dimanche 27 juillet 2025
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Mauritanie : le commerce électronique positionné en levier de croissance

Pour le ministre de la Transformation numérique Mohamed-Abdallahi Louly, le commerce électronique peut servir de puissant levier de l’économie nationale. (Crédit : DR).

En Mauritanie, le ministre de la Transformation numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration, Mohamed-Abdallahi Louly, a déclaré que le secteur enregistre, avec satisfaction, un développement accéléré des systèmes de paiement électronique dans le pays, grâce à l’émergence des portefeuilles électroniques et à la prévalence du paiement mobile dans ceux-ci.

Pour le ministre de la Transformation numérique Mohamed-Abdallahi Louly, le commerce électronique peut servir de puissant levier de l’économie nationale. Il a annoncé que la République Islamique compte sur le e-commerce comme un remède face aux chômages et pense que celui-ci peut également booster l’économie nationale. A cet effet, il a salué l’augmentation du pourcentage de la recharge électronique de 11% à 44% au cours des deux dernières années. C’est ce qui ressort d’un discours prononcé jeudi 07 décembre en marge des activités de plaidoyer visant à dynamiser le commerce électronique en Mauritanie, en prélude de la semaine électronique de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), organisée à Genève, du 4 au 8 décembre.

En Afrique, le commerce électronique a connu une croissance significative au cours des dernières années, bien que les taux de pénétration et d’adoption puissent varier d’un pays à l’autre. La Mauritanie, comme d’autres pays du continent, a également montré un intérêt croissant pour le commerce électronique en raison de la disponibilité croissante d’Internet et de l’augmentation du nombre d’utilisateurs de smartphones. Les avantages potentiels du commerce électronique en Mauritanie incluent l’élargissement de l’accès aux marchés, la facilitation des transactions commerciales et la possibilité pour les entreprises locales d’atteindre un public mondial. Cependant, des défis tels que l’infrastructure limitée, les problèmes de paiement en ligne et la confiance des consommateurs peuvent également être des obstacles à surmonter.

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Congo  : 100 millions USD de la Banque mondiale pour financer le plan national de développement

Le Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 du Congo va bénéficier d'un appui budgétaire de 100 millions USD. (Crédit : DR).

La Banque mondiale va investir 100 millions de dollars à la République du Congo pour financer les différents projets du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026. Cette annonce émane du  vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Cela au terme d’une rencontre avec le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, en marge des travaux de la Cop28.

Le Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 du Congo va bénéficier d’un appui budgétaire de 100 millions USD qui va aider le pays à concrétiser des projets innovateurs et d’envergure qui seront financés par les contributions des différents bailleurs de fonds, a indiqué M. Diagana. Le Congo regorge de potentialités énormes et des ressources disponibles pour des investissements structurants permettant à la population d’avoir accès à l’eau potable, à l’électricité à des coûts abordables et à l’énergie propre. Cet appui budgétaire est une ressource complémentaire pour la mise en œuvre de  projets concrets dans ces secteurs, et aussi une récompense des efforts consentis par le pays dans la gestion des finances publiques qui ont été salués par la Banque mondiale, a-t-on souligné. La délégation de la Banque mondiale a profité de la rencontre pour féliciter le Président congolais pour l’organisation du sommet des trois Bassins forestiers tropicaux. (ACI).

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L’économie du Congo-Brazzaville est en grande partie dépendante du secteur pétrolier. Le pays est un producteur de pétrole, et cette ressource représente une part importante des recettes d’exportation et des revenus du gouvernement. Cependant, la dépendance excessive à l’égard du pétrole a rendu le pays vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole. Le pays fait face à des défis tels que la gestion de la dette, la lutte contre la corruption, l’amélioration du climat des affaires, et la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle.

Gabon: forte hausse du budget 2024

Lors de sa visite à Dakar, le président de la transition a émis le souhait de voir son modèle économique prospérer comme celui du Sénégal.

Au Gabon, le Conseil des ministres du mercredi 6 décembre a adopté le projet de loi déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2024. Il est à noter dans le texte une augmentation de plus de 500 milliards de FCFA du budget.

Selon le communiqué du conseil des ministres gabonais du 06 décembre, le projet de budget de l’État pour l’année 2024 est équilibré, en recettes et en dépenses, à 4.162 milliards FCFA contre 3.602,3 milliards FCFA, soit une hausse de 559,7 milliards FCFA. Les recettes budgétaires nettes des affectations aux tiers, incluant les recettes du budget général et celles des comptes spéciaux, sont évaluées à 2.729,7 milliards FCFA contre 2.345,2 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit une hausse de 384,5 milliards FCFA dont 233,4 milliards FCFA attribués aux recettes fiscales. Les recettes affectées aux tiers, constituées des prélèvements au profit des collectivités locales a peu près 30 millions de Fcfa des organismes internationaux treize millions et des établissements publics – plus de 64 millions de FCFA – s’établiraient à 105,2 milliards FCFA contre 104,2 milliards FCFA en 2023, soit une augmentation de 1,0 milliard FCFA.

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Concernant les ressources de trésorerie et de financement, elles se chiffreraient à 1.327,1 milliards FCFA contre 1.152,9 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit un accroissement de 174,2 milliards FCFA, imputable au recours à l’émission de titres publics pour un montant total de 1.048,1 milliards FCFA. Les dépenses budgétaires, nettes des prélèvements au profit des tiers – 105,2 milliards FCFA – se chiffrent à 2.568,8 milliards FCFA. Ces dernières sont en hausse de 444,3 milliards FCFA par rapport au budget 2023. Elles comprennent les dépenses du budget général évaluées à 2.331,2 milliards FCFA et celles des comptes spéciaux arrêtées à 237,7 milliards FCFA. Les charges de financement et de trésorerie, en hausse de 8,3%, sont estimés à 1.487,9 milliards FCFA contre 1.373,6 milliards FCFA dans la loi de finances 2023. La majeur partie de ces charges est consacrée à l’amortissement de la dette, soit 1.464,1 milliards FCFA dont 836,5 milliards FCFA pour la dette extérieure.

Burkina Faso : former les TPME en gestion financière pour une meilleure performance

La Banque Atlantique et la SFI veulent former des dirigeants de TPME en gestion financière. Cette initiative, basée sur la gestion financière et l’accès au financement, vise à renforcer l’engagement de Banque Atlantique envers la croissance des entreprises burkinabè. La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence de M. Mohamed SIMPORE, Directeur Général de Banque Atlantique, et des dirigeants de TPME locaux.

Dans une démarche qui se veut inclusive, créative et stratégique, Banque Atlantique Burkina Faso, filiale du Groupe panafricain Banque Centrale Populaire (BCP), en collaboration avec la Société Financière Internationale (SFI), membre de la Banque Mondiale, a lancé un programme de formation destiné aux dirigeants des très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME). 

La Banque Atlantique et la SFI veulent former des dirigeants de TPME en gestion financière. Cette initiative, basée sur la gestion financière et l’accès au financement, vise à renforcer l’engagement de Banque Atlantique envers la croissance des entreprises burkinabè. La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence de M. Mohamed SIMPORE, Directeur Général de Banque Atlantique, et des dirigeants de TPME locaux. Pour le compte de la SFI, Mme Sonja ASTFALCK, cheffe de Projet de la Stratégie de Gestion Financière et de l’Accès au Financement dans la région du Sahel, était accompagnée de son équipe et des formateurs certifiés par la SFI. Ce partenariat entre Banque Atlantique et la SFI témoigne de l’engagement profond envers les TPME, acteurs essentiels de l’économie burkinabè. La formation vise à améliorer la maitrise de leur gestion financière, contribuant ainsi au renforcement de leur compétitivité sur le marché local et international, ainsi que leur inclusion financière. Cette formation de deux sessions a attiré plus d’une soixantaine de gérants de TPME par séance. Plusieurs thématiques ont été  posés par les experts de la SFI, telles que la rentabilité, la gestion de trésorerie et du fonds de roulement et l’accès au financement. Ces formations ont permis aux participants de développer des capacités clés pour assurer la croissance et la pérennité de leurs entreprises. Les différents participants aux sessions n’ont pas caché leur satisfaction pour l’initiative. À cet effet, M. Mohamed SIMPORE a souligné la nécessité d’offrir aux  entreprises locales les outils  efficients pour une gestion efficace et l’amélioration de leurs relations avec les institutions financières. 

Pour sa part, M. Riadh NAOUAR de la SFI a mis en évidence le rôle important de ces formations dans la stimulation du développement économique durable et inclusif : « Nous sommes ravis d’appuyer cette importante initiative afin de pouvoir renforcer la gestion financière et l’accès au financement de ce groupe exceptionnel et motivé d’entrepreneurs/euses burkinabè dans le cadre de notre partenariat avec Banque Atlantique », M. Arnaud LIGAN, représentant de la SFI au Burkina Faso, a rappelé la nécessité de ces formations permettant de favoriser le développement des TPME : « Les formations et le renforcement des capacités sont primordiaux pour catalyser le potentiel des entrepreneurs et TPME au Burkina Faso et, pourquoi pas, leur permettre de devenir les capitaines d’industries de demain. » Banque Atlantique et la SFI, via cette formation, renforcent leur position en tant que partenaires de choix pour le développement économique durable et inclusif au Burkina Faso, en soutenant activement les entrepreneurs locaux dans leur recherche de succès et d’innovation. 

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Côte d’Ivoire : « Push PME » la stratégie de la société générale pour les PME

Lancée en 2019, L’initiative "Push PME" entend stimuler l'émergence de PME grandissante capables de vitaliser  l'économie ivoirienne, qui contribuent actuellement de manière peu favorable au PIB, à environ 20%. (Crédit : DR).

Pour accompagner la dynamique de croissance en cours en Côte d’Ivoire, Société Générale Côte d’Ivoire (SGCI) compte mettre sur pied sa stratégie « PUSH PME » pour appuyer les PME. Ces dernières représentent 90% du tissu entrepreneurial du pays.

En Côte d’Ivoire, 543 milliards FCFA de financements ont été octroyés aux PME par Société Générale en 4 ans. Lancée en 2019, L’initiative « Push PME » entend stimuler l’émergence de PME grandissante capables de vitaliser  l’économie ivoirienne, qui contribuent actuellement de manière peu favorable au PIB, à environ 20%. Lors de la présentation à la presse le 30 novembre 2023, les résultats de ce programme ont été jugé satisfaisant . La SGCI, leader du marché bancaire ivoirien, a dépassé ses prévisions initiales en octroyant 543,1 milliards FCFA de financements à 650 PME actives dans divers domaines entre le 2ème semestre 2019 et le 3ème trimestre 2023, dépassant ainsi largement les 350 milliards FCFA prévus initialement. Ces chiffres témoignent non seulement le succès incontestable de ce programme, mais également la nécessité croissante de financements pour les PME. Comme souligné par Marc GIUGNI, directeur général adjoint clientèle entreprises et paiements de SGCI, les PME font face à un taux de rejet de financement bancaire d’environ 50%, mettant en lumière le besoin crucial de ce type d’initiatives. Le projet « PUSH PME » propose des solutions de financement idoine aux besoins particuliers des PME, intégrant des considérations de coûts, de garanties et de rapidité, ainsi que des services sur-mesure et digitalisés via un « Pack PME », pour une gestion optimale des activités.

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Un des aspects importants du programme est la création de la Maison de la PME, une agence dédiée à l’accompagnement des petites et moyennes entreprises. Cette structure a permis à 25 experts partenaires d’offrir 83 formations à 1175 participants, clients et non-clients, portant sur la gouvernance, la structuration des PME et les produits bancaires disponibles. 500 visites annuelles ont été comptabilisés avec une augmentation de 15% par an des clients recrutés et 25% de suggestions aux partenaires de la Microfinance et de Fonds d’investissement de la SGCI. Il est important de notifier que ce programme rentre dans le cadre plus large de l’initiative « Choose Africa« , initié en 2018 par la France à travers l’AFD (Agence française de développement) et sa filiale dédiée au secteur privé, Proparco. Elle vise à soutenir financièrement et à accompagner les start-up, TPE et PME africaines, démontrant ainsi l’engagement continu en faveur du développement économique durable du continent.La SGCI avec un portefeuille de 1 616 PME ne cesse de jouer un rôle crucial  dans la promotion de l’entrepreneuriat et de la croissance économique en Côte d’Ivoire, montrant son engagement envers le dynamisme et le succès des PME locales.

Sénégal : Macky Sall appelle l’Europe à simplifier ses procédure de financement

Le président Sénégalais Macky Sall a invité les Etats européens à rendre plus simple les procédures et conditions de financement des projets en faveur des  pays africains. (Crédit : DR).

En marge du sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise, le président Macky Sall a exhorté les pays européens à simplifier leurs procédures dans le cadre de financement des projets en Afrique.

Le président du Sénégal Macky Sall a invité les Etats européens à rendre plus simple les procédures et conditions de financement des projets en faveur des  pays africains. « Si nous voulons consolider d’avantage nos relations, nous devons simplifier les formalités, procédures et conditions de financements des projets dans le respect bien sûr des règles de bonne gouvernance et de transparence », a-t-il-déclaré à l’ouverture du sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise. Il estime que ces facteurs retardent l’Afrique dans la formulation et l’exécution des projets et fragilise l’efficacité de l’action publique. Afin de bâtir le développement du continent, il serait bénéfique pour l’Afrique de disposer de plateformes industrielles et numériques estime le dirigeant sénégalais.

Une Afrique, qui selon lui, doit à la fois offrir des perfectives à sa jeunesse sur le continent africain et à ces partenaires d’avantage d’opportunités d’investissements, de croissance et prospérité partagée. d’autant plus que l’Europe a les capacités de d’accompagner le continent en terme de ressources humaines et techniques, de savoir-faire. De ce fait les partenaires européens sont incités à travailler de concert, à la faveur d’institutions internationales plus ouvertes et plus inclusives comme ce fût le cas avec l’admission de l’Afrique au G20 et l’octroi au continent d’un troisième siège au conseil d’administration du Fond Monétaire International. Des exemples qui laissent croire qu’avec de la volonté politique, il est possible de réformer Conseil de sécurité des Nations-Unies et l’architecture financière internationale y compris la réforme du Fond monétaire internationale et la Banque mondiale ainsi que les banques multilatérales. Des réformes qui ont été fortes recommandées lors des dernières assembles annuelles des deux intitutions de Bretton Woods, qui se sont déroulées en octobre dernier à Marrakech.

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Afrique : la BAD et ses partenaires s’accordent sur les obligations vertes

La Global Green Bond Initiative fait équipe avec la BAD pour renforcer les marchés d’obligations vertes en Afrique. (Crédit : DR).

Un accord de partenariat a été signe entre le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la coalition d’institutions de financement du développement de la Global Green Bond Initiative pour une collaboration en matière d’assistance technique. La finalité est de promouvoir les marchés d’obligations vertes en Afrique. La part de l’Afrique sur le marché des obligations vertes est  actuellement moins de 1 % des plus de 2 200 milliards de dollars d’émissions d’obligations vertes communautaires en 2022.

La Global Green Bond Initiative fait équipe avec la BAD pour renforcer les marchés d’obligations vertes en Afrique. Font partie de cette coalition dénommé Global Green Bond Initiative,  la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Cassa Depositi Prestiti d’Italie, l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement, la banque de développement allemande KfW, PROPARCO, filiale du groupe de l’Agence française de développement (AFD), opérant en qualité de  consortium d’institutions européennes de financement du développement, ainsi que le Fonds vert pour le climat. La signature de la déclaration a été faite par la vice-présidente et directrice financière du Groupe de la Banque africaine de développement, Mme Hassatou N’Sele, devant d’autres représentants des institutions membres de la coalition en prélude de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 (COP28) qui se déroule à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Ce nouveau partenariat stratégique scellé est le résultat d’une volonté annoncée en 2023 par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen qui voulait la mise en place d’un programme d’assistance technique de la Global Green Bond Initiative.

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L’Initiative développera l’afflux de capitaux privés dérivant d’investisseurs institutionnels vers des projets climatiques et environnementaux dans les pays partenaires de l’UE, améliorant leur accès au capital grâce à l’assistance technique fournie aux émetteurs d’obligations vertes dans les marchés émergents et les économies en développement (EMDE). Elle permettra d’attirer les investisseurs privés par le biais d’un fonds  qui opérera comme investisseur phare dans les obligations vertes émises dans les EMDE. En termes d’impact attendu, 15 à 20 milliards d’euros d’investissements verts sont attendus. Global Green Bond Initiative s’est donne une autre mission, celle de consolider davantage le volet d’assistance technique de, la coalition en collaboration t avec des partenaires stratégiques, comme des banques de développement régionales telles que la Banque africaine de développement, pour soutenir l’émission d’obligations vertes, le développement et l’identification de réserves de projets verts, ainsi que le développement de cadres d’obligations vertes crédibles et cohérents.

Mme N’Sele n’a pas manqué de saluer les promesses de la Banque africaine de développement sur le marché des obligations vertes, notamment l’émission d’obligations vertes et sociales d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars l’année dernière pour soutenir le progrès durable à travers l’Afrique : « Aidons l’Afrique à tirer pleinement parti de la puissance des obligations vertes, et nous pourrons contribuer ensemble à un avenir durable pour les Africains ». Quant à Stefano Signore, de la direction des partenariats de la Commission européenne, ce  partenariat avec la Banque africaine de développement constitue une étape clé  dans les actions  visant à mobiliser les obligations vertes dans les économies nouvelles en développement : « Avec le partenariat de la Banque africaine de développement, nous espérons pouvoir contribuer à l’intensification de projets climatiques et environnementaux pertinents et d’une réserve qui peut déclencher la mobilisation de la Global Green Bond Initiative », a-t-il déclaré.

RDC: Rawbank investit 20 millions USD dans les énergies renouvelables

En RDC, la Rawbank annonce un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. (Crédit : DR).

En marge de la COP 28 qui se tient à Dubai, Rawbank, banque leader en République démocratique du Congo (RDC), donne du poids à ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique avec l’annonce d’un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. Elle est en partenariat avec Vitol.

En RDC, la Rawbank annonce un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. Cet investissement majeur dans ce secteur des énergies renouvelables et de la préservation des écosystèmes permettra la diminution de 75 millions de tonnes d’émission de CO2 sur les 10 prochaines années. Les premiers projets financés par la banque vise la distribution en électricité de 1 million de foyers à travers la RDC ou encore la production de 800 MW d’hydroélectricité et 200 MW d’énergie solaire – dans la province de Kasaï et Gemena –, soit une capacité totale de de 1000 MW. Rawbank décide de ne pas rester les bras croisés face à la crise climatique. L’institution apporte des financements pour réduire considérablement les émissions de CO2 dans un pays doté de vastes forêts, constituant un puits de carbone estimé à 1,5 milliard de tonnes de CO2, soit près de la moitié des émissions totales de l’Europe. Rawbank veut mener des actions phares pour atteindre la neutralité́ carbone globale d’ici 2050, cela, au delà des frontières traditionnelles du secteur financier congolais et lance le premier finance climate desk de la RDC tout en cherchant  l’autorisation de vendre des crédits carbones dans le cadre de l’article 6.2 de l’Accord de Paris. En ce sens , la banque entend raffermir son dialogue avec ses clients pour cibler les pratiques idoines, mieux comprendre leurs trajectoires et faciliter la mise en place d’une méthode d’alignement tenant en considération les objectifs de réduction des émissions de CO2.

Pour rappel, la RDC dispose de nombreuses ressources en matière de biodiversité, plus précisément dans le bassin du Congo, dont la forêt tropicale est la deuxième plus grande du monde après celle de l’Amazonie. Autre précision, la RDC représente 70 % de cette forêt. La course pour les émissions de CO2 pourrait apporter à l’économie des fonds conséquents que le secteur minier qui pèse environ 20 milliards de dollars par an. Tandis que l’émission d’un milliard et demi de tonnes de CO2 à 20$ la tonne équivaut 30 milliards $ par an.

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Cameroun : Globeleq arrête de nouveau ses centrales, faute de payement

Au Cameroun Globeleq arrête de nouveau ses centrales, faute de payement de 107,7 milliards de FCFA d’arriérés. (Crédit : Dr).

Depuis le 1er décembre 2023, au Cameroun – à l’exception des trois régions septentrionales et de la région de l’Est – les délestages, dont la durée dépasse les six heures par rotation est le quotidien des populations Selon Eneo, le distributeur exclusif de l’électricité dans le pays, cette situation est la conséquence d’arriéré non paye par l’état camerounais.

Au Cameroun Globeleq arrête de nouveau ses centrales, faute de payement de 107,7 milliards de FCFA d’arriérés. Il s’agit des centrales à gaz de Kribi (KPDC, 216 MW) et à fuel lourd de Dibamba (DPDC, 88 MW). Contrôlées par le producteur indépendant d’électricité Globeleq (56% contre 44% pour l’État du Cameroun), ces infrastructures de production représentent près de 20% des capacités installées du pays, chiffrées actuellement à 1562 MW. Frédéric Mvondo, le directeur général de Globeleq Cameroun, a déclaré que cette décision est relative aux arriérés de paiement accumulés par son client Eneo. Cela après plusieurs  courriers envoyés notamment au ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee), le « risque opérationnel » lié à la poursuite de la production « sans capacité d’assurer sereinement » le programme de maintenance des centrales est important. Globeleq chiffre les impayés d’Eneo à 107,7 milliards de FCFA, soit 88 milliards dus à KPDC et 19,7 milliards à DPDC fin novembre 2023. Déjà,  début novembre, Globeleq avait provoqué un délestage en évoquant les mêmes raisons. Cette situation avait été dénouée grâce au payement de la facture du mois d’octobre (8,2 milliards de FCFA) et de la promesse de mettre en place « des solutions d’urgence de nature à réduire de façon significative les arriérés de paiement accumulés par Eneo ». L’une des « solutions d’urgence » évoquées par Globeleq, consiste en « la structuration d’une opération de monétisation » d’une partie de la dette de l’État vis-à-vis d’Eneo, afin de permettre à la filiale du fonds d’investissement britannique Actis de régler à son tour une partie de son ardoise. Il est question de mobiliser précisément 40 milliards de FCFA. Mais, chez Gobleleq, on affirme qu’« aucun élément concret sur le montant et le calendrier de l’opération de monétisation n’est arrêté ». Une incertitude qui a aussi pesé dans la prise de la décision d’arrêt des centrales. Aujourd’hui, le producteur indépendant d’électricité conditionne la remise en service des ouvrages par la finalisation de cette opération et le paiement par Eneo de sa facture mensuelle de 8,2 milliards de FCFA, pour le compte du mois de novembre 2023.

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Côte d’Ivoire : la chambre de commerce innove pour redynamiser l’entreprenariat

Dans le cadre de sa nouvelle mandature 2023-2029 à la tête de l’institution, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire ( CCI-CI), Faman Touré, s’est engagé à faire de cet établissement un “creuset dynamique de promotion de l’entrepreneuriat national”.

Faman Touré s’engage à faire de la Chambre de commerce et d’industrie un creuset de promotion de l’entrepreneuriat national. Une déclarationen marge de la cérémonie de son  investiture et celle du 1er vice-président de la CCI-CI,  Zoumana Coulibaly, jeudi 30 novembre 2023 à Abidjan. Selon lui, malgré, le travail de titan abattu par  la CCI-CI tant  au niveau de sa gouvernance et de la qualité de ses services via l’adoption d’une démarche qualité, que dans ses actions d’appui au gouvernement et aux entreprises du secteur privé, d’énormes et  d’importants défis pointent à l’horizon, au vu du paysage économique difficile. Parmi ces défis figure l’importante question de la compétitivité des entreprises dont celles du secteur de l’industrie, dans un contexte d’ouverture des marchés, avec notamment la mise en place de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf). S’ajoute à cela la consolidation de la position de la CCI-CI dans le dialogue Public-Privé, en vue d’en être un acteur majeur, ayant la capacité de tenir les contrariétés des opérateurs économiques sur l’ensemble du territoire national.

Le président de la CCI-CI a invité les 102 membres élus à l’engagement et au travail dans un esprit d’union, d’entente autour des valeurs fondatrice de l’institution. Pour sa part, le gouvernement de la Cote d’ivoire par la voix du  ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba  mandaté la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) à travailler pour le renforcement des capacités du secteur privé. Il a rappelé que le gouvernement ivoirien mise sur une CCI-CI “plus forte”, livrant des services de qualité pour ses entreprises ressortissantes, et aidant de manière décisive à la création de richesse et d’emplois pour les jeunes et les femmes. Il a aussi appelé que la chambre a procédé à un renforcement de ses relations avec  les instruments mis en place par le gouvernement en vue d’élargir les opportunités offertes aux start-up, TPE, PME, aux entreprises de taille intermédiaire et grandes entreprises. Il s’agit, entre autres, du Guichet unique de développement des PME (GUDE-PME), de l’Agence Côte d’Ivoire Export, de la Caisse de dépôts et consignations de Côte d’Ivoire (CDC-CI) Capital.

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Le ministre du commerce a rappelé l’accompagnement sans faille de l’Etat et la promesse de faire tout son nécessaire pour rendre le secteur privé plus compétitif et surtout dynamique. Faman Touré a été élu le 28 août 2023 pour la 4ème mandature de la CCI-CI, avec  84,16% des voix, comme 5ème président de cette chambre consulaire créée en 1908.

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