lundi 21 juillet 2025
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Transport : HPX signe un accord pour la liaison ferroviaire Guinée-Libéria

La société américaine High Power Exploration Inc (HPX), fondée par le milliardaire minier Robert Friedland, a annoncé lundi avoir signé une lettre d’intention avec le gouvernement libérien et Guma Africa Group pour développer des projets ferroviaires et routiers le reliant avec la Guinée.

Les projets d’infrastructure, connus sous le nom de Liberty Corridor, devraient soutenir la connexion de la région ouest-africaine aux marchés mondiaux et leur coût est estimé entre 3 et 5 milliards de dollars, a déclaré HPX dans un communiqué. Guma Africa est dirigé par l’homme d’affaires sud-africain Robert Gumede. Le corridor prévu comportera une nouvelle voie ferrée lourde reliant le district de Nimba en Guinée à un nouveau port libérien en eau profonde. Le communiqué n’a pas donné de calendrier pour les projets. HPX et Guma Africa ont entamé des négociations avec le gouvernement libérien pour convenir d’un cadre accordant des droits exclusifs de développement, de financement et d’octroi de droits d’exploitation au Liberty Corridor, a indiqué HPX. Le projet permettra également de moderniser une route existante et d’étendre les systèmes d’énergie renouvelable du Libéria à la Guinée, ainsi que les infrastructures de télécommunications à haut débit. La liaison infrastructurelle Libéria-Guinée pourrait potentiellement transformer la région riche en minéraux de Nimba, ainsi que les projets le long du corridor ferroviaire et routier au Libéria, a déclaré HPX.

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Sahel : le FMI salue la bonne santé des économies de l’AES

Le FMI présage de bonnes perspectives économiques pour les pays de l’AES. L’annonce de leur retrait de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest avait suscité beaucoup d’interrogations au sein de la sous-région . Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, peuvent cependant se réjouir d’un rapport du FMI.

Si pour beaucoup, la décision des pays de l’AES de se retirer de la CEDEAO représentait d’énormes risques pour les trois états, notamment en leur privant des avantages de la zone de libre-échange africaine, cette perspectives est désormais à relativiser. En effet, le Fond Monétaire International se veut optimiste quant aux perspectives de croissance de l’AES. Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales publié en janvier 2024, le FMI annonce une accélération de la croissance pour les trois pays en 2024. Des prévisions qui dénote du ralentissement observé en Afrique subsaharienne (3,3 % en 2023). Le FMI a évoqué plusieurs raisons expliquant cet état de fait. Pour l’institution financière , les pays de l’AES en occurrence le Niger sera  porté par la manne pétrolière depuis la mise en service de son oléoduc vers le Bénin, ainsi le Niger devrait voir son PIB bondir de 11,1 % cette année, selon le FMI. Soit plus du double des 4,1 % enregistrés en 2023. Les hydrocarbures pourraient générer la moitié des recettes publiques et représenter un quart du PIB d’ici 2026.

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Des chiffres qui pourraient faire oublier largement  la perte de l’aide financière occidentale suite au coup d’État de 2023. Concernant le Mali, la croissance devrait rester stable à 4,8 % en 2024, soutenue par l’agriculture et les mines. Avec l’elaboration d’un nouveau code minier, Bamako entend doper les retombées économiques de l’or, qui pèse déjà 25 % du budget national. Objectif : plus de 500 milliards de FCFA de revenus annuels pour l’État. Enfin, le Burkina Faso peut lui fonder ses espoirs sur la résilience de son agriculture, qui représente 20 % du PIB. Soutenu par d’importants programmes publics, le secteur agricole devrait permettre une croissance de 6,4 % cette année, selon le FMI. Bien que fragilisés par l’instabilité politique, les trois pays de l’AES parviennent donc à tirer leur épingle du jeu économique en misant sur leurs secteurs clefs. Malgré tout cela, l’absence de la manne douanière de la CEDEAO pourrait peser à terme sur les finances publiques du trio.

Cameroun : la Sonamines souhaite acheter 6 tonnes d’or auprès des producteurs locaux pour constituer des réserves stratégiques

Les recettes versées au Trésor par les sociétés minières ont atteint 835,1 milliards de francs CFA (1,40 milliard de dollars) l'année dernière, contre 547,6 milliards de francs CFA en 2023, selon un document officiel partagé avec Reuters. (Crédit : DR).

Le Cameroun cherche à réconstituer ses réserves d’or. L’or rapporte beaucoup dans l’économie d’une nation. C’est pourquoi, les Etats ont tendance à avoir une main mise sur ce secteur, à l’image du Cameroun qui à travers la Société nationale des mines ambitionne d’acheter au cours de l’année 2024 un total 6 tonnes d’or chez les producteurs en activité dans les exploitations minières du pays.  

L’information a été donnée par Serge Hervé Boyogueno, le Directeur général de la Société nationale des mines « Nous avons bouclé avec la stratégie de déploiement et d’achat d’or sur le terrain. Généralement, on parle de canalisation. Nous avons engagé des discussions avec tous les opérateurs du segment semi-mécanisé, qui nous ont déjà donné leur accord de principe pour vendre le reste de la production, lorsque la Sonamines a prélevé l’impôt synthétique minier libératoire et le droit de sortie. Actuellement, nous sommes en train de boucler les financements avec les équipes du ministère des Finances. Une fois que nous aurons bouclé avec le financement, les équipes qui sont prêtes et n’attendent que le signal, vont se déployer sur le terrain ». Apres les achats  de la quantité d’or requise, la Sonamines, bras séculier de l’État dans la mine solide, présage de démarrer une activité dont l’exclusivité lui est émise par la législation minière en vigueur au Cameroun. « L’exclusivité de l’achat et de la commercialisation de l’or et du diamant est une disposition qui figurait déjà dans le décret portant création de la Sonamines, et qui a été reprise dans la loi portant code minier qui renforce davantage les missions de la Sonamines, notamment l’approvisionnement du marché local pour ce qui concerne les substances précieuses et semi-précieuses, la collecte de l’impôt synthétique minier libératoire, surtout le contrôle et le suivi de la production, de la transformation et de la commercialisation, voire même de la valorisation des substances précieuses et semi-précieuses, ainsi que l’estampillage de l’or à la sortie du Cameroun. La Sonamines se positionne donc comme le comptoir unique, qui va gérer les comptoirs de commercialisation, lorsque l’État décidera de renoncer à son droit de préemption »  a déclaré le directeur général.

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Tout cela a un cout selon Serge Herve. Car pour atteindre ses objectifs, la société devra débourser 200 milliards FCFA, selon les propres estimations de l’entreprise. Cet approvisionnement en or  permettra à l’État du Cameroun de mener à bien  son projet de constitution des stocks d’or stratégiques, dans l’optique de disposer de réserves à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), l’institut d’émission des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale). Selon  les officiels, le Cameroun détient un premier stock de 500 kg d’or de 24 carrats qui pourrait constituer les réserves du pays à la Beac. Cet or est le résultat d’une action d’affinage du stock d’or interné au Trésor public, dont les premiers résultats ont été présentés le 3 octobre 2023 à Yaoundé. C’était en marge d’une cérémonie de rétrocession à l’État du Cameroun de 218,5 kg d’or brut collectés en seulement 16 mois d’activités par la Sonamines, au titre de l’impôt synthétique minier libératoire.

La Banque centrale de Tunisie signe son adhésion au Système de paiement et de règlement panafricain « PAPSS »

 L’adhésion de la Tunisie au PAPSS présente plusieurs avantages l'accélération de la formalisation de ses PME-PMI, la stimulation de son secteur industriel et ses exportations, en raison de  la réduction des coûts de transactions, leur sécurisation, ainsi que la diminution des délais de traitement.

La signature de cette convention souligne la volonté inhérente de  la Tunisie de donner un coup de boost à son économie à  travers la mise en place de plusieurs entreprises comme celle-ci. Une démarche qui devrait non seulement contribuer à rehausser le commerce intra-africain, mais aussi améliorer sa balance commerciale.

La plateforme numérique a été mise en place pour faciliter les transactions commerciales transfrontalières en monnaies locales, entre les pays africains. L’idée étant  de mettre sur pied le plus grand espace de libre-échange au monde capable de relier plus de 1,2 milliard de consommateurs, avec un PIB de plus de 2 500 milliards $.  L’adhésion de la Tunisie au PAPSS présente plusieurs avantages l’accélération de la formalisation de ses PME-PMI, la stimulation de son secteur industriel et ses exportations, en raison de  la réduction des coûts de transactions, leur sécurisation, ainsi que la diminution des délais de traitement. Benedict Oramah, président d’Afreximbank disait ceci en 2019 à propos de PAPSS qui permettrait, d’« économiser plus de 5 milliards $ en coûts de transaction de paiement par an, de formaliser une part importante des 50 milliards $ de commerce intra-africain informel et surtout, de contribuer à stimuler les échanges intra-africains ».

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Avec cette signature de convention, la banque centrale tunisienne devient ainsi la  première institution financière de l’Afrique du Nord a adhérer au système, selon  Georges Elombi, vice-président d’Afreximbank. Cela marque un tournant décisif aussi bien pour la Tunisie et l’Afrique que pour cette sous-région. Durant les précédentes années, la Tunisie n’a cessé de mener des actions tendant à raffermir ses liens commerciaux avec le reste du continent. Une volonté qui s’est traduite notamment par son adhésion en 2018 au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), puis son entrée dans la Zlecaf, deux ans plus tard.

 

Congo : la Gécamines et l’Entreprise Générale du Cobalt signent un accord minier

Crédit : DR

La société minière d’État congolaise Gécamines et sa filiale Entreprise Générale du Cobalt (EGC) ont signé un accord accordant à EGC des droits miniers exclusifs sur cinq zones minières, ont annoncé mercredi les sociétés.

Créée par décret gouvernemental en décembre 2019, EGC s’est vu accorder le monopole du cobalt artisanal produit dans ce pays d’Afrique centrale, premier producteur mondial d’un métal essentiel à la transition énergétique mondiale. « La mise à disposition de ces 5 zones minières de la Gécamines à EGC marquera le début de la standardisation de l’exploitation artisanale du cobalt et de la structuration de l’entrepreneuriat local », a déclaré Gino Buhendwa Ntale, président d’EGC, dans un communiqué. Les mineurs artisanaux, qui extraient le cobalt avec des moyens rudimentaires, constituent la deuxième source mondiale de cobalt après les mines industrielles du Congo. Mardi soir, le Mineral Security Partnership (MSP), un groupement multinationale regroupant plus d’une douzaine de pays et l’Union européenne pour investir dans une chaîne d’approvisionnement mondiale, a également annoncé un accord avec la Gécamines et le japonais JOGMEC. « Il s’agit d’un protocole d’accord qui accélérera les investissements européens et japonais dans le secteur minier en RDC (République démocratique du Congo), et c’est également une démonstration puissante des efforts du MSP pour sécuriser et diversifier les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques », a déclaré le sous-secrétaire d’État américain à l’énergie, Jose W. Fernandez, lors d’un point de presse.

African Agriculture Holdings annonce la nomination de Michael Rhodes au poste de directeur général

African Agriculture Holdings Inc a annoncé la nomination de M. Michael Rhodes en tant que directeur général de la société. Rhodes apporte des décennies d’expérience opérationnelle dans l’agriculture à grande échelle en Afrique, y compris une gestion pratique de plus de 16 000 hectares de terres agricoles productives dans plus de huit pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique de l’Ouest comme le Niger, le Sénégal entre autres.

Rhodes est impliqué dans l’agriculture commerciale de la luzerne et d’autres cultures fourragères pour l’alimentation animale depuis plus de 40 ans, à partir de la ferme de luzerne de sa famille dans l’Utah et apporte de l’expérience dans la mise en œuvre de normes internationales de meilleures pratiques pour la culture de la luzerne et d’autres aliments pour animaux aux agriculteurs et aux éleveurs à travers l’Afrique de l’Ouest. Rhodes a également été principalement impliquée dans le financement de projets de développement à l’échelle mondiale. Rhodes succède à M. Alan Kessler en tant que directeur général, qui a réussi à croître et à faire passer l’agriculture africaine d’une société privée par le biais de sa cotation au NASDAQ. Kessler continuera de jouer son rôle de Président du Conseil de l’agriculture africaine et continuera d’être nommé au poste de chef de la stratégie.  » Mike apporte une véritable vie d’expérience agricole réussie et de leadership dans la mission principale de l’agriculture africaine, qui est de devenir le premier fournisseur durable d’aliments pour animaux de qualité et de produits agricoles connexes dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest et au-delà « , a noté Kessler.  » Je me réjouis à la perspective de travailler avec Mike pour aider à construire cette activité si nécessaire en tant que leader régional et mondial ».

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« Nous nous attendons à ce que l’ajout de Mike à l’équipe de gestion de l’agriculture africaine renforce et étende grandement les relations commerciales de la société et accroît notre portée avec les investisseurs institutionnels du monde entier qui cherchent à participer aux opportunités de croissance qui prévalent dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest « , a déclaré Russell Read, directeur de l’agriculture africaine, qui a précédemment dirigé les équipes d’investissement du California Public Employee’s Retirement System (CalPERS), le plus grand fonds d’investissement du Fonds d’investissement au Émirats Arabes Unis, au Koweït, Oman et Qatar. Bisa Williams, ancienne Sous-Secrétaire adjointe au Bureau des affaires africaines du Département d’État des États-Unis et actuelle directrice de l’agriculture africaine, a également noté que « l’agriculture africaine est bien placée pour avoir un impact significatif et à long terme sur la santé humaine et le développement dans la région de l’Afrique de l’Ouest et au-delà. Je suis ravi de souhaiter la bienvenue à Mike pour aider à renforcer les capacités de l’entreprise et à réaliser tout le potentiel de la noble mission de l’agriculture africaine ». Et au nouveau président de dire ceci : « Je suis honoré et enthousiaste à l’égard de cette grande opportunité. J’ai l’intention d’apporter les meilleures pratiques agricoles internationales à l’agriculture africaine. Je crois en la population africaine et, grâce à la collaboration continue de la société avec les communautés locales, nous pouvons créer un héritage de transformations positives ».

Bénin : engagement d’un eurobond de 750 millions de dollars

Le ministre d'Etat en charge des Finances du Bénin, Romuald Wadani, devant les députés à l'Assemblée nationale.

La mise en place de cette émission place le Bénin comme étant le troisième meilleur crédit d’Afrique, derrière le Maroc et l’Afrique du Sud. C’est également la première fois que ce pays côtier émet sur le marché international une obligation en dollar américain, récoltant 750 millions de dollars avec une échéance de 14 ans.

L’émission, conclu le 6 février 2024, classe le Bénin en tant que troisième meilleure notation de crédit en dollar US en Afrique, derrière le Maroc et l’Afrique du Sud. Ce travail inscrit le nom du Bénin dans les annales du marché obligataire international en dollar avec 750 millions de dollars pour une durée jusqu’en 2038. Cette initiative marque une avancée importante dans la stratégie de financement du pays, étendant ainsi son réseau d’investisseurs. Cet investissement servira grandement a financé des projets phares du Programme d’Actions du Gouvernement, dont la seconde phase a commencé en 2021. Cette émission pionnière est également le fruit d’une stratégie de marketing forte entreprise à Londres et New York du 1er au 5 février, par une délégation béninoise qui a rencontré plus de 150 bailleurs internationaux. Cette réussite incontestable a par la suite poussé d’autres investisseurs, plus de 150 a formulé une demande d’investissement. Parmi ces bailleurs, plusieurs dizaines d’Américains investissant pour la première fois dans une émission internationale du Bénin.

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Le carnet d’ordre a fortement augmenté atteignant 5 milliards de dollars, soit dix fois le montant proposé en premier lieu. Un record de souscription pour le Bénin sur le marché international des capitaux. L’intérêt des investisseurs a contribué à la réduction du taux d’intérêt de l’émission de 50 points de base le jour de l’émission. Les autorités béninoises ont salué la qualité exceptionnelle du carnet d’ordres, représenté par les principaux gestionnaires d’actifs mondiaux. La mobilisation de ces fonds a été grandement appréciée par les autorités du pays, car ils vont permettre de prendre en charge une partie importante des besoins financiers du Bénin courant l’année 2024. Ils serviront aussi à maintenir la qualité du portefeuille de dette publique. L’instrument financier, d’une durée de 14 ans, offre un taux d’intérêt annuel de 7,96% en dollars, équivalent à un taux en euros de 6,50% à la date d’émission.

BCEAO : les banques centrales face aux défis du changement climatique

Siège BCEAO, à Dakar.

Ouverture ce mardi 06 février 2023 au Sénégal d’une conférence internationale sur le rôle des banques centrales dans la lutte contre les défis du changement climatique. Le premier ministre sénégalais assurait la présidence de la cérémonie d’ouverture, il représentait le chef de l’état Macky Sall.

Ont pris part à cette rencontre, des décideurs politiques, des acteurs clés du marché financier de l’UEMOA, des banques centrales africaines et européennes, ainsi que des représentants du monde académique. La thématique est significative cette année, car prenant en compte les défis actuels du monde. Elle est en harmonie avec la récente COP 28, comme l’a précisé Jean-Claude Kassi Brou, le gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui est membre du réseau des 14 banques centrales engagées pour le verdissement du secteur financier. Dans son intervention, le Premier ministre a fait une lecture des pertes faites par l’UEMOA. Il a cité une étude de la Banque Mondiale, qui estime que l’UEMOA perd 1 milliard de dollars par an dans ses cultures vivrières en raison du changement climatique. Outre cela, Il s’est offusqué de la non-tenue des promesses prises par certains partenaires extérieurs, Amadou Ba a profité pour exhorter les uns et les autres à prendre en considération les disparités entre pays et à rechercher des solutions innovantes pour la transition énergétique. Plusieurs panels de haut niveau devrait meublé cette conférence avec des experts de premier plan.

Gabon : Le FMI dresse le bilan de sa mission

Fonds Monétaire International (FMI). Logo.

La visite d’une mission  du Fonds Monétaire International (FMI), entamée le 24 janvier dernier et conduite par son administrateur, Facinet Sylla, a pris fin. Le séjour de la délégation a été empreint de rencontres avec plusieurs personnalités du Gabon notamment les Présidents des deux chambres du Parlement, les membres du gouvernement, les responsables des banques, la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) et lundi après-midi, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, rapporte un communiqué des services de la Primature. 

L’échange entre le premier ministre du Gabon et le chef de la délégation du FMI a concerné la situation financière et économique du pays. Le FMI, qui va soumettre son rapport, indique d’emblée son satisfecit. Cela s’explique par les reformes entamées. En effet, selon M. Sylla, les réformes initiées  par le gouvernement de la Transition, ont été jugées bonnes. « Il était important que je vienne voir le Premier ministre et surtout le féliciter sur tout ce qui a été fait depuis 5 mois. Les réformes faites depuis la mise en place du gouvernement de Transition sont immenses », a réagi l’administrateur du FMI pour qui les efforts du gouvernement, dirigé par M. Ndong Sima, doivent « être salués et reconnus par tous’’. Le Chef de mission de l’institution financière internationale mentionne également que le FMI avait, dans ses récentes missions, constaté que plusieurs réformes qui n’ont pas été mises en œuvre par les gouvernements antérieurs, à savoir le compte unique du trésor, l’accumulation des arriérés de paiement et la mobilisation des recettes.

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Pour M. Facinet Sylla, « les progrès du Gabon sur ces trois points sont importants. Maintenant, il faut s’asseoir et renforcer ces résultats en faisant d’autres actions plus poussées ». Le chef de la mission a tenu à rappeler le contexte de sa visite qui fait suite à une demande des autorités gabonaise après un séjour  aux Nations Unies, à New York, en septembre dernier. L’évaluation faite porte à croire que les rapports entre le FMI et le Gabon sont au beau fixe. « La coopération avec le Gabon date depuis longtemps et avec le changement, elle s’est renforcée. Nous sommes une institution qui se base sur les réformes et les finances », a ajouté Facinet Sylla. Il a estimé que le Gabon est un crédible aux yeux du FMI, car il met des réformes en place et les exécute et lesquelles sont précieuses pour l’économie gabonaise.

Guinée : la CNRD ratifie la Convention de Co-développement de la Compagnie Transguinéenne

Les membres du conseil national de transition se sont réunis pour la Ratification de la Convention de Co-développement de la Compagnie du Transguinéen. (Crédit : DR).

Adoption ce samedi à l’unanimité par les  membres du Conseil National de la Transition (CNT) des textes de loi relatifs  à l’autorisation de ratification de la Convention de Co-développement de la Compagnie du Transguinéen et des Ajustements aux Conventions minières bipartites de Winning Consortium Simandou (WCS) et Simfer SA. Les travaux se sont déroulés  à l’hémicycle du palais du peuple à  Conakry.

Les membres du conseil national de transition se sont réunis pour la Ratification de la Convention de Co-développement de la Compagnie du Transguinéen. Dans son intervention, le rapporteur Mory Dounoh, a affirmé que le projet Simandou est un projet phare, si ce n’est le gros actuellement en Guinée Conakry car c’est le plus grand gisement de minerai de fer de haute qualité inexploité au monde. Son exploitation a été au cœur des préoccupations des projets de développement des différents gouvernements que le pays a connu depuis son indépendance. Ceci étant, le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) qui a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’état a fait du projet sa priorité. Toutes choses qui passent par une  relecture au peigne fin pour une prise en compte effective des intérêts de l’État guinéen dans une approche de partenariat qui se veut gagnant-gagnant. Cette approche prône d’un côté le co-développement des infrastructures du projet Simandou et d’un autre, l’importance crucial de l’élaboration d’une politique de Contenu local fiable, a-t-il poursuivi.

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Le rapporteur de l’hémicycle n’a pas manqué de rappeler les quatre composantes du projet  intégré de Simandou à savoir : deux gisements de minerai de fer développés par Winning Consortium Simandou (blocs 1&2) et Rio Tinto/ Simfer (blocs 3&4) ; une aciérie de 500.000 tonnes par an et une usine de pellet de 2 millions de tonnes par an ; un chemin de fer à double voie reliant les mines situées dans les préfectures de Beyla et de Kérouané au port ; un port situé à Moribaya dans la préfecture de Forécariah. Par ailleurs, il a souligné que le projet offre de l’emploi actuellement à  environ 11.000 guinéens et guinéennes, ce nombre pourrait augmenter de près de 85.000 employés en 2023  et jusqu’à 120 000 emplois entre 2024 et 2025. Il faut noter  que les revenus attendus augmentent graduellement entre 2026 et 2030, passant d’environ de  500 millions USD en 2026 à 1.1 milliards en 2030 pour se retrouver autour de 1, 8 à 2 milliards en 2040, a conclu Mory Dounoh.

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