment la pauvreté, les inégalités, la corruption et les conflits. Ces de nombreux défis, dont les changements climatiques, entravent la croissance économique et le développement du continent.

  1. L’Afrique est un continent en mutation

L’Afrique est un continent en mutation, avec une population jeune et croissante, une urbanisation rapide et une croissance économique soutenue. Ces changements offrent de nombreuses opportunités, mais ils posent également des défis. Le Nigeria, devenue la première économie africaine, devrait connaître une croissance modérée en 2023, avec un taux de croissance attendu de 3,1 %. Quant à l’Afrique du Sud, qui a été durement touchée par la pandémie de COVID-19, elle devrait connaître une reprise économique en 2023, avec un taux de croissance attendu de 2,8 %.

  1. Le futur de l’Afrique est prometteur

L’avenir de l’Afrique est prometteur, avec un potentiel de croissance économique important. Cependant, le continent devra relever les défis persistants pour réaliser son plein potentiel. De nombreux pays africains ont mis en œuvre des réformes économiques visant à améliorer l’environnement des affaires et à attirer les investissements étrangers. L’Afrique subsaharienne devrait connaître la croissance économique la plus rapide en 2023, avec un taux de croissance attendu de 4,3 %. Le Maroc devrait être la deuxième économie africaine la plus performante en 2023, avec un taux de croissance attendu de 6,5 %.

  1. L’Afrique est un acteur incontournable de la scène mondiale

L’Afrique devrait devenir le 2ème marché mondial de la consommation en 2050, avec une population de plus de 2,5 milliards d’habitants. A contrario, la demande mondiale de produits africains devrait se maintenir à un niveau élevé, en raison de la reprise économique mondiale. Notre continent devrait être un acteur majeur de la transition énergétique mondiale, avec un potentiel important d’énergies renouvelables. Au niveau de la conquête astronomique qui n’est pas occultée, Space Hubs Africa révèle qu’en juin 2023, 15 pays africains (dont trois satellites multilatéraux) avaient investi plus de 4,71 milliards de dollars dans 58 projets de satellites. Le lancement de 105 satellites supplémentaires est prévu, d’ici 2026. Et ce sont quelque 318 entreprises NewSpace qui tracent la voie de la démocratisation de l’espace sur le continent.

Finance : L’organisme nigérian de veille concurentielle inflige une amende colossale à British American Tobacco

La FCCPC a déclaré avoir ouvert une enquête sur le BAT et ses sociétés affiliées en 2020 et obtenu une ordonnance d'un tribunal fédéral du Nigéria pour rechercher sur plusieurs sites BAT et ceux de fournisseurs de services des preuves utilisées dans une analyse médico-légale. (Crédit : DR).

Le Nigéria condamne le tabagiste British American Tobacco (BAT) à une lourde amende. L’entreprise, accusée entre autres de comportements anticoncurrentiels, a accepté de pays l’amende en question dans le cadre d’une entente négociée avec le gouvernement fédéral nigérian.

La commission nigériane de la concurrence a condamné British American Tobacco (BAT) à payer une amende de 110 millions de dollars suite à des allégations d’abus de position dominante sur le marché et de violation des réglementations de santé publique, a annoncé mercredi l’organisme de surveillance. La Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC) a déclaré que le fabricant des cigarettes Lucky Strike et Dunhill avait également pénalisé les détaillants pour avoir fourni des plateformes égales pour les produits de ses concurrents. Le porte-parole de BAT, Aaron Shardey,  a confirmé l’enquête et la sanction de la FCCPC. L’amende est la plus élevée jamais imposée par la commission nigériane de la concurrence. Le directeur général de la FCCPC, Babatunde Irukera, a déclaré à Reuters que l’amende est une « ordonnance par consentement », qui équivaut à une négociation de plaidoyer et n’est pas susceptible d’appel.

La FCCPC a déclaré avoir ouvert une enquête sur le BAT et ses sociétés affiliées en 2020 et obtenu une ordonnance d’un tribunal fédéral du Nigéria pour rechercher sur plusieurs sites BAT et ceux de fournisseurs de services des preuves utilisées dans une analyse médico-légale. Il a ajouté qu’une enquête supplémentaire et une analyse des preuves ont établi de multiples violations du droit de la concurrence. La FCCPC surveillera le BAT pendant 24 mois pour garantir un comportement approprié et des pratiques commerciales conformes aux lois sur la concurrence en vigueur et aux efforts de lutte antitabac, a indiqué l’organisme de surveillance. « En échange du respect par les parties de BAT de leurs obligations en vertu de l’ordonnance par consentement, la commission a retiré les accusations criminelles en cours contre BAT Nigeria et au moins un employé pour entrave à la commission« , a déclaré la FCCPC.

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